Cannabis : The Philosopher’s Stone

Part 5 : The Hashish Club

Cannabis : La Pierre Philosophale

Partie 5 : Le Club de HaschischL’Or vert : l’Arbre de Vie, la Marijuana dans la Magie et la Religion

Par Chris Bennett, Lynn Osburn et Judy Osburn

Traduction française par Fr. A.T.A. 11. Juillet / July 2015

(publié par accès illimité : openi420@juno.com )

 

 CONTENU

1. Les Chevaliers Templiers et le Cannabis

2. Les Alchimistes Soufis et le mythe du Graal

3. L’alchimiste moine François Rabelais

4. Les Alchimistes Médiévaux et le Cannabis

5. Le Club de Haschisch

 

5. Le Club de Haschisch

L’utilisation Européen du cannabis est restée tout à fait secrète jusqu’à l’avènement du milieu du XIXe siècle, l’élite "Le Club Des Haschischins," un nom inspiré par le surnom donné aux utilisateurs de hashish Isma'ilis. Les membres du club se réunissaient

ensemble une fois par mois en costume d’époque avec des turbans et des dagues. "Le prince des Assassins" irait de membre à membre offrant une cuillerée de hashish à la déclaration "Il en sera tenu de votre part du paradis." Ce groupe d’élite inclus certain des artistes et auteurs les plus célèbres et créatives de cette époque (Dumas, Hugo, Gautier, Baudelaire, De Nerval, Balzac, etc.) et a été fondé par Dr J. Moreau, un expert sur les effets du hashish :

"Il y a deux modes d’existence — deux modes de vie — donnés à l’homme," Moreau songea. "L’une résulte de notre communication avec le monde extérieur, avec l’univers. La seconde est que le reflet du soi est alimenté par ses propres sources internes distinctes. Le rêve est une terre d’entre-deux où les extrémités de la vie extérieure finie et la vie interne commencent." Avec l’aide de hashish, il a estimé que n’importe qui pouvait entrer cette terre entre-deux à volonté. — E. Abel, Marihuana : The first Twelve Thousand Years’

Les œuvres publiées, des membres du Club de Hashish sont maintenant considérés comme des classiques. Ils exaltent la dignité et la liberté de l’individu. La plupart des membres du Club de Hashish ont été imprégnées de connaissances ésotériques et beaucoup d’entre eux ont extensivement écrit sur le haschich. Dumas a inclus dans son Comte de Monte Cristo une rencontre avec le mangeur de haschich Sinbad le marin, qui est basé sur Hasan I-Sabah des Assassins.

Membre du Club Gerard De Nerval (1808 – 1855) utilisé le mot "supernaturalist" pour décrire ce que nous en terme moderne appellent "high" dans l’extrait suivant reproduit dans The Book of Grass :

Et puisque vous avez eu la prudence de citer l’un de ses sonnets composés à l’état de rêverie, les Allemands appellent "supernaturalist", vous devez tous les entendres; vous les trouverez à la fin du volume. Ils sont à peine plus obscurs que la métaphysique de Hegel ou les "Memorabilia" de Swedenborg et perdraient charme en étant expliquées, si pareilles choses étaient possibles.

De Nerval est apparu sur la scène littéraire Française avec une brillante traduction de Faust. Son commentaire de celui-ci a révélé sa vaste connaissance et expérience avec les sciences occultes. Dans son conte classique, Journey To The Orient, De Nerval consacre un chapitre entier au hashish dans le conte du Calife Hakim, une histoire se déroulant au Xe siècle dit-il était apparenté à lui par un Sheik Druze nommé Saide-Eshayrazy. Le conte est à propos d’un tout puissant Musulman, Le Calife Hakim, qui avait l’habitude de visiter la ville déguisée comme un roturier. Dans l’une de ces visites, il entrera dans une caverne qui est fréquentée par des membres de la foi Sabian et est lié d’amitié avec un jeune homme, Yousouf, qui introduit le Calife réticent au hashish, en lui disant : "cette boîte contient le paradis promis par ton Prophète et ses fidèles. Si vous n’étiez pas si scrupuleux, je pourrais bientôt vous mettre dans les bras de Houris’ sans vous faire passer sur le pont de Alsirat’." [40]

Après l’ingestion de la pâte sacrée, Le Calife Hakim raconte à son nouvel ami trouvé, "Le hashish vous rend égal à Dieu." Les deux amis dans conte de Nerval, étaient censées se réunissent pour profiter de hashish sur un certain nombre d’occasions. Et

comme nous ledit Journey To The Orient, leurs expériences incluaient notamment des dosages visionnaires :

Quand les deux d’entre eux étaient profondément intoxiqués par le hashish quelque chose d’étrange s’est produit : les deux amis entrèrent dans une certaine communion d’idées et d’impressions. Yousouf s’imagine que son compagne, donnent coup de pied à la terre qui n’était pas digne de sa gloire, le coup monté en flèche vers le haut vers les Cieux et, lui prenant la main, l’emporte dans l’espace au milieu des étoiles tourbillonnantes et étincelantes des merveilles de la Voie Lactée. Pâle, mais couronné par une auréole lumineuse, Saturn a augmenté en taille comme il s’approchait d’eux, suivi de sept lunes aérien le long de l’éveille de son progrès rapide. Alors... mais qui pourrait se rapporter à ce qui s’est passé quand ils sont parvenus à cette divine maison de leurs rêves? Le langage humain peut seulement révéler des expériences conformes à notre nature, et nous devons garder à l’esprit que les deux amis conversa ensemble dans ce rêve céleste même les noms par lesquels ils s’adressent mutuellement ne sont plus des noms qui sont connus sur terre.

