02/10/2012 yrelay - système dinformation de gestion modélisation merise 1 systÈme dinformation de...

64
02/10/2012 Yrelay - Système d’Information de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME D’INFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

Upload: delphine-lasserre

Post on 03-Apr-2015

110 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Page 1: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012

Yrelay - Système d’Information de Gestion

Modélisation Merise 1

SYSTÈME D’INFORMATION DE GESTION

Modélisation par Merise

Page 2: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 2

III-1 L’histoire de Merise La naissance de Merise

Années 60 : informatisation de l’administration française : contexte qui fait naître Merise Merise : c’est la fusion des bonnes idées du moment Le nom de Merise vient de « Merisier » qui est utilisé comme « porte-greffe ».

Une progression sur trois cycles Cycle de vie = Démarche du projet : différentes phases de l’existence du système Cycle d’abstraction = raisonnement du projet : on passe du modèle à sa concrétisation Cycle de décision = maîtrise du projet : discussion des aspects connexes comme les coûts financiers

Page 3: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 3

III-2 Cycle de décisionCe cycle concerne les choix connexes au projet :

- choix budgétaires,

- choix en termes d’organisation,

- choix stratégiques.

Les décisions stratégiques Préparer la mise en place du système et son évolution sur 2 à 5 ans Rédaction du Schéma Directeur Informatique

La décisions organisationnelles Chaque domaine est découpé en projet et pour chaque projet on retient des solutions aux questions :

Choix de l’organisation : qui fait quoi ? Définition et disposition des postes de travail Coûts des différentes solutions

Rédaction du dossier de choix

La décisions opérationnelles Pour chaque projet : une étude détaillée est réalisée. Rédaction de 2 documents :

Dossier de spécification fonctionnelle générale pour les utilisateurs : cahier des charges Dossier de spécification fonctionnelle détaillée pour les programmateurs

Synthèse Des décisions doivent être prises à différents moments, tout au long du cycle de vie.

Page 4: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 4

III-3 Cycle d’abstractionCe cycle correspond au passage de l’idée vers sa concrétisation.

SIO : Système d’Information Organisationnel vue sous l’angle utilisateur

Le niveau conceptuel : Quoi et Comment ? Quelles sont les fonctions réalisées par le système ? Comment fait le système ?

Le niveau organisationnel : Qui, Quand et Ou ? On répond aux questions laissées en suspens dans le niveau précédent. On reste encore abstrait sans se préoccuper des questions purement informatiques.

SII : Système d’Information Informatisé vue sous l’œil informaticien

Le niveau logique : Avec quels moyens logiciels ? On détermine la forme de l’outil informatique : Quels écrans vont se succéder : aspect ergonomique, Quelles actions doivent être accomplies par les logiciels ? Quels messages doivent être échangés sur les réseaux ? Quelles tables doivent être construites pour stocker les informations ?

Le niveau physique : Implantation proprement dite du système

Page 5: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 5

Ce sont les différentes phases par lequel doit passer un projet informatique.

Conception Analyse de l’existant et des besoins Etude des solutions d’organisation et techniques à mettre en place Etude détaillée pour obtenir le dossier de spécification fonctionnelle générale : cahier des charges

Réalisation Etude technique : dossier de spécification fonctionnelle détaillée Production des éléments logiciels et mise en service : codage, tests, etc…

Maintenance Maintenance préventive : modifier le programme pour éviter des problèmes de fonctionnement Maintenance corrective : correction des erreurs de programmation Maintenance préventive : adapter le logiciel aux évolutions de l’entreprise

III-4 Cycle de vie

Page 6: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 6

La méthode Merise dans sa version 2 propose de voir le projet sous 3 aspects qui se complètent :

Les communications Echanges d’informations entre les éléments du système : aspect dynamique inter-éléments

Les données On se focalise sur les informations échangées ou stockées

Les traitements Ce sont les opérations effectuées en réponse à des stimuli

III-5 Les 3 aspects complémentaires du projet

Page 7: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 7

Modélisation Merise

Le niveau

Conceptuel

Page 8: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

Les intervenants (ellipses) Déterminer les « limites » du système Intervenants externes à l’entreprise appelés « partenaires » : ellipses trait pointillé avec un NOM Intervenants internes à l’entreprise appelés « domaines » : ellipses trait continu avec un VERBE Le domaine peut contenir des « sous-domaines » : ellipses avec un verbe plus détaillé Les « canaux » entre les intervenants

Les messages (écrit à côté des flèches) Les flux d’information sont de différents types : ordres, description de matériaux, flux monétaires etc. Le message est représenté par « une flèche » depuis l’émetteur vers le récepteur Le nom du message est placé à côté de la flèche en majuscule La description du contenu du message est en minuscule

Les messages et le support physique Un même support physique peut correspondre à différents messages conceptuels selon les destinataires Le document physique est indiqué en majuscule : BON DE COMMANDE Le message conceptuel associé est indiqué en minuscule entre parenthèses :

BON DE COMMANDE (pièce comptable pour le journal des achats) BON DE COMMANDE (ordre d’achat pour le fournisseur)

