1 biocarburants thierry melkior cea etat des lieux zoom sur la voie thermochimique
TRANSCRIPT
1
Biocarburants
Thierry MELKIORCEA
Etat des lieuxZoom sur la voie thermochimique
2
Pourquoi les biocarburants ?
3
Contexte énergétique mondial
4
Contexte énergétique
5
Contexte énergétique
Effet de serre(CO2)
Demande en énergie (carburants)
Ressources fossiles
6
D’après les objectifs fixés dans l’Union Européenne
2009 2010 20200
5
10
15
20
25
part des énergies renouvelables France
%
o Limiter la consommation énergétique
o Augmenter la part des énergies renouvelables
Le défi énergétique : quelles solutions ?
7
Les filières de biocarburants
8
1ere génération
…Les agrocarburants
9
1ere génération
Aujourd’hui : réalité industrielle
Incroporation dans essence (éthanol jusqu’à 7%, ETBE jusqu’à 15%), SP95-E10Biodiesel : incorporation de diester jusqu’à 7% dans le gazole
Usine de production de diester du Meriot, Aube (Prolea)
Usine d’éthanol de bleRoquette a Beinheim, Alsace
10
1ere génération
11
2eme génération
Aujourd’hui : stade de développement de pilotes
Il reste quelques points techniques à résoudreIntégration énergétique : réduire les coûts de production
12
3eme génération
Aujourd’hui : Semble très prometteur
Etudes de laboratoire (biologie, génie chimique)Evaluations technico-économiques
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La biomasse
14
Biomasse sèche ou lignocellulosique
Bois(bûches, granulés, plaquettes…)
Résidus agricoles(pailles…)
Sous-produits du bois(branches, écorces, sciures,
palettes…)
Plantations énergétiques
(miscanthus, peuplier…)
Biomasse humide
Produits de l’agriculture
traditionnelle(céréales, oléagineux)
Sous-produits de l’industrie
(boues issues de la pâte à papier, pulpes de raisin…)
Déchets organiques
(boues d’épuration, ordures ménagères,
fumier…)
Produits de l’agriculture
traditionnelle(betterave, canne à sucre)
Biomasse algale
Microalgues
La biomasse
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Densité très faible surtout pour résidus agricoles
Teneur en eau variable (durée de séchage, période de récolte)
Cendres : faible pour bois / + élevé pour résidus agricoles
Matières volatiles : Presque toute la masse
C6H9O4
Mesures Unités Bois forêt Résidus agricoles
Densité apparente - 0,27 0,05
Teneur en eau %m 10-50 10-70
Cendres %ms 1,4 4,6
Matières volatiles %ms 86,9 87,4
C %ms 49,7 47,0
H %ms 5,9 5,8
O %ms 42,5 42,1
PCI sur sec MJ.kg-1 18,4 17,3
(*) moyenne : conductivité 2 fois plus élevée le long des fibres(**) d’après la littérature
Valeurs moyennes d’après étude CEA réalisée sur 80 échantillons issus du Nord-Est de la France (2007-2008)
Propriétés physico-chimiques biomasse lignocellulosique
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Seules les ressources non valorisées à ce jour sont comptées ici !
Ce qui pourrait représenter jusqu’à :–Environ 10% de la consommation française d’énergie primaire–Environ 40% de la consommation française de carburant
Potentiel (MTep) Estimation basse Estimation haute
Bois (rémanents, produits en fin de vie) 5,5 11,6
Résidus agricoles 1,4 8,7
Cultures énergétiques 0 8,2
Déchets 0 2
Total ~7 ~30
Le potentiel de biomasse lignocellulosique en France
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Zoom sur la voie thermochimique
18
La gazéification : étapes du procédé
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Carburant liquide(Diesel Fischer-Tropsch,
méthanol)
Gazéification (biomasse sèche)
Carburant gazeux (SNG)
Chaleur, électricité
Moteur turbine à gaz
cycle combiné
Carburant gazeux (H2PAC)
Biomasse
Prétraitement Gazéification Post-traitement
Synthèse
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Biomasse
Prétraitement
Gazéification (biomasse sèche)
Gazéification Post-traitement
Synthèse
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Le prétraitement
Matière première :– Plaquettes forestières– Paille ou autres produits agricoles : fagots ou en vrac
Séchage humidité visée : 15-20 % Broyage granulométrie visée : fonction du réacteur de gazéification
– Lit fluidisé : 1-50 mm – Flux entraîné : 100-300 µm
décomposition thermique sous gaz neutre
Transformation
T (°C) Vitesse de chauffage
Produits Réacteur Avantages / inconvénients
Pyrolyse rapide
500 >1000°C.s-1
>75% liquide
Lit fluidisé, double vis,
cône rotatif, ablatif…
Production d’un liquide facilement transportable et
injectableCoûteux
Pyrolyse lente
400-500
~5°C.min-
1
30% gaz30%liquide30%solide
Four tournant
Broyage fin du solide facilitéTransformation bien
maîtriséePas décentralisable
Torréfaction 200-300
~5°C.min-
1
80% solide20%
gaz+liquide
Four tournant, à plateaux ?