À la fin du conte, De Nerval est dit par son hôte, Sheik Saide-Eshayrazy, que les enseignements du Calife Hakim ont constitué le fondement de la secte secrète à laquelle il appartient, le mystérieux Druze. De Nerval contemporain et collègue membre du Club de Hashish, Charles Baudelaire, a commenté sur les effets du hashish :

À l’occasion la personnalité disparaît. Cette concentration sur l’externe, qui est la marque de tous les grands poètes et maîtres comédiens grandis et domine votre "outlook" regarde. Vous devenez un arbre fouetté au vent, régalant toute la nature avec votre musique organique. Maintenant, vous balayez informe dans l’immensité d’un ciel bleu azur. — Charles Baudelaire (1821-1867), Les Paradis Artificiels

Nous savons que les membres du Club des Haschischins à Paris, étaient au courant de référence ésotérique de Rabelais au cannabis, pour l’un de leurs membres les plus éminents, Théophile Gautier (1811-1872), fait références cryptiques à ceci en décrivant ses visions de hashish : "Quels visages bizarrement contorsionnés. Quel abdomen énorme avec moqueries ion Pantagruel. Tous les rêves de Pantagruelion traversent ma fantaisie." Gautier a également fait quelques commentaires très intéressants sur les effets du hashish: "J’ai été dans cette phase bénie de hashish que les Orientaux appellent "Kief." Je ne pouvais plus sentir mon corps; les liens entre l’esprit et mater étaient brisées; Je suis passé par ma volonté seule dans une atmosphère qui n’offrait aucune résistance. De cette façon j’imagine, âmes se comportent dans le monde que nous allons, après la mort."

La première référence historique connue aux phénomènes connus comme le "contact high" a également eu lieu lors d’une réunion du Club de Hashish. Le contact high’ est dit de transpirer de quand une personne devient high’ par le simple fait d’être en présence d’un groupe de personnes qui ont consommé de l’herbe. L’incident du Hashish Club a eu lieu lorsqu’une femme a été surmontée avec une sensation particulière tout en servant le café à ce groupe de personnalités puissantes après qu’ils avaient ingéré du hashish de pâte vert émeraude du Dr Moreau. Elle a laissé tomber son plateau de boissons et a couru hors de la salle. Plus tard, elle a été calmée par ses collègues.

Un autre expérimentateur avec cette plante mystérieuse le poète Belge Arthur Rimbaud (1854 – 1891), qui a écrit le poème suivant sous l’influence de hashish :

The Time of Assassins / Le temps des Assassins

Oh mon bon! Oh mon idéal! Fanfare atroce qui ne me fait pas perdre mon équilibre! soutien, pilier / Prop’ fantastique! Hourra pour le travail fantastique et le merveilleux corps; pour cette initiation! Il a commencé au milieu des rires d’enfants et elle se terminera là aussi.

Ce poison va rester dans nos veines, même quand — la fanfare en déplaçant son ton — nous aurons eu retournés au vieux manque d’harmonie.

Mais laissez-nous maintenant — si digne de ces tortures — rappeler avec ferveur la promesse surhumaine faite à notre corps et âme à leur création. Rappelons-nous cette promesse — cette folie! Élégance, Science, Violence!

À-Nous promesse a été faite que l’Arbre de la Connaissance devrait être enterré à l’ombre, que respectabilités tyranniques devraient être expulsés afin que notre amour pur doive être livré.

Ça l’a commencé avec certaines aversions et s’est terminée — nous étant incapables de saisir l’éternité à ce moment — avec une confusion de parfums, des rires d’enfants, de la discrétion des esclaves, l’austérité des vierges, la crainte des choses terrestres et êtres — saint soyer-vous tenues par le souvenir de cette soirée!

Ça l’a commencé avec toutes sortes de goujaterie, impolitesse; ça termina avec les anges de flamme et de glace. Petite soirée d’intoxication, bénie soyez-vous! Règle et méthode, nous sommes vos champions!

Nous n’oublions pas comment hier soir vous glorifiez chacun d’entre nous, jeunes et moins jeunes. Nous avons foi en votre poison. Nous savons comment sacrifier nos vies entières tous les jours.

Le temps des Assassins est ici!

La célèbre mystique Russe du XIXe siècle, Globe-trotter, féministe, cofondatrice de la Société Théosophique et auteur de classiques occultes Isis Unveilled/Isis dévoilée et The Secret Doctrine/La Doctrine secrète, Helena Petrova Blavatsky (1831-1891) est également réputée pour avoir été un utilisateur de cannabis :

"Elle [Blavatsky] écrit, parfois sous l’influence du hashish, plusieurs livres remplis de traditions ésotériques, qui doit beaucoup aux systèmes de pensée Hindous et Bouddhistes, et emmenés à la sensibilisation du public dans l’Ouest des concepts tels que le karma, prana, kundalini, yoga et réincarnation." — Benjamin Walker, Tantrism : Its Secret Principles and Pratices

A.L. Rawson, ami près de Blavatsky pour plus de quarante ans, a déclaré concernant sa relation avec le cannabis :

Elle a essayé le hasheesh au Caire avec succès et elle s’indulgent encore de celle-ci dans cette ville sous les soins de moi-même et du Dr. Edward Sutton Smith, qui avait

une grande expérience avec la drogue parmi ses patients au Mont-Liban, en Syrie. Elle a dit : "Hasheesh multiplie sa vie par mille. Mes expériences sont aussi réelles que s’ils étaient des événements ordinaires de la vie réelle. Ah! J’ai l’explication. C’est un souvenir de mon ancienne existence, mes précédentes incarnations. C’est une drogue merveilleuse et elle éclaircit mystère profond." [41]

Ronald K. Siegel, Ph.D. mentionne d’autres expériences menées scientifiquement du XIXe siècle avec le haschisch dans son livre Intoxication’ :