Deux types de message Message enclencheur : doit susciter une réaction et/ou une réponse de la part du récepteur Message informant : ne suscite pas obligatoirement une réaction et/ou une réponse

02/10/2012 8

III-6 Modèle Conceptuel des Communications MCC

Page 9: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 9

I- Les composantes statiques du système Limites : limites juridiques de l’association sportive Partenaires :

Futurs adhérents La Fédération

Domaines : la Gestion des adhésions (éventuellement la Réalisation des séances d’entraînement) Canaux :

1- Futurs adhérents et Gestion des adhésions 2- Fédération et Gestion des adhésions 3- Eventuellement : Futurs adhérents et Réalisation des séances d’entraînement

II- Les messages véhiculés à l’intérieur des canaux

1- Entre les Futurs adhérents (F) et Gestion des adhésions (G) :

Message 1 : fiches adhésions vierges de G vers F

Message 2 : fiches adhésions remplies, certificats médicaux, chèques de F vers G

Message 3 : licences temporaires de G vers F

Message 6 : licences définitives de G vers F

III-7 Cas pratique MCC : Association sportive

Page 10: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 10

2- Entre la Fédération (Fed) et Gestion des adhésions (G) : Message 4 : liste des adhérents à jour et chèques de G vers Fed

Message 5 : licences définitives de Fed vers G

3- Entre les futurs adhérents (F) et la réalisation des séances (R) :

Message 7 : séances d’entraînement de R vers F

III-7 Cas pratique MCC : Association sportive

Page 11: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 11

Un atelier de menuiserie est composé de : - un gérant : qui gère les achats,

la facturation et la comptabilité en générale - un commercial qui démarche et livre

Les produits finis - deux menuisiers qui réceptionnent les

matières premières et produisent les éléments.

Gérant-Fournisseur : « Appel d’offre » et « Bon de commande » Fournisseur-Gérant : « Proposition » et « Facture fournisseur » (en passant par le domaine achat)

Commercial-Gérant : « Compte rendu de l’action commerciale » et « Contrat signé » Gérant-Commercial : « Ordre d’action commerciale » et « Ordre de livraison » et « Facture client »

Gérant-Gérant : « Ordre d’achat » entre les sous-domaines Administration et Achat

Menuisiers-Gérant : « Compte rendu du travail réalisé » Gérant-Menuisiers : « Ordre de production »

Menuisiers-Commercial : « Produits à livrer »

Fournisseurs-Menuisiers : « Matières premières »

Commercial-Client : « Catalogue » et « Contrat vierge » et « Factures client » et « Produit livré » Client-Commercial : « Contrat signé »

III-7 Cas pratique MCC

Page 12: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 12

MCC

Page 13: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 13

III-8 Modèle Conceptuel des Traitements MCT Les messages : évènements ou résultats (ellipses)

Le message : « feuille d’achats » est le résultat d’une opération conceptuelle : « écrire le feuille d’achats » « feuille d’achats » est aussi l’évènement déclenchant une opération conceptuelle : « faire appel d’offres »

L’opération conceptuelle (rectangle) Elle spécifie le travail effectué par l’intervenant pour traiter un évènement ou produire un résultat Seuls les traitements internes à l’entreprise sont étudiés Titre du rectangle : VERBE décrivant l’opération En dessous du rectangle : listes des actions

Synchronisation des évènements (trapèze) Est-ce que les 2 évènements doivent arriver en même temps ? Ou un seul suffit à déclencher l’opération conceptuelle ?

A ET B : A et B sont obligatoires A OU B : A ou B suffit A OUEX B : si A OK ; B ne doit pas être et inversement NON A : déclenchement si A ne survient pas ((A OU B) ET (C OU D)) OUEX E :

R1 = A OU B R2 = C ou D R3 = R1 ET R2 Résultat final : R3 OUEX E

Page 14: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 14

Production conditionnelle des résultats (sous-parties du rectangle) L’opération conceptuelle peut produire plusieurs résultats sous certaines conditions. Les conditions sont écrites en bas du rectangle

III-8 Modèle Conceptuel des Traitements MCT

Page 15: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 15

On fait un zoom sur le domaine : gestion des adhésionszoom sur le domaine : gestion des adhésions.

I- Les étapes de la gestion des adhésions pour fournir les licences Accueillir le futur adhérent Recueillir les documents : fiches adhésions remplies, certificats médicaux, chèques Envoyer la liste des adhérents à jour avec leur chèque à la fédération Distribuer les licences renvoyées par la fédération

II- Les actions à accomplir pour chaque opération conceptuelle Accueil du futur adhérent :

Remettre une fiche d’adhésion vierge Compter le nombre de séances d’essai effectuées Refuser les adhérents qui ont fait leurs séances d’essai

Recueil des documents : Vérifier la validité des documents Remettre une licence temporaire

Envoi à la fédération : Préparer la liste des adhérents à jour de leurs obligations Etablir le chèque de l’association dont le montant = somme du prix de chaque licence Préparer et envoyer la lettre Refuser les inscriptions des adhérents hors délai