Broyage fin du solide facilitéPerte de masse limitée
Pas encore industrialisée
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Biomasse
Prétraitement
Gazéification (biomasse sèche)
Gazéification Post-traitement
Synthèse
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La gazéification
Résidu solide( surtout C)
+ H2O
H2, CO
CO, CO2
+ O2
Biomasse C6H9O4
Humidité : 15-20%
Biomasse C6H9O4
Humidité : 0%
Matières volatiles :•Goudrons •Gaz (H2, CO, CO2, CH4, H2O)
Séchage
T=100-200°C
Gazéification
Combustion
Très lent
Très rapide
Lent
Pyrolyse
T=800-1500°C
+ composés inorganiques :H2S, SO2, NH3, HCN, HCl, HF, KCl…+ particules+ suies
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Réacteur à lit fluidisé Lit Fluidisé
Température 800-1000°C
Pression 1-10 bars
Taille particules 1-50 mm
Atmosphère gaz H2O, O2
Temps de séjour solide
~ minutes
Puissance 1-100 MWé
Avantages :- Technologies variées et matures pour la biomasse :
échelle industrielle atteinte pour les applications cogénération
- Particules « grosses » (cm) : préparation et injection simples
Inconvénients des LF :- Températures de gazéification <1000°C => Gaz contenant
encore CH4, CO2, Gaz chargé en goudrons- Fonctionnement en pression pas toujours possible ( selon
techno)- Pb d’agglomération de lit pour certaines biomasses- Pas adapté pour les tailles importantes
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Réacteurs à flux entrainéFlux Entraîné
Température 1200-1500°C
Pression 5-80 bars
Taille particules <0,2 mm
Atmosphère gaz H2O+O2
Temps de séjour solide
~ secondes
Puissance >100 MWé
Avantages du RFE :- Haute température (1300°C)=> équilibre
thermodynamique- Gaz presque exclusivement CO + H2, Craquage
des goudrons - Fonctionnement en Pression (20-80 bars)- Cendres fondues et récupérées dans la zone de trempe- Adapté pour les installations centralisées ( grande taille :
500 MWth et +)
Inconvénients du RFE :- Injection de liquide, de slurry ou de poudre (300µm) =>
préparation : Broyage fin (coûteux)/Pyrolyse (huile )/Torrefaction + Broyage
- Pas adapté pour installations décentralisées ( petites et moyennes tailles < 100 MWth)
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Biomasse
Prétraitement
Gazéification (biomasse sèche)
Gazéification Post-traitement
Synthèse
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Le post-traitement
Gaz issu de la gazéification : H2, CO (H2/CO=1) + impuretés
Nettoyage des impuretés selon les spécifications du post-traitement
Ajustement du rapport H2/CO 2 (Fischer-Tropsch, méthanol) 3 (méthanation)
C6H9O4
C6H9O4 + 2 H2O => 6 CO + 6,5 H2
Boisdéchets bois
Culturesénergie
Déchetsagricoles
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Le post-traitement : nettoyage des impuretés
Les étapes en aval (synthèse) imposent l’élimination + ou – poussée :
Des particules et aérosols Des goudrons Eventuellement du CH4 et
des hydrocarbures légersDes composés inorganiques :
H2S, SO2, NH3, HCN, HCl, HF, KCl…
Cyclones, filtres
Destruction haute Tre, catalyse, laveur
Filtre, laveur
Installations industrielles encrassées par la condensation de goudrons (photos ECN).
29
1,5 CO + 3 H2O => 1,5 CO2 + 3 H2
1ère solution : water gas shift
C6H9O4
CnH2n(+2)
2ème solution : hydrogène
On enlève du CO (6 4,5) pour créer H2 (6 9)
On garde nos 6 CO… et on ajoute 6 H2
C6H9O4 + 2 H2O => 6 CO + 6,5 H2
On perd 25% du carbone en CO2
On garde tout le carbone dans le carburant !