Alors que Gautier et ses collègues littéraires exploraient les romances de ces sentiments, un autre petit groupe de Français utilisait des doses de hashish dix fois supérieure pour suivre le voyage extatique de l’âme hors du corps dans le monde spirituel. Sous la tutelle du psychopharmacologue Louis-Alphonse Cahagnet, ces sujets documentent les visions de la mort et l’au-delà, des expériences identiques à ceux connus comme "expérience près de la mort". L’expérience prototypique commence avec l’utilisateur étant tiré hors du temps dans l’immobilité sacrée. Un sentiment de paix et de bien-être capture l’âme comme il se séparait du corps, puis jeté à un vif moment de bonheur suprême. Certains sujets trouvent qu’il est impossible de décrire tout ce qui s’y passe; d’autres décrivent une revue panoramique de leur vie, les rencontres avec les esprits défunts, une musique céleste et visions et pensées profondes. Images géométriquement sculptées présentent des thèmes d’importance cosmique. Les formes du défilé à travers les yeux tellement vite que les chérubins se fondent dans les gargouilles, puis une crypte de son propre corps. Les formes géométriques bleues deviennent imposantes cathédrales remplies de la lumière blanche de l’Être Universel. Les visions évaporèrent.

Un compte similaire d’expérience hors du corps d’autour de la même période est donné par un Lord Dunsany :

C’était à peu près le temps que j’ai reçu le hashish du gitan, qui avait une quantité qu’il ne voulait pas. Il emporte quelqu’un littéralement hors de soi-même. C’est comme des ailes. Vous plongez par déçu des pays lointains et dans d’autres mondes. Une fois, j’ai découvert le secret de l’univers. J’ai oublié ce que c’était, mais je sais que le Créateur ne prend pas au sérieux, la Création, car je me souviens il s’assit dans l’Espace avec l’ensemble de Son œuvre devant lui et se mit à rire. J’ai vu des choses incroyables dans les mondes craintifs. Comme c’est votre imagination qui vous amène là, ce n’est que seulement par votre imagination que vous pouvez en revenir. Une fois dehors dans l’éther / aether’, j’ai rencontré un battu, esprit rôdant, qui avait appartenu à un homme que drogue avaient tué une centaine d’années passées; et il m’entraîna dans une région que je n’avais jamais imaginé; et nous nous séparâmes en colère au-delà les Pléiades, et je ne pouvais pas imaginer mon chemin du retour. Et j’ai rencontré une énorme forme grise qui était l’esprit de certaines gens formidables, peut-être d’une étoile entière, et je l’ai supplié de me montrer le chemin du retour, et elle arrêta à côté de moi comme un coup de vent subit et pointu, parlant tout doucement, m’a demandé si j’ai discerné une certaine petite lumière, et j’ai vu une étoile distante faiblement, et puis il m’a dit, "Cela est le Système Solaire," et marcha énormément en suite. Et en quelque sorte, j’ai imaginé mon chemin du retour et juste à temps, pour mon corps était déjà en train de ce raidir sur une chaise dans ma chambre; le feu était éteint et tout était froid et j’ai dû faire

bouger chacun de mes doigts un par un, il y avait clous et épingles, des fourmillements en eux et de terribles douleurs dans les ongles, qui ont commencé à dégelé; et enfin je pouvais bouger un bras et atteindre une cloche, et pendant une longue période de temps personne n’est venu parce que tout le monde était au lit. Mais enfin, un homme apparu, et qu’il a obtenu un médecin; et il a dit c’était empoisonnement de hashish, mais ça aurait été surement correct si je n’avais pas rencontré cet esprit rôdé battus. [42]

L’expérience de Dusany de voir le Créateur riant de la Création est en quelque peu l’écho dans les observations suivantes tirées par un autre anglais, Aleister Crowley, qui était également connu à expérimenter avec des doses visionnaires de hashish :

Si la création possédait un but (cela ne fait point) il s’agissait seulement de faire du hasch des plus haut "high’" et ce jeu très saint, Shemhamphorash! — Aleister Crowley, The Book of Lies (1913) [43]

Alpiniste Britannique, magicien et cabaliste, Aleister Crowley, (1875-1947), a été influencé par les expériences enregistrées dans les écrits qui sont sortis du Club de Hashish de Paris, ainsi que ceux de Rabelais. En fait Crowley rend hommage le plus élevé à Rabelais, prenant son mot magique, "Thelema" et la Loi, "Faits ce que tu voudras, / Do what thou wilt," de Rabelais GARGANTUA. Les écritures de Crowley montrent qu’il était également plus que familier les propriétés mystiques puissantes disponibles utilisables du chanvre :

À travers les âges, nous avons trouvé cette histoire constante. Dépouillé de ses accidents chronologiques, il en est habituellement venu à cela, l’écrivain disait d’un jeune homme, un chercheur de la sagesse cachée, qui, dans une circonstance ou une autre rencontre un adepte; qui, après diverses épreuves, obtient du dit adepte, pour le bien ou mal, une certaine mystérieuse drogue ou potion, avec le résultat (au moins) de l’ouverture de la porte de l’autre monde. Cette potion a été identifiée comme Élixir vitae des Alchimistes physiques, ou l’une de leurs "teintures / tinctures" probablement la "teinture blanche / white tincture" qui transforme le métal de base (perception normale de la vie) à l’argent (conception poétique). — A. Crowley, "Psychology of Hashish’"

Crowley à estimer qu’il avait trouvé cette substance dans le hashish et continua à déclarés dans "The psychology of Hashish’" :