Distribution des licences : Recevoir le colis Distribuer les licences aux adhérents concernés

III-9 Cas pratique MCT : Association sportive

Page 16: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 16

III- Les messages entrant et sortant pour chaque opération conceptuelle Accueillir le futur adhérent

Entrée : arrivée d’un futur adhérent avec / sans ses documents Sortie : adhérent qui a amené ses documents ou non

Recueil des documents : Entrée : adhérent qui a amené ses documents Sortie : licence temporaire pour l’adhérent et nom d’un adhérent à ajouter à la liste

Envoi à la fédération : Entrée : le fait que l’on soit le 1 er Novembre et au moins 1 nom d’adhérent à jour Sortie : lettre à envoyer à la fédération de tutelle

Distribution des licences : Entrée : le colis envoyé par la fédération Sortie : les licences distribuées aux adhérents

IV- Les opérations de synchronisation entre les événements Accueillir le futur adhérent

Entrée 1 : arrivée d’un nouvel adhérent OU Entrée 2 : arrivée d’un futur adhérent qui vient faire une séance d’essai

Envoi à la fédération : Entrée 1 : le fait que l’on soit le 1 er Novembre ET Entrée 2 : au moins un nom d’adhérent à jour de ses obligations

III-9 Cas pratique MCT : Association sportive

Page 17: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 17

V- Les conditions de génération des messages Accueillir le futur adhérent

Sortie 1 : le futur adhérent a apporté ses documents Sortie 2 : le futur adhérent n’a pas apporté ses documents et le nombre d’essais effectués est

inférieur ou égal à 3 Sortie 3 : le futur adhérent n’a pas apporté ses documents et le nombre d’essais effectués est

strictement supérieur à 3

VI- La construction du MCTSur le MCT : on fait une « coupure » entre :

- les actions générées par la gestion des adhésions,

- les actions générées par le fédération

III-9 Cas pratique MCT : Association sportive

Page 18: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 18

VI- La construction du MCT

III-9 Cas pratique MCT : Association sportive

Page 19: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 19

On analyse le texte en mettant en évidence les opérations conceptuelles :

On analyse le texte en mettant en évidence les messages :

III-9 Cas pratique MCT

Page 20: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 20

Page 21: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 21

On détermine les conditions de génération des messages

On peut imaginer la condition suivante : « présence ou non du client à son domicile » : Le client est présent : le commercial lui remet le catalogue, Le client n’est pas présent : le commercial note qu’il doit reporter la visite au lendemain.

On détermine les opérations de synchronisation Soit le message A : Nom du client à visiter Soit le message B : Visite reportée

III-9 Cas pratique MCT

Page 22: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 22

MCT

Page 23: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 23

→ On étudie le contenu des messages eux-mêmes : on énumère les informations :

- on épure cette liste pour créer le dictionnaire des données,- on détermine les lien sémantiques qui existent entre ces éléments pour construire la couverture minimale

→ Une information peut prendre différentes valeurs appelées : occurrences.

Les occurrences de l’information « prénom » sont : « Julie », « Serge » etc…

→ On élimine les ambigüités de vocabulaire :

* polysèmes : congé au service RH <> congé en technique de soudure* synonymes : un trou oblong se dit « boutonnière » ou « lumière »

→ On prend en compte les informations composées :

* la feuille achat contient l’information « 4 profilés en T 40*40 en A 48 M »

→ On ne prend pas les informations calculées : on prend l’information de départ et la règle de calcul

Les dépendances fonctionnelles : X _ Y : connaître l’info X donne l’info Y Transitivité : X_Y et Y_Z : X_Z Décomposition : X_Y : X_Y1 et X_Y2 Union : X_Y et X_Z : X_YunionZ Augmentation : X_Y : XunionZ_YunionZ Composition : A_B et C_D : AunionC_BunionD

III-10 Le dictionnaire de données et les DF

DFElémentaire : NumSécu donne Patronyme

DFTotale : NumSécu+Projet donne date affectation

DFDirecte : il n’existe pas Z tel que : Si X_Y : X_Z et Z_Y

Page 24: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 24

1- On part du tableau du dictionnaire des données2- Recherche des DF simples SOURCES : on les coche d’un V

Ex : NumSécu ; NumSiret, NumProjet, NumFacture, NumPièce

3- Pour chaque élément source : on détermine les CIBLES correspondantes : on les coche d’une X

Ex : NumSécu _ patronyme, prénom, age, fonction

NumSiret _ raisonsoc, contact, tel, type

NumpProjet _ datedebut, nom

NumFacture _ date, montant

NumPiece _ desc, prixachat

4- On repère les données NON COCHEES : on coche un « carré » : elles ont pour source une concaténation:

NumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin

5- On recherche les DF entre les données sources elles mêmes en précisant la nature de l’occurrence : NumProjet _ NumSiret (client), NumSécu (Chef)NumFacture _ NumProjet (attention dans l’autre sens cela ne fonctionne

pas)NumPièce _ NumSiret (fournisseur), NumProjet

6- On reprend les 5 sources et la 6ème (concaténation) et on rajoute les DF entre sources : NumSécu _ patronyme, prénom, age, fonctionNumSiret _ raisonsoc, contact, tel, typeNumpProjet _ datedebut, nom, NumSiret (client), NumSécu (Chef)NumFacture _ date, montant, NumProjetNumPiece _ desc, prixachat, NumSiret (fournisseur), NumProjetNumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin

III-11 Couverture minimale

Page 25: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 25

On part du tableau du dictionnaire des données

1- 1ère colonne : numéro de ligne (= nombre de données)

2- 2ème colonne : description de la donnée

3- 3ème colonne : numéro de la 1ère donnée source : NumSécu

4- 4ème colonne : numéro de la 2ème donnée source : NumSiret

Attention : s’il y a concaténation de sources : elle devient une source elle-même et on rajoute une ligne

On met une (*) dans une colonne et ligne de même numéro

On met un (1) s’il y a DF

III-12 Matrice des dépendances fonctionnelles

Page 26: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 26

Les messages deviennent des entités (carré) Une entité : c’est un objet matériel ou immatériel, un concept : pièce, bon de commande etc. Chaque entité a un identifiant du dictionnaire des données : pièce à NumPiece : on le souligne Chaque entité a des propriétés : DescPièce et PrixAchat

L’association faisant le lien entre les occurrences des entités (ellipse) Une association est décrite par un verbe Une association peut posséder des propriétés : date début, date fin : indiquées dans l’ellipse Une association peut faire intervenir plusieurs entités : N entités : association d’arité N Association réflexive : 1 entité, 1 association : 1 aller-retour : on indique le rôle sur les flèche :

Entité = employé ; association = encadrer ; aller : chef ; retour : subordonné Association multiple : 2 entités, 2 associations :

Entité = employé ; Entité = pièce ; Association = commander ; Rôle = Resp Achat Entité = employé ; Entité = pièce ; Association = utiliser ; Rôle = Resp Achat

Les cardinalités Cardinalité : nombre d’occurrences d’une association On se place d’un côté de l’association : cette association peut-elle ne pas exister ?

Si oui : cardinalité minimale = 0 Si non : cardinalité minimale = 1

On se place du même côté de l’association : peut-il y avoir plusieurs occurrences? Si oui : cardinalité maximale = N Si non : cardinalité maximale = 1

III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Page 27: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 27

Les contraintes sur les associations (petit cercle entre 2 ellipses d’association) OU inclusif : les occurrences de l’entité doivent participer à au moins une des deux associations : V OU exclusif : les occurrences de l’entité participent à au plus une association et certaines peuvent ne

participer à aucune association : X Partition : l’ensemble des occurrences de l’entité est partagé entre celles qui sont impliquées dans

l’association 1 et celles qui sont impliquées dans l’association 2 : + Inclusion : l’ensemble des occurrence de l’entité qui participent à l’association 2 participe aussi à

l’association 1 mais la réciproque n’est pas vraie : I pointé sur l’association englobante

Exemple : Si une pièce est inscrite

dans une facture : elle a été au préalable

Inscrite dans un bon de commande. Si une pièce est inscrite

dans un bon de commande : elle a été

d’abord inscrite dans une feuille

des achats.

III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Page 28: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 28

La contrainte d’intégrité fonctionnelle CIF (flèches) La connaissance d’une occurrence d’une entité peut permettre de réduire l’occurrence d’une autre entité.

Ce lien sémantique forme une « contrainte d’intégrité fonctionnelle » : CIF. Association binaire 1-N : il y a CIF car connaître l’occurrence de l’entité de cardinalité maximale 1 permet

de déduire l’occurrence de l’autre entité. Association n-aire N-N : la connaissance des occurrences de certaines entités permet de déduire les

occurrences des autres entités. Représentation : on remplace les traits par des flèches.

III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Page 29: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 29

La contrainte d’intégrité multiple La connaissance des occurrences d’une ou plusieurs entités sources permet de déduire une ensemble

d’occurrences d’une ou plusieurs entités cibles. C’est une généralisation de la CIF.

Le lien d’héritage (triangle vers l’entité de base) A partir d’une entité de base : on fait dériver une entité plus spécialisée qui comporte ses propres attributs

mais également les attributs de l’entité de base. Une entité dérivée utilise l’identifiant de l’entité de base. Exemple : L’entité TOLE(infos spécifiques à une tôle) et l’entité BARRE_FER(infos spécifiques à une barre

de fer) héritent de l’entité PIECE(pièce métallique en général).

Entité forte et entité faible Une entité faible ne peut être considérée qu’en association avec une entité forte. Une occurrence d’une entité faible n’est identifiée que par rapport à une occurrence d’une entité forte. Exemple : la « pièce » est considérée en association avec le projet dans lequel elle est utilisée car tout est

centralisé autour de ce dernier.