CO + 2n H2 => CnH2n(+2) + nH2On
Boisdéchets bois
Culturesénergie
Déchetsagricoles
Le post-traitement : ajustement ratio H2/CO
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Biomasse
Prétraitement
Gazéification (biomasse sèche)
Gazéification Post-traitement
Synthèse
31
Carburants de synthèse
A partir d’un gaz CO + H2 on peut synthétiser :
– Méthanol (0,79 ton/m3 ; PCI = 19,8 MJ/kg)– Ethanol (0,79 ton/m3 ; PCI = 29,7 MJ/kg)– DiMéthylEther (0,67 ton/m3 ; PCI = 28.4 MJ/kg)– Diesel Fischer-Tropsch (0,78 ton/m3 ; PCI = 44 MJ/kg)– méthane (gaz) via une unité de méthanation (besoin de H2/CO =3)
Le diesel Fischer-Tropsch est intéressant car directement utilisable dans les moteurs actuels
Synthèse Fischer-Tropsch– Procédé ancien (années 30)– Chaînes CnH2n à partir de CO et H2– H2/CO=2 ; T = 250 °C ; P = 25 bars– Sous-produits : eau et chaleur basse T– 3 usines dans le monde
pertes NaphtaC5-C9
Diesel – kérosèneC10 – C20
off gasC1-C4
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Situation et acteurs de la gazéification
33
Gazéification : situation actuelle
Technologie ancienne appliquée à l’échelle industrielle au charbon– Utilisation grande échelle : périodes de pénurie de pétrole
Allemagne : 2ème guerre mondiale Afrique du Sud : Apartheid
Applications multiples de maturité différente
– Majorité des installations : production électricité et chaleur
– Industrialisation à court-terme (2015-2020) : BtL, DME, SNG
– A moyen-long terme (2030?) : H2
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Les verrous actuels de la gazéification
Etapes individuelles maîtrisées dans le cas du charbon (ou gaz naturel)
Verrous énergétiques : rendement global du procédé– efficacité des différentes étapes– Intégration énergétique des étapes dans le procédé
Éviter les montées et descentes de T et PEx : faire la gazéification à la même pression que la synthèse
Verrous technologiques : – Choix du réacteur optimal / application– Résolution des problèmes associés
Injection de biomasses sous forme pulvérisée Corrosion des installations…
Intégration dans le procédé Application aux
biomasses
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Acteurs de la gazéification
Europe : leader mondial Autres pays impliqués :
– USA, Chine : surtout orientés charbon– Brésil…
Allemagne : leader européen Autres pays en pointe : Pays-Bas, Pays nordiques (Suède, Finlande) France : en retard…mais volonté récente d’implication + forte
Rejoint les pays en pointe
Intérêt récent de nombreux pays : Espagne, Italie, Portugal, Grèce…
Centrale FT Güssing, Autriche
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Principaux acteurs en Europe
ECN
VTT
IEC Freiberg
TUVienna
KIT
+ universités
CHOREN
GüssingBure
PiteaVarkaus
Centre de recherche
Unité pilote
Plusieurs grands centres de recherche appliquée
+ universités
Soutien aux unités pilotes
Varkaus
Güssing
CHOREN
BioTfueL
Gaya
Bioliq
CEA, CIRAD, CNRS,…
CENER, CIEMAT
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Principaux projets pilotes en Europe
Pilote Bioliq BioTfueL
Bure CHOREN Gaya Güssing Pitea Varkaus
Pays Allemagne France France Allemagne France Autriche Suède Finlande
Application FTDME
FT FT FT SNG cogénérationSNGBtL
DME, méthan
ol
BtL
Technologie
Flux entraîné (+prétraitement par
pyrolyse slurry)
Flux entraîné
Flux entraîné
Flux entraîné Lit fluidisé (double)
Lit fluidisé (double)
Flux entraîné
Lit fluidisé
Echelle (t biomasse sèche/h)
1 (slurry) 3 10 1 a-plant10b-plant100s-plant
0,5 1-2 1 (liqueur noire)
2-3
Industriels associés
CAC GmbHLurgiMUT
AxensSofiproteol
TotalUhde
Non encore défini
CHORENDaimler
GdF-SUEZRepotec
UCFF
AEEnergietechnik
RepotecCTU
VolvoChemre
c
Stora Enso
Neste Oil
R&D associée
KIT CEA, IFP CEA IEC Freiberg CEA, FCBA, CNRS
TUVienna VTT
Etat d’avancement
En construction Projet démarré en
2010
En cours d’étude
a-plant2002b-planten
courss-plant ?