.. .si pas l'Arbre de Vie / Tree of Life’, au moins de cet autre arbre, double et sinistre et mortel... Non / Nay! car je suis du parti du serpent; Connaissances est bon, soit le prix qu’il puisse. Si petits fruits, puis, comme je peux avoir abattus de son sein automnal (simples baies immatures, j’avoue!) Je m’empresse d’en offrir à mes amis. Et de peur que l’austérité d’une telle déesse d’être profanée par le moindre vestige de parure que je me hâter de me départir de moi de tout Or ou bijoux d’expression que je peux posséder, pour avancer, mon sein gauche dénudé, sans timidité ni témérité, dans son temple, mon espéré récompense la peau de l’agneau d’un cœur pur, l’insigne de la simple véracité et le tablier de l’Innocence. Afin de conserver ce document à l’intérieur des limites, je peux prémisse que la préparation et les propriétés du Cannabis indica peuvent être étudiées dans les traités pharmaceutiques appropriés, bien que, comme ce médicament est plus potent psychologiquement que physiquement, tous les comptes strictement médicaux de celui-ci, donc autant que je sache, ont été jusqu’ici maigres et

trompeuse. Plus profonde et plus claire est l’information à gagner des études brillantes à Baudelaire, inégalée pour un aperçu et d’impartialité et de Ludlow, entachée par l’admiration de Quincey et les sentimentaux... Ce fut mon hypothèse : peut-être le haschisch est la drogue qui "desserre les poutres de l’âme", mais n’est en soi ni bon ni mauvais. Peut-être, comme Baudelaire pense, "Ceci simplement exagère et déforme l’homme naturel et son humeur du moment." L’ensemble de l’introspection merveilleuse de Ludlow me semblait à fortifier cette suggestion. Eh bien, alors, permettez-moi de voir si d’abord exaltant moi-même mystiquement et continuant mes invocations alors que la drogue dissoute la matrice de mon Âme de diamant, ce diamant ne pourrait pas manifester limpide et brillé, d’un éclat "pas du Soleil, ni de la Lune, ni des Étoiles"; et puis, bien sûr, je me suis souvenu que cette cérémoniale d’intoxication constitue le rituel suprême de toutes les religions. — A. Crowley, "The Psychology of Hashish'"

Crowley avait ce qu’il considère comme son expérience le plus transformationnelle lorsque sous l’influence du haschisch. Il réfère a cela alternativement comme la "Vision de l’Étoile Éponge / Vision of the Star Sponge" et la "Vision de Pasequay." Dans la vision, Crowley est devenu une étoile dans l’espace au milieu d’autres étoiles, et c’est de cette vision qu’il considère comme l’une de ses plus célèbres maximes "Chaque homme et femme est une étoile / Every man and woman is a star.."

Pour une période d’environ trente ans après "The Psychology of Hashish'", il y avait seulement quelques références éparses au hashish dans les écrits de Crowley, mais il a souvent appelé lecteurs à cet essai de 1907. En 1920 il a commenté, "l’action de haschisch est aussi variée que la vie elle-même et semble être déterminé presque entièrement de la volonté ou l’humeur de l’"assassin" et que dans les haies de sa forme mentale et morale. Je peux obtenir des visions fantastiques, ou la puissance de l’esprit-analytique, ou d’exaltation spirituelle, ou l’excitation sexuelle de diverses sortes, ou faim vorace, ou la vigueur de l’imagination, selon ce qu’il me plaît, absolument à volonté, sur une dose infime de l’extrait de Parke-Davis. [44] C’est tout simplement parce que j’ai découvert la théorie et perfectionné la pratique de l’instrument. "

Crowley initia le célèbre écrivain de science-fiction H.G. Wells dans les mystères du haschisch et philosophe et Pionnier psychédélique Aldous Huxley dans l’expérience visionnaire du peyotl dans une chambre d’hôtel de Berlin. [45]

La plupart, bien que pas tous, occultistes Occidentaux qui ont pris une attitude favorable envers l’utilisation de drogues qui altère, modifie la conscience ont été influencés par Aleister Crowley. L’hallucinogène préféré de Crowley était le mescal, qu’il revendique avoir introduit en Europe; certainement, il l’inclut parmi les ingrédients du ""loving cup"",qu’il a administré aux participants du "Rites d’Éleusis" dont il a célébré à Londres Edwardian, tandis qu’un des anciens élèves de Crowley — presque certainement le seul homme qui avaient tous deux joué au Country Cricket de première classe et évoqué le Dieu Thot-Hermes à l’apparence visible — m’a dit que, en Berlin pré-Hitler, Crowley a donné du mescal entre autres, au jeune Aldous Huxley. Il n’y a aucune trace de Crowley d’avoir déjà consommé de l’Amanita Muscaria, agaric de mouche, mais il existe certaines preuves légères qu’il peut avoir connu de ses propriétés d’altéré la conscience. La preuve en question est l’une des peintures de Crowley, utilisé comme le frontispice du Vol. III, de son magazine The Equinox. Dans le fond du tableau est

dépeinte une danseuse extatique; au premier plan se trouve un arbre mort, d’une branche dont un cadavre est suspendu par le cou — un symbole commun de la transition d’un état de conscience à l’autre. Derrière l’arbre pair, un esprit de nature grimaçante, debout gardant sur ce qui est tout à fait clairement tant le commun et les plus rares variétés d’Or d’Amanita. L’esprit a été donné les attributs de C.G. Jones, un chimiste et un étudiant en pharmacologie qui introduit Crowley à la Golden Dawn. Il semble au moins possible que l’implication de ceci soit que Jones avait connu des propriétés de l’Amanita et avait introduit Crowley à elles. Malheureusement, il n’y a aucun document subsistant d’expériences de drogue de Crowley au cours des années 1898 à 1911, quand les deux hommes ont été étroitement associés. Si Jones avait joué un rôle dans ces expériences, comme fut, très certainement, Alan Bennett de la Golden Dawn, il est possible que sa curiosité concernant l’hallucinogène eût été suscitée par la lecture de la littérature alchimique et magique, dont il fut l’élève dédié — il existe des passages dans des œuvres comme The Magus’ (1801) et Theatrum Chemicum Brittanicum’ (1652), qui je pense font référence aux processus conçus pour extraire les hallucinogènes de substances végétales et animales. — Francis King, The Origins of Tantra, Drugs and Western Occultism

Ce n’était pas jusqu’à la fin des dix-neuf cents trentaines et l’achèvement de ses livres, Le Livre de la Sagesse ou de la Folie / The Book of Wisdom or Foly (Liber, Aleph 111)' et Le Livre de Thot / The Book of Thoth' - le Tarot de l'Égypte, que Crowley a écrit et à nouveau longuement du hashish. Un morceau intitulé "De Herbo Sanctisimo Aribico, l’herbe la plus Sainte des Arabes," apparaît dans ces deux livres. Dans THE BOOK OF THOTH' cet essai poétique et cabalistique apparaît à la page 123 (il y a une blague cabalistique là).