III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Page 30: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 30

Détermination des entités L’identifiant = information source de la DF Les propriétés = informations cibles La couverture minimale ne permet pas de déduire le nom de l’entité ; le choix est au concepteur du SI Exemple : la DF : NumSiret_Raissociale, contact, tel, typeEnt correspond à l’entité ENTREPRISE

Détermination des associations On repart des étapes 4 et 5 de la couverture minimale :

4- On repère les données non cochées : on coche un « carré » : elles ont pour source une concaténation :

NumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin

5- On recherche les DF entre les données sources elles mêmes en précisant la nature de l’occurrence : NumProjet _ NumSiret (client), NumSécu (Chef)NumFacture _ NumProjet (attention dans l’autre sens cela ne fonctionne

pas)NumPièce _ NumSiret (fournisseur), NumProjet

Plusieurs cas de figure se présentent.

III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Page 31: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 31

1er cas : 2 sources forment une DF : source_cible ; asso 1-N entre deux entitésExemple :

NumPiece _ DescPiece, PrixAchatPiece

NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet

NumPiece _ NumProjet

Si on connaît la valeur de NumPiece : on en déduit la valeur de NumProjet.

La pièce est liée à un seul projet.

La cardinalité maximale 1 est du côté de Piece, et la cardinalité maximale N est du côté Projet.

La DF ne permet pas de trouver le nom de l’association : choix du concepteur.

La DF ne permet pas de déduire les cardinalités minimales : choix du concepteur.

Dans notre exemple : la cardinalité minimale de PIECE est « 0 » : la DF est faible.

III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Page 32: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 32

2ème cas : les cibles ne sont pas des sources, asso N-N entre deux entitésExemple :

NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet

NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp

NumSecuEmp, NumProjet _ DatedebutAffect, DateFinAffect

III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Page 33: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 33

3ème cas : des cibles peuvent être des sources, asso N-N qui comporte une CIFExemple :

NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet

NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp

NumFeuilleAchats _ DateFeuilleAchats

NumProjet(préparateur), NumSecuEmp _ NumFeuilleAchats

Les 3 premières DF déterminent les entités PROJET, EMPLOYE, FEUILLE_ACHATS Comme NumFeuilleAchats est cible : cette entité est la cible de la CIF

III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Page 34: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 34

4ème cas : certaines sources ne sont pas sources dans d’autres DF, asso N-N qui comporte une CIFExemple :

On reprend l’exemple précédent : on considère maintenant que DateFeuilleAchats comporte uniquement le jour et le mois ; l’année doit être stockée dans une autre information.

NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet

NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp

NumFeuilleAchats _ DateFeuilleAchats

NumProjet(préparateur), NumSecuEmp, année _ NumFeuilleAchats

III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Page 35: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 35

III-15 Cas pratique MCD

On détermine les informations concernant : - les constituants - les partenaires - les messages du MCC et MCT

Pour chaque élément : choisir une mnémonique

Construire la couverture minimale en 4 étapes :

1- Déterminer les éléments sources : leur connaissance permet de déterminer les autres éléments.

2- Ecrire les éléments cibles des dépendances fonctionnelles

3- Ecrire les DF ayant comme source des combinaisons d’éléments

4- Ecrire les DF entre les éléments sources

On détermine les associations à partir des DF entre les éléments sources (cf n° 4) : La source de la DF correspond à l’entité qui porte la cardinalité maximale 1 La cible de la DF correspond à l’entité qui porte la cardinalité maximale N

On rassemble toutes les entités sur un même schéma

On complète : cardinalités minimales et noms des associations à partir des annexes

Page 36: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 36

I- Les éléments d’information manipulés au sein du SI

II- La détermination des éléments sources

* nom > prenom, dateNaiss, adresse, CodePost, ville, email, telPort, telFixe, licence

* nomGrade > themeGrade

* poids > catPoids

* nomMed > adresseMed, codePostMed, villeMed, telMed

* ageFed > catAge

III-15 Cas pratique MCD : Association sportive

Page 37: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 37

III- Les associations existant entre les entités

* ADHERENT « EST SUIVI PAR » MEDECIN : • Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1 (médecin obligatoire et un seul)• Côté médecin : Cardinalités 1 ; N (s’il est inscrit dans le fichier : il a au moins un patient à

plusieurs)

* ADHERENT « POSSEDE » GRADE : • Côté adhérent : Cardinalités 0 ; 1 (l’adhérent peut ne jamais avoir été licencié dans un club)• Côté grade : Cardinalités 0 ; N (un grade donné peut n’avoir aucun représentant)

* ADHERENT « PESE » POIDS : • Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1 • Côté poids : Cardinalités 0 ; N

* ADHERENT « EST AGE DE » AGE : • Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1 • Côté âge : Cardinalités 0 ; N

III-15 Cas pratique MCD : Association sportive

Page 38: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 38

III-15 Cas pratique MCD : Association sportive

Page 39: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 39

MCD

Page 40: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 40

Modélisation Merise

Le niveau

Organisationnel

Page 41: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 41

Le MOT est établi à partir du MCT en répartissant les opérations conceptuelles entre les différents postes de travail.