Projet démarré en 2010
En fonctionneme
nt depuis 2002
2010 Démarrage en 2009
Intérêt fort pour les carburants liquides et gazeux Industriels de domaines différents
RessourcesEnergéticienPapetier
PétrolierMotoristeChimiste
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Les principaux acteurs du domaine en France
De nombreux acteurs……Mais une communauté restreinte
Rôle des régions (Pôles de compétitivité)
Centre Champagne-Ardennes Languedoc-Roussillon Lorraine PACA Rhône-Alpes…
CEA
RessourcesProcédésR&DIndustriels
CIRADEMAC
IFP
CNRS NancyCNRS Orléans
CEMAGREFUTC
FCBA
GIE-Arvalis ONIDOL
INRA
ONF
UCFFSofiproteol
Air LiquideAXENS
Véolia
EdF
GdF-Suez
Renault
Total
Europlasma
LGC
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Bilan économique,énergétique & environnemental
40
Les Rendements pour la gazéification de biomasse et synthèse FT
Source : Les biocarburants, D. Ballerini edition Technip 2011
ProcédéRdt masse (%)Carbone
Rdt énergie (%)C10+
Électricité injectée (Mwe)
Lit Fluidisé seul 7-11 20-26 ~ -7(produit)
Lit Fluidisé + Étage HT avec recyclage partiel des sous produits (naphta) 15-19 20-26 ~66
Réacteur à flux entraîné autothermique avec recyclage des sous produits 16-20 39-45 0
Réacteur à flux entraîné plasma avec recyclage des sous produits 34-38 23-29 ~205
Le procédé optimal dépend de l’objectif :– Maximiser rendement masse diminution rendement énergie– Fonctionner sans apport d’énergie externe diminution rendement masse
41
Bilan économique
Les coûts de production de la 2G restent encore peu attractifs.
Source : “Biofuels: is the cure worse than the disease?”, Round table on sustainable development, OECD, 2007
42
Carburants et gaz à effet de serre (GES)
Source : “Well-To-Wheel analysis of future automotive fuels and powertrains in the European context, WTW report, 2007
1G
2G
1G
2G
CO2 émis (g/km)
Carburants 1G et 2G : gain significatif sur les émissions GESGain carburants 2G >> gain carburants 1G
43
Mauvaises pratiques forestières
Coupe « à blanc » avec extraction de toute la biomasse, Nouvelle Ecosse, Canada. (source Greenpeace)
Biocarburants 2G : les dangers
44
Le « deserto verde » au Brésil
Biocarburants 2G : les dangers
45
Eucalyptus forest for paper manufacturing at Aracruz Celulose in Barra do Riacho, Brazil Photograph: Paulo
Fridman/Corbis
46
Merci de votre attention
47
La biomasse sèche : inventaire du potentiel français
–8% de la consommation française d’énergie primaire–40% de la consommation française de carburant
CEA2000
Hyp.Bass
e
Hyp.Haute
PLAQUETTES FORESTIERESRémanents (2) ; Eclaircies de plantation (2) ; Taillis (potentiel 50 Mm3) (1) 4
7 8DECHETS DE 1ère et 2ème TRANSFORMATION (1)
Écorces, délignures, sciures (Non utilisés) ; Copeaux, chutes, rebus (Mal utilisés) 3
DECHETS INDUSTRIELS BANALS (3)40 Mt dont 25% disponibles (bois en fin de cycle) 5
RESIDUS AGRICOLES (2),(4)Paille et tiges de céréales, mais et oléagineux, taille, noyaux, coquilles,… 43 Mt dont utilisables
10 2 4
CULTURES ENERGETIQUES (2),(4),(5)Taillis à courte révolution (peupliers,eucalyptus, saules) ; Plantes herbacées (canne de Provence, céréales)
10 1 8
DECHETS ORGANIQUES (OM, boues….) (3)20 Mt dont 60% disponibles 6 0 3,5
TOTAL sans les déchets ménagers (Mtep) 32 10 20(1) X. DEGLISE, J. LEDE, Entropie n° 94 (1980)(2) R. DUMON(3) Débat énergie et environnement SOUVIRON (1994) (4) Rapport CEE (octobre 1998)(5) Rapport Biomasse et Énergie (Haut Commissaire 2001)
Seules les ressources non valorisées à ce jour sont comptées ici !