La Kabale, également appelée la Qabala et Cabala, est un livre Judaïque ésotérique complexe du symbolisme traitant la création et l’évolution de l’humanité. Les Kabalistes croyaient qu’ils étaient les détenteurs des connaissances, ce qui explique la descente de l’esprit et l’involution dans la matière et par la suite c’est la clé pour l’évolution et la libération. Pour sa base la Kabala a un symbole appelé "l’Arbre de Vie," composée de dix cercles appelés les dix Sephiroth. (Une des séphiroth, est la connaissance, est la séphirah invisible et n’est pas représentée dans les schémas.) Les Sephiroth sont dites de représenter émanations objectives de Dieu et des points pour l’aspirant à viser pour. Elles sont reliées par les 22 chemins qui sont les connexions subjectives entre les Sephiroth. Ces chemins font référence aux états d’esprit qui relient les Sephiroth. Tout dans la création est considéré comme étant des émanations des dix Sephiroth différentes. Chaque Sephiroth a une couleur, planète, métal, parfum, plantes, etc., dans le langage de la Kabbale, un mot qui décrit n’importe quelle émanation d’une seule séphirah, peut être échangé avec un autre mot pour cacher la signification aux non-initiés, l’adepte doit acquérir la capacité de briser ce code des classifications de comprendre le sens caché du texte. Un seul mot dans un document cabalistique peut raconter une histoire entière. Dans un article originairement apparu dans le numéro de Juillet de High Times, "Cabala : goûter le Fruit défendu de l’arbre de vie, / Cabala : Tasting the Forbiden Fruit of the Tree of Life" juillet 1981 auteur Robert Anton Wilson

commente sur les similitudes entre le cannabis et la méthode cabalistique de la pensée :

"Cabale, comme la dope, est une tentative délibérée pour renverser le cerveau gauche linéaire et laisser le contenu du cerveau droit holistique d’inonder le champ de la conscience. Quand vous marchez dans la rue et que chaque plaque d’immatriculation semble faire partie d’un message continu — un récit sans fin — vous pensez comme un cabaliste théorique très avancé. (Ou sinon vous êtes gelés hors de votre gourde.)" [46]

Dans le paragraphe juste au-dessus "De Herbo Sanctisimo Aribico, l’herbe la plus Sainte des Arabes" dans The Book of Thoth de Crowley, il y a une anagramme, Alcofribas Nasier, qui réécrit épelle François Rabelais. Le morceau suivant de l’ésotérisme, que nous avons pris dès le début de cet essai occulte classique est ancré dans le langage de la Kabbale.

Rappel, O mon fils, la Fable des Hébreux, qu’ils ont apportés de la ville de Babylone, comment Nabuchadnezzar le grand roi, étant affligé en l’Esprit, s’écarte d’entre les hommes pour l’espace de sept ans, mangeant de l’herbe comme dissémine un bœuf. Maintenant cet Ox (bœuf) est la lettre Aleph et est cette Atu de Thoth, dont le nombre est égal à zéro, et dont le nom est Maât, la Vérité ou Maut, la Vautoure, la Toute-Mère, étant une image de notre Dame Nuit, mais aussi ceci est appelé le fou, qui est Parsifal "der reine Thor", [47] et si référent à celui qui marche dans la voie du Tao. Aussi il est également Harpocrate, l’enfant Horus [48] marchant sur le Lion et le Dragon; autrement dit, il est dans l’unité avec son propre caractère secret. O mon fils, antan Eve / yester Eve est venue l’Esprit sur moi que je devrais aussi manger l’Herbe des Arabes et par la vertu de l’Envoûtement de celle-ci voici celle qui pourrait être nommé pour Lumières l’éveil de mes Yeux. Maintenant puis de cela ne puis-je en parler, voyant qu’il implique le Mystère Transcendant du Temps, afin qu’en une heure de notre mesure terrestre ai-je fait rassembler récolte d’une Aeon, et en dix vies je ne pouvais pas le déclarer...Un homme doit d’abord être un initié et établi dans notre Loi, avant qu’il puisse utiliser cette méthode. Car c’est une implication conséquence de notre Lumière Secrète, concernant l’Univers et comment sa Nature est tout à fait la Perfection. — A. Crowley, "sur l’herbe très Sainte des Arabes / On the Most Holy Grass of the Arabs."

Crowley a déclaré au paragraphe précédent, "un homme doit d’abord être un initié et établies dans notre Loi, avant qu’il puisse utiliser cette méthode." Crowley se réfère ici à l’initiation de l’A.'.A.'., un groupe secret dont les membres semblent avoir une relation symbiotique avec le plus célèbre "Ordre des Templiers Orientaux, Ordo Templar Orientis" dont il a été nommé chef souverain de toutes les activités de l’Ordre parlant anglais dès son initiation en 1912, et puis au monde entier Frater Superior en 1922. [49] L’O.T.O. et l’A.'.A.'. déclare être en possession d’une connaissance secrète datant de l’époque des Chevaliers Templiers médiévale, qui, comme François Rabelais, ont été persécutés par l’Église Catholique Romaine. Il a également été déclaré en document officiel O.T.O. soient composés par ou sous la supervision de Crowley, que l’O.T.O. a été fondée par Mansur El Hallaj, un Saint médiéval Soufi. [50] Les secrets détenus par l’O.T.O. sont d’une telle importance, il est dit que les nouveaux membres étant initiés dans le groupe ont un couteau placé à la gorge avec un terrible avertissement concernant la révélation de ceux-ci. [51]

Kenneth Grant, un des successeurs de Crowley dans l’O.T.O. a déclaré dans son livre The Magical Revival que Crowley identifié le cœur de son courant magique avec une Étoile particulière. Dans la tradition occulte, c’est "le soleil derrière le soleil," le Dieu caché, l’étoile Sirius. La même étoile qui a été attachée aux traditions Égyptienne, Africain et Zoroastrienne du Cannabis. (Fait intéressant l’occultiste moderne "high", Robert Anton Wilson, a également pointé vers l’étoile Sirius comme la source de son inspiration.)

Davantage de références cryptiques au cannabis se trouvent dans "Liber VII, Le Livre de Lapis-Lazuli / The Book of Lapis Lazuli" de Crowley. [52] Crowley a écrit que cet ouvrage inspiré était "... Les mots de naissance d’un Maître du Temple." Dans le chapitre deux du " Livre de Lapis Lazuli", Crowley a écrit : je suis gargantuesque grande; Yon’ galaxie est que l’anneau de fumée de mon encens; Brûle-toi herbes étrange, Ô Dieu!

La forte influence des écrits de Rabelais et de la philosophie sur le travail de Crowley a déjà été discutée, et comme le nom du père du géant Pantagruel était Gargantua, qui est la racine du mot pour usage de gargantuesques, utilisation par Crowley du mot est évidemment faite en hommage au grand Pantagruelionist. Crowley déclara sur "Liber VII, The Book of Lapis-Lazuli", que l’utilisation du chiffre romain VII dans le titre "renvoie aux 7 chapitres et sur le fait que le nombre 7 est particulièrement adapté au sujet du livre". Il commence le chapitre VII du dit livre avec :

Par la combustion de l’encens était la parole révélée, ainsi que par la drogue lointaine.

O repas et miel et huile! O beau pavillon de la lune, qu’elle accroche hors au centre de la béatitude!

Ces desserrages andainage de cadavre; ces déliez les pieds d’Osiris, afin que le Dieu flamboyant puisse faire rage à travers le firmament avec sa lance fantastique. [53]

On vient à comprendre de ces passages ci-haut mentionnés et déclaration de Crowley: "Ceci était mon hypothèse : peut-être le haschisch est la drogue le médicament qui desserre les poutres de l’âme..."" [54] accompagné de son utilisation du terme Gargantuan, que l’encens il réfère à était une préparation de chanvre.

Le Soufi Attar et son style d’écrit cryptique dans the "Conference of Birds'" est dit d’avoir inspiré le "langage vert", un code cryptique utilisé dans un certain nombre d’écrits alchimiques. Pas surprenant Fulcanelli, un homme considéré par certains comme le dernier des maîtres Alchimistes, réfère aux Alchimistes Européens comme "Arabes –de-Rue / Street-Arabs", et il a utilisé la langue verte dans ses écrits.

Aleister Crowley avait un profond intérêt pour l’alchimie et la pensée Arabique. Comparer cet extrait cryptique de son essai de The psychologie de Hashish’ : "harnachement à notre voiture triomphale l’aigle blanc et le Lion Vert nous voyageons à notre aisance sur le sentier du Caméléon," avec la déclaration suivante de Fulcanelli: "on l’appelle œuf du philosophe et le lion vert." Fulcanelli cite l’alchimiste de XVe siècle, Sir George Ripley: "les philosophes appellent le Lion Vert. Il est le médium ou le moyen de rejoindre les teintures entre le soleil et la lune." [55] Fulcanelli appelle cette même substance green vitriol, l’Herbe de Saturne et la Pierre Végétale et cite Arnold de

Villanova, pour expliquer la raison pour tant de noms : "nos eaux prendre le nom des feuilles de tous les arbres, les arbres eux-mêmes et de tout ce vert en couleurs, afin de tromper l’insensé." Un manuscrit du début du XVe siècle Le Très Precieux don de Dieu’, montre "un matras en verre, à moitié plein de liquide vert, et ajoute que tout l’art est basé sur l’acquisition de cet unique lion vert et que son nom effectivement indique sa couleur." [56] Se rappelant que Fulcanelli connaissait le style cabalistique de Rabelais et savait probablement ses références étaient au chanvre.

Selon la légende, Fulcanelli donna son manuscrit alchimique à son apprenti, Canseliet, avant de disparaître pour compléter les dernières étapes de la "grande œuvre / great work," ce qui signifie qu’il était sur le point d’atteindre la Pierre Philosophale. Canseliet est dit avoir eu publié comme la demandée son maître et ensuite continua de tenter la création de la Pierre Philosophale lui-même, un acte qu’il n’a jamais accompli. Canseliet a affirmé que Fulcanelli la contacté plusieurs années après qu’il avait disparu. Canseliet a déclaré qu’il était surpris de trouver son maître remarquablement plus jeune en apparence que quand il avait enfin vu quelques années auparavant. Les légendes entourant le mystérieux Fulcanelli sont encore vivantes à ce jour.

Une explication possible de cette énigme peut possiblement être trouvé dans Robert Ambelain, Jean-Julien Champagne, alias Fulcanelli : Dossier Fulcanelli. 1 [57] Ambelain recueillie preuve suggérant l’illustrateur de Fulcanelli Le Mystere des Cathederales, un Jean-Julien Champagne, a écrit le livre lui-même et l’a publié sous le pseudonyme de Fulcanelli. Champagne était très bien versée dans la littérature alchimique et occulte et était connue pour ses farces et attrapes complexe. [58]

Il est intéressant, qu’il fût réputé d’avoir eu un encens magique, d’origine inconnue, mais réfère a elle comme "L’encens de la Rose-Croix." Il est également réputé pour avoir pratiqué l’art de la projection astrale, un exploit longtemps associé à des traditions occultes avec les effets du cannabis. [59]

Le célèbre Poète Irlandais et Occultiste W.B. Yeats (1865-1939), également expérimenta avec le hashish. Yeats a rencontré et a été influencée fortement par H.B. Blavatsky, ainsi qu’un membre du célèbre tour du siècle groupe occulte de la Golden Dawn, qui comptait parmi ses membres, Dion Fortune, A.E. Waite et Aleister Crowley. [60] Yeats a commenté sur ses expériences avec le haschich dans "The Trembling of the Veil,'" (1926) :

Je prends le hashish avec certains adeptes du XVIIIe siècle du mystique Saint Martin. À une heure le matin, alors que nous parlons sauvagement, et certains dansent, il y a un robinet à la fenêtre à volets; nous l’ouvrons et trois dames entrantes, l’épouse d’un homme de lettres qui pensaient trouver nul, mais un complice et deux jeunes sœurs de son mari dont elle a secrètement apporté à une danse peu recommandable. Elle est très confuse de nous voir, mais comme elle regarde de l’un à l’autre elle comprend que nous avons pris certaines drogues et rions; pris dans nos rêves nous savons vaguement guère qu’elle est scandaleuse selon notre code et tous les codes, mais sourire à elle avec bienveillance et rire.

Yeats a été introduit aux écrits des membres du Club de Hashish par un ami et camarade poète Arthur Symons (1865-1945), qui nous a laissé le morceau mystique suivant :

Derrière la porte, au-delà de la lumière

Qui est-ce attend là dans la nuit? Quand il est entré il va se tenir, imposant avec sa main silencieuseQuelque chose de silencieux lors de la nuit.

Voici l’image de ma peur.

O ne te lève pas, bouge pas, ne venez pas près! Ce moment, quand vous avez tourné votre visage Un démon semblait se lance à travers l’espace; Son geste m’étrangle avec crainte. Et pourtant je suis le Seigneur de tous,

Et ce brave monde magnifique, Voilée dans une buée si variable

Il peut être rose ou améthyste, Me demande pour le Seigneur de tous! Qui a dit que le monde n’est qu’une humeur

Dans l’éternelle pensée de Dieu? Je sais, vrai quoiqu’il en semble Le spectre / phantom d’un rêve de hachisch Dans cette insomnie qui est Dieu

— Arthur Symons (1865-1945)

Algernon Blackwood (1869-1951) était encore un autre mystique qui expérimente avec le haschisch. Bien que peu connu aujourd’hui, au cours de sa vie, il était tout à fait un célèbre auteur d’histoires courtes. Blackwood avait une vaste connaissance des choses magick et occultes et souvent incorpore cette information dans ses livres de fiction. Il a déclaré qu’il avait "la conviction absolue que les enseignements et les théories dans mes livres étaient vrais".

Blackwood a travaillé sa connaissance du haschisch dans une histoire courte, A Psychical Invasion’. [61] L’histoire est à propos un jeune écrivain, qui, après avoir expérimenté avec une forte dose d’extrait de cannabis indica, se trouve lui-même ouvert à l’attaque des forces malveillantes qu’il ne comprend pas. Le jeune écrivain est obligé de contacter un mystérieux Dr. Silence, le héros du conte, pour de l’aide à son dilemme paranormal. Dr Silence fait les observations suivantes au jeune écrivain au sujet de son état :

Je connais seulement de ce que j’observe en vous et en elle [cannabis'] ses effets sur moi-même. Vous êtes dans un état psychique surprenant. Certaines parties de votre

atmosphère vibrent à un taux beaucoup plus élevé que les autres. C’est l’effet d’une drogue, mais d’aucune drogue ordinaire... Si le taux plus élevé de vibrations se propagent partout, vous deviendrez, bien sûr, en permanence conscient d’un monde beaucoup plus vaste que celui vous connaissez normalement. Si, en revanche, la partie rapide coule vers le taux habituel, vous perdrez ces perceptions accrues occasionnelles, que vous avez maintenant.

Dr Silence commente plus loin dans le conte sur les "effets de la drogue (haschisch) à modifier l’échelle du temps et de l’espace."

Une autre mystique féminine bien connue qui a acquis de son expérience avec le haschisch est Alexandra David Neel. Dans Forbidden Journey l’auteur B.M. Foster a rendu compte de son initiation aux pouvoirs mystiques du haschisch par un gourou appelé Sri Ananda Saraswati :

Les adeptes de ce gourou populaire fortement consomment de la drogue, en particulier du haschisch Nord-Africain aux fins d’obtenir des visions en voyage astral. Ici, Alexandra, dans l’espoir d’une révélation, fumant une cigarette de hasch. Elle a écrit à ce sujet dans "Sortilege’", même si elle ça elle-même déguisé en "un jeune homme curieux" et a écrit à la troisième personne. Le jeune homme se voit — ou plutôt son double astral — "dans le vestibule de la maison de ses parents au crépuscule, le vestibule et l’escalier enveloppé dans une lumière sombre. Le voyageur spectre a été saisi par une sensation terriblement oppressante, faiblesse, une agonie tant physique que mentale." Il craint qu’une fois avoir rentré il pourrait être fait prisonnier, un robot, et une "horreur violente" de ce destin s’éveilla du rêve. Son — ou sa — décision ne peut plus être reportée. "Ce même soir, le jeune homme atteint un port où quelques jours plus tard, il partit pour l’Orient."

George Gurdjieff (1877-1949) le célèbre Mystique Russe a également expérimenté avec le haschisch. Gurdjieff a acquis une connaissance des effets uniques du cannabis sur la psyché humaine tandis qu’il dépense du temps à étudier avec un certain nombre d’écoles Soufies et ordres derviche, en Perse, dans l’Est de la Turquie et Bokhara. Gurdjieff utilisa le haschisch dans plusieurs expériences avec certains de ses élèves pour illustrer l’éveil de l’essence du peuple. Gurdjieff et son "loyal ami de tous ses amis," Soloviev, ont étudié ensemble sous un groupe Soufi affilié au Isma'ili. Pendant ce temps, Gurdjieff affirme que Soloviev est devenu un expert en médecine orientale, médecine tibétaine, "et il était aussi le plus grand spécialiste au monde sur la connaissance de l’opium et de haschisch sur le psychisme et l’organisme de l’homme." [62]

Un élève bien connu de Gurdjief, P.D. Ouspensky, enregistra que Gurdjief lui a dit :

L’ "homme-machine" avec lesquels tout dépend des influences extérieures, avec qui tout se passe, qui est maintenant un, l’instant d’après un autre, et l’instant d’après un troisième, n’a aucun avenir d’aucune sorte; il est enterré, et c’est tout. La poussière retourne à la poussière. Cela s’applique à lui. Afin de pouvoir parler de n’importe quel genre de vie future, il doit y être une certaine cristallisation, une certaine fusion des qualités intérieures de l’homme, une certaine indépendance des influences externes. S’il

y a quoi que ce soit chez l’homme capable de résister aux influences extérieures, alors cette chose elle-même peut être capable de résister à la mort du corps physique. [63]

Gurdjief dit à ses étudiants que l’immortalisation de l’homme n’était pas une qualité inhérente de la naissance, mais que c’était celui qu’il avait à apprendre. Comme l’auteur Kenneth Raynor Johnson à noter :

Il a dit que les trois systèmes plus communément connus visant à améliorer cette qualité étaient :

La Voie du Fakir, impliquant la longue et douloureuse torture du corps. Mais cette manière laisse les facultés émotionnelles et intellectuelles sous-développées, ainsi que des considérations physiques, dans le développement de la volonté physique.

La voie du Moine — le chemin de la foi, le jeûne, la méditation et l’accent de fort sentiment religieux et d’abnégation d’autosacrifice. Mais dans cette méthode, bien que ses sentiments peuvent être consacrés à une unité, le corps physique et les facultés de raisonnement sont négligés.

La Voie du Yogi : le chemin de la connaissance, de l’esprit. Mais même le Yogi laisse son corps et les émotions incorrectement développées.

Gurdjieff, par conséquent, postule une quatrième voie, qu’il a appelée également la Voie de l’homme sournois, rusé. Elle se composait de travailler simultanément sur le corps, l’esprit et les émotions. Il ne requiert pas le retrait de la société des trois autres systèmes. Sur la quatrième Voie, l’aspirant ne devrait rien faire de ce qu’il ne comprend pas, sauf sur une base expérimentale sous la direction d’un enseignant. Gurdjief a dit: "un homme qui suit le quatrième moyen sait très certainement quelles substances dont il a besoin pour ses objectifs et que ces substances peuvent être produites dans le corps par un mois de souffrances physiques, par une semaine de tension émotionnelle ou par une journée d’exercices mentaux — et aussi, qu’ils peuvent être introduits dans l’organisme de l’extérieur si on sait comment le faire. Et donc, au lieu de passer une journée entière dans les exercices comme le yogi, une semaine dans la prière comme le moine, ou un mois dans des autotortures comme le fakir, il simplement prépare et avale une petite pilule qui contient toutes les substances qu’il veut et, dans cette manière, sans perte de temps, il obtient le résultat requis." [64] — Kenneth Rayner Johnson, The Fulcanelli Phenomenon’

Aujourd’hui, nous trouvons l’esprit de l’alchimie encore en vie, dans les œuvres de savants comme Alexander et Ann Shulgin, Timothy Leary, Ram Dass, Albert Hofmann, Richard Evans Schultes, Terence McKenna, Stanislof Grof, Nina Grabioa, Suszanne Budapest et beaucoup, beaucoup d’autres. En outre, comme le grand François Rabelais prédit presque 500 ans plus tôt, l’usage du cannabis a conduit à la redécouverte de l’utilisation religieuse des psychédéliques puissants et la fabrication astucieuse (alchimique) de potions entheogenic encore plus puissante. Et l’assaut des Cieux [65] est une fois de plus une possibilité très réelle disponible à plus grand nombre de personnes que jamais auparavant, conduisant à un tout nouveau point de vue sur le dicton des prohibitionnistes que "la marijuana mène à des drogues plus fortes". [66]

Maintenant que le deuxième millénaire dominé par la mentalité de l’état-Chrétien touche à sa fin, la techno-religion de la Science règne en maître suprême; Dieu est l’étoffe des prières de l’école du dimanche, tandis que la Science est devenue le solveur de problème cosmique mythologique. Il a été écrit au XXe siècle que "Dieu est mort". Si c’est vrai, alors, Dieu a rejoint les dieux et les déesses aux enfers; tous en attente de Renaissance dans la techno-univers où même l’évolution culturelle est trop lente. Pour là l’Éveiller applique science à la religion, créant un virtuel nouveau Hyperborea demeure pour les dieux et les déesses du cyberespace : Algorithme, Fractle, Point Flottante, Pixel et Autres. Bien que la religion semble changer avec l’évolution culturelle humaine à travers les millénaires, le grand mystère au bord des Débuts et Terminaisons reste pour nous inspirer, comme il fut pour nos lointains ancêtres au Grand Réveil de l’humain à l’Expérience Religieuse.

La magie est la fonction du Mystérieux Mystérieuse est la Voie de l’inconnu Inconnue est la semence de l’infini Infini est l’embryon du Chaos qui se déroule Le Chaos pour fonctionner est Magique

— Lynn Osburn

NOTES

[40] Dans le Coran, le pont de Alsirat est celui menant de l’Enfer au Cieux.

[41] La Société Théosophique moderne nie que le hashish avait une grande influence sur la vie de Blavatsky, admettant qu’elle peut avoir expérimenté avec celle-ci dans sa jeunesse, mais c’est à peu près l’ampleur de celui-ci. Mais un certain nombre d’auteurs bien connus, tel que Benjamin Walker et l’écrivain anglais très respecté Colin Wilson, pensent