Le découpage en postes de travail Il s’agit de découper l’entreprise en unités d’organisation Ces postes de travail sont :

les moyens humains et matériels, Le travail à effectuer

Concernant les moyens humains : Une personne peut être affectée à un poste, Une personne occupe plusieurs postes, Un poste est occupé par plusieurs personnes.

Concernant le travail à effectuer : Une opération est prise en charge par un seul poste de travail, Une opération est prise en charge par plusieurs postes de travail

La notion d’opération organisée Les opérations conceptuelles du MCT sont réparties sur les postes et deviennent : « organisées ». Il n’existe pas nécessairement une correspondance entre une opération conceptuelle et un poste de travail

d’où différents cas de figure : Une opération conceptuelle correspond à une opération organisée, Une opération conceptuelle peut être découpée en plusieurs opérations organisées, Plusieurs opérations conceptuelles peuvent être regroupées en une opération organisée

III-16 Modèle Organisationnel des Traitements MOT

Page 42: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 42

La représentation graphique La représentation graphique est telle que le temps s’écoule de haut vers le bas Le modèle est découpé en colonnes qui correspondent chacune à un poste de travail ou un partenaire Ensuite on place les différentes opérations organisées dans les bonnes colonnes Les opérations organisées sont représentées selon le même formalisme que celui utilisé pour les

opérations conceptuelles Les opérations organisées peuvent être découpées en tâches de deux types :

Les tâches hommes Les tâches machine S’il n’y a pas de message interne à un poste : les tâches organisées doivent être regroupées

La modélisation d’une période de déclenchement Si une opération organisée se déclenche de façon périodique : on modélise par le « trapèze » avec le nom

de la période indiqué à l’intérieur

III-16 Modèle Organisationnel des Traitements MOT

Page 43: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 43

Objectif du MOD Il s’agit de maîtriser les redondances d’informations entre les différents postes de travail, Dimensionner les moyens informatiques à mettre en place au niveau des différents postes Il s’agit de construire les « vues » du MCD Exemple : le responsable des stocks a juste besoin de voir la liste des éléments dans le stock sans se

soucier des informations concernant la paie des employés qui elle, doit être accessible au gérant. Le choix de cette vue a des conséquences sur d’autres décisions :

Aspect sécurité et restriction des accés, Choix des données qui sont laissées sur un serveur central de stockage et celles qui sont copiées vers un

serveur local Choix des éléments informatiques à acheter en fonction de la quantité de données à gérer sur un poste

III-17 Modèle Organisationnel des Données MOD

Page 44: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 44

Objectif du MOC Il existe des échanges d’informations entre les sites, ou sont stockées les données, et des sites où sont

manipulées des données. Il est nécessaire de représenter ces différents sites et les communications qui peuvent exister entre ces sites afin de dimensionner des éléments comme les réseaux ou les systèmes de stockage. C’est l’objectif du MOC.

La notion de site Pour une grande entreprise, un site peut être distant de plusieurs centaines de Km. Les communications entre

sites doivent passer par un réseau d’un opérateur. Si l’entreprise dispose de différents bâtiments : la notion de site peut désigner ses bâtiments. Les

communications s’appuient sur le réseau d’entreprise. S’il n’y a qu’un seul bâtiment : un site est un bureau. Les communications s’appuient sur un réseau local. Dans le cas de petites entreprises avec une seule pièce (ex Start Up) : les sites sont les ordinateurs. Enfin, les sites peuvent désigner différents programmes fonctionnant sur une même machine.

Le stockage centralisé : un seul site pour stocker des données Les autres sites sont des sites de traitement qui accèdent, de façon concurrente, à ce site central pour :

Lire des données (entrées des traitements), Ecrire des données (sorties des traitements)

Avantage : gestion simplifiée car toutes les informations sont concentrées au même endroit Inconvénients :

Nécessité d’un mécanisme d’exclusion mutuelle pour gérer les accès concurrents, Grand dimensionnement pour éviter le goulot d’étranglement (fermes de machine des moteurs de recherche), Si le site central tombe : tout est bloqué (on fait une copie automatique sur un site secondaire).

III-18 Modèle Organisationnel des Communications MOC

Page 45: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 45

La gestion de stockage centralisée avec des caches On copie des vues sur des sites locaux de stockage des données qui peuvent être confondus avec des

sites de traitement afin d’alléger la charge du site central. Deux façons de fonctionner :

Le site de traitement consulte d’abord le site de stockage local (appelé « cache »). S’il ne trouve pas l’information : il accède au site central en dernier recours.

S’il ne trouve pas l’information : c’est le site de stockage local qui consulte le site de stockage central et qui redonne l’information au site de traitement. Le site de stockage local joue le rôle d’intermédiaire.

Avantages : l’utilisation des caches évite le goulot d’étranglement. Inconvénients : nécessité d’un mécanisme de cohérence des copies et d’un mécanisme d’exclusion

mutuelle. Il est possible de mettre plusieurs sites locaux de stockage en cascade : plusieurs niveaux de cache.

La gestion décentralisée Le site central de stockage est remplacé par plusieurs sites de stockage répartis sur le réseau. Les sites sont à la fois « utilisateurs d’informations » et « dépositaires d’informations » : « Peer to Peer ». Nécessité d’un annuaire qui conserve les lieux de stockage. Mise ne place d’un mécanisme de cohérence des copies.

III-18 Modèle Organisationnel des Communications MOC

Page 46: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 46

Modélisation Merise

Le niveau

Logique

Page 47: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 47

La notion de relation Une relation est le lien entre des informations pour former une information plus complexe.

Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece)

La notion de table La relation PIECE est un ensemble d’occurrences que l’on met dans une table :

Chaque colonne correspond à un attribut de la relation, Chaque ligne correspond à une occurrence de la relation, Chaque case correspond à une valeur de l’attribut pour une occurrence donnée de la relation.

Une table est un ensemble d’enregistrements ou « tuples ». Les attributs sont aussi appelés « champs ».

La notion de clés Pour distinguer les enregistrements, on utilise des clés : c’est-à-dire des attributs qui ont une valeur unique

pour chaque tuple et qui permettent de les distinguer les uns des autres. Clé candidate : attributs pouvant être utilisés comme clés Clé primaire : attribut choisi comme clé : il est souligné.

Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece) Clé étrangère : une clé étrangère dans la relation R1 ne sert pas à identifier les enregistrements R1 mais

est utilisée comme clé principale dans une relation R2. On met un # devant l’attribut.

Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece, # numProjet)

PROJET(numProjet, dateDebutProjet, nomProjet)

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 48: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

Les règles de passage du MCD vers MLD Une entité se transforme en relation :

La transformation d’une association 1 _ 1

Soient deux entités : ENTITE1 et ENTITE2, liées par une association ASSOCIE type 1_1. Ces trois éléments sont fusionnés : seul l’attribut6 a été choisi comme clé principale.

02/10/2012 48

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 49: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 49

La transformation d’une association 1 _ N Soient deux entités : ENTITE1 et ENTITE2, liées par une association ASSOCIE type 1, N. Pour transformer cette association : il faut utiliser 2 relations :

1ère relation : ENTITE1 regroupe ENTITE1 et ASSOCIE + clé étrangère = clé primaire ENTITE2 2ème relation : ENTITE2

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 50: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 50

La transformation d’une association N _ N

Construction de 2 relations correspondant aux 2 entités de départ Construction d’une 3ème relation comportant :

2 clés étrangères pointant sur les occurrences issues des 2 entités, Les éventuels attributs de l’association On peut ajouter un nouvel attribut de type numérique composé des 2 clés étrangères

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 51: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 51

La transformation d’une association N _ N avec une CIF Même principe que précédemment mais la clé étrangère de l’entité CIF n’est pas soulignée.

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 52: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 52

La transformation d’une association réflexive On ne s’occupe pas de l’association : on ne prend que l’entité On écrit une clé étrangère = clé primaire avec le nom du rôle de cardinalité N

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 53: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 53

La transformation d’associations multiples Même principe que précédemment.

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 54: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 54

La transformation d’un lien d’héritage On suppose 2 entités A et B qui héritent d’une entité C

1ère méthode : 3 relations

A et B comportent une clé étrangère pointant sur C

A(#attribut1, #attribut2, attribut4, attribut5)

B(#attribut1, #attribut2, attribut6)

C(attribut1, attribut2, attribut3)

2ème méthode : 2 relations

A et B comportent chacune les attributs de C

A(attribut1, attribut2, attribut3, attribut4, attribut5)

B(attribut1, attribut2, attribut3, attribut6)

3ème méthode : 1 relation

Une seule relation correspondant à l’entité C dans laquelle on ajoute les attributs de A et B

C(attribut1, attribut2, attribut3, attribut4, attribut5, attribut6)

III-19 Modèle Logique des Données MLD

Page 55: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 55

Intérêt de la normalisation Il s’agit d’appliquer de nouvelles règles de transformations pour diminuer les redondances. Il existe trois types d’anomalies de stockage :

Insertion : si l’on souhaite stocker

l’info : salaire d’un chaudronnier avec

3 ans d’ancienneté : il est nécessaire

d’avoir cet employé ! Modification : si nous oublions de modifier

le salaire d’un chaudronnier de 1 an d’ancienneté :

La table devient incohérente ! Suppression : si nous supprimons

l’unique enregistrement du chaudronnier de

2 ans d’ancienneté : nous perdons l’info sur le salaire à ce poste

La hiérarchie des formes normales Les modifications nécessaires des relations ont été regroupées par niveau appelées :

« formes normales ».

Le respect d’une forme normale de niveau N implique le respect de la forme normale de niveau inférieur.

III-20 La normalisation des relations

Page 56: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 56

III-20 La normalisation des relations

La première forme normale 1NF

Une relation qui est de première forme normale doit posséder les propriétés suivantes :

Les attributs de la relation sont mono-valués : exemple le prénom, Les valeurs sont atomiques : elles ne peuvent être décomposées en plusieurs sous-valeurs, Les valeurs sont constantes dans le temps

La normalisation par stockage horizontal :

La normalisation par stockage vertical :

Page 57: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

La deuxième forme normale 2NF

Une relation qui est de deuxième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :

La relation est de première forme normale, Il y a une dépendance fonctionnelle totale entre la clé composée et les attributs qui

n’appartiennent pas à cette clé

Soit la relation : COMMANDE (CodeFournisseur, refArticle, DescArticle, Qté)

Il existe une dépendance fonctionnelle où la source est constituée par une partie de la clé :

RefArticle _ article

On obtient deux relations :

COMMANDE (CodeFournisseur, #refArticle, Qté)

ARTICLE (refArticle, DescArticle)

02/10/2012 57

III-20 La normalisation des relations

Page 58: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

La troisième forme normale 3NF

Une relation qui est de troisième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :

La relation est de deuxième forme normale, Il n’y a pas de DF entre des attributs qui n’appartiennent pas à la clé

Soit la relation : COMMANDE (NumCommande, Codefournisseur, refArticle, DescArticle, Qté)

Il existe une dépendance fonctionnelle entre RefArticle et DescArticle et ces deux attributs n’appartiennent pas à la clé

On obtient deux relations :

COMMANDE (NumCommande, Codefournisseur, #refArticle, Qté)

ARTICLE (refArticle, DescArticle)

02/10/2012 58

III-20 La normalisation des relations

Page 59: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

La forme normale de BOYCE CODD (BCNF)

Une relation qui est de forme normale BCNF doit posséder les propriétés suivantes :

La relation est de troisième forme normale, Les attributs, qui appartiennent à la clé, ne sont pas la cible d’une dépendance

fonctionnelle d’attributs n’appartenant pas à la clé

Soit la relation : LISTE_PIECE (piece, descPiece, qté, fournisseur)

Si chaque fournisseur se spécialise dans un type de pièce, cela se traduit par une dépendance fonctionnelle de fournisseur vers pièce.

On obtient deux relations :

LISTE_PIECE (piece, descPiece, qté)

FOURNISSEUR (fournisseur, #piece)

02/10/2012 59

III-20 La normalisation des relations

Page 60: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

La quatrième forme normale 4NF Une relation qui est de quatrième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :

La relation est de forme normale BCNF, Il n’y a pas de dépendances multi-valuées

Exemple : A partir d’un numéro de projet : on peut en déduire plusieurs salariés :

On dit que numProjet multi détermine salarié : c’est une dépendance multi-valuées.

Soit la relation : HABILITATION (nomSalarié, typeTravail, lieu)

Il faut scinder en deux relations :

HABILITATION_TYPE_TRAVAIL (nomSalarie, typeTravail)

HABILITATION_LIEU (nomSalarie, lieu)

02/10/2012 60

III-20 La normalisation des relations

Page 61: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 61

I- Partir du MCD (diapo 39) : écrire la relation correspondante pour chaque entitéExemple : EMPLOYE(numEmp, nomEmp, prenomEmp, adrEmp, cpEmp, villeEmp, telFixeEmp,

telPortEmp, emailEmp, fctEmp)

II- Pour chaque association cardinalités max 1-1 : fusionner les relationsIl n’y a pas d’association 1_1 dans notre exemple.

III- Transformer les associations de type cardinalités max 1-NOn change la relation de cardinalité max 1 : on ajoute une clé étrangère = clé prim. de l’autre relation.

IV- Transformer les associations de type cardinalités max N-NNe concerne pas notre exemple.

V- Modèle relationnel final

III-21 Cas pratique MLD

Page 62: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 62

III-21 Cas pratique MLD

Page 63: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 63

L’outil informatique Le MLT spécifie pour chaque opération organisée :

Le ou les outils informatiques utilisés, La logique d’enchaînement des différents écrans Les outils transactionnels : interagissent avec l’utilisateur par le clavier, la souris, l’écran, l’imprimante Les outils en traitement différé : outils de traitement pas « batch »

L’ergonomie des outils informatiques La mise au point d’une IHM : Interface Homme Machine joue un rôle important dans l’acceptation d’un outil Les masques : La sémantique utilisée, Les widgets : zones de saisies, étiquettes, boutons, listes

La matrice « Etats-Transitions » Lorsqu’une fenêtre est affichée à l’écran : c’est un état du logiciel Les changements d’état constituent la dynamique du logiciel : on parle de transitions. La matrice « Etats- Transitions » représente la dynamique du logiciel sous forme de tableau :

Etat de départ, Evènement déclenchant la transition Conditions à respecter pour effectuer cette transition Etat d’arrivée

La représentation du MLT Les « nœuds » correspondent à des états Les flèches (arcs) correspondent à des transitions

III-22 Modèle Logique des Traitements MLT

Page 64: 02/10/2012 Yrelay - Système dInformation de Gestion Modélisation Merise 1 SYSTÈME DINFORMATION DE GESTION Modélisation par Merise

02/10/2012 64

Le MLC n’existe que s’il y a plusieurs sites.

III-23 Modèle Logique des Communications MLC