20 Mtep :
Même en potentiel : pas de substitution à 100%
48
Evolution de la consommation d'énergie finale en France
48 47 38 39 39 39 40 39
56 5754 59 67 67 68 68
26 3234
4249 50 50 513
33
3
3 3 3 3
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
1973 1979 1985 1990 2000 2003 2004 2005
Mte
p
Industrie Residentiel Tertiaire Transport Agriculture
133 139 129 143 158 159 161 161
24%
42%
32%
2%
Consommation d’énergie secteur des transports : ~30 % de la
consommation totale
Transport Routier : dépend à 95% des énergies fossiles
Biocarburants : 1% de la consommation totale de carburants
Contexte énergétique - France
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Environnement– Réduction des émissions de gaz à effet de serre– Réduction d'autres polluants locaux rejetés par l’Automobile
Politique– Réduction de la dépendance énergétique vis-à-vis du Pétrole– Sécurité d’approvisionnement
Environnement– Préservation de l’environnement
Ressources– Gisements importants, diversifiés et équitablement répartis– Valorisation complémentaire de ressources agricoles, forestières…
Social– Aménagement du Territoire– Création d’emplois dans les pays producteurs
Les Enjeux du Secteur des Transports
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Les propriétés physico-chimiques de la biomasse
Densité très faible surtout pour résidus agricoles Humidité variable (durée de séchage, période de récolte)
Cendres : faible pour bois / + élevé pour résidus agricolesPrincipalement formées de CaO (bois) /SiO2 et K2O (agricoles)
Matières volatiles : Presque toute la masse
C6H9O4
Présence de N et S
Présence de Cl surtout dans résidus agricoles Présence de ppm de F et autres éléments (Si, Ca, K, Pb, Cr, Cu, Ni, Zn, B,
Fe, Al, Mg, P, Mn…) PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur
Environ la moitié du PCI gazole (42,6 MJ.kg-1)
Mesures Unités Bois forêt
Résidus agricoles
Densité apparente
- 0,27 0,05
Humidité %m 10-50 10-70
Cendres %ms 1,4 4,6
Matières volatiles
%ms 86,9 87,4
C %ms 49,7 47,0
H %ms 5,9 5,8
O %ms 42,5 42,1
N %ms 0,2 0,8
S %ms 0,19 0,15
Cl mg/kg 152 2828
F mg/kg 35 72
PCI sur sec MJ.kg-1 18,4 17,3
Capacité calorifique
J.kg-1.K-1 ~1500 (**)
~1500 (**)
Conductivité thermique (*)
W.m-1.K-1 ~0,1-0,3 (**)
~0,03-0,1 (**)
Température de fusion des cendres
°C 1100 1000(*) moyenne : conductivité 2 fois plus élevée le long des fibres(**) d’après la littérature
Valeurs moyennes d’après étude CEA réalisée sur 80 échantillons issus du Nord-Est de la France (2007-2008)
Matériau mauvais conducteur de la chaleur
Tfusion des cendres variable liée à leur composition
Gaz émis lors de la
décomposition thermique
Quantité d’énergie dégagée par la combustion de 1 kg de biomasse, l’eau étant à l’état vapeur
51
Gaz de synthèse (H2, CO)
Biomasse lignocellulosique
Prétraitement Gazéification
Post-traitemen
t
Gazéification (biomasse sèche)
Chaleur, électricité
Moteur turbine à
gazcycle
combiné
Moteur Turbine à gaz Cycle combiné
Rendement élevé Exigences limitées sur le
gaz de synthèse Compétition autres
applications?
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Bilan énergétique comparé des filières carburant(sans valorisation des coproduits)
Pour toutes les filières I>1 sauf pour ETBE et MTBE ETBE et MTBE produits à partir d’éthanol et de produit fossile
(isobutylène, méthanol) EMHV : le meilleur indice parmi les carburants de 1ère génération Filière gazéification : indice nettement meilleur
3.0 1.9 1.8 1.7 1.6 1.5 1.4 1.3 1.2 1.1 1.0 0.9 0.8 0.7 0.6
Essence
MTBEETBE
Ethanol (betterave)
EMHV de colzaFilière trituration
DieselKérosène
Ethanol (blé)
Filière fermentation
Filière gazéification
consommée fossile totale primaire énergie carburant de forme sous restituée énergie
I eénergétiqu indice
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Bilan économique
Les coûts de production de la 2G restent encore peu attractifs.
Source : “Biofuels: is the cure worse than the disease?”, Round table on sustainable development, OECD, 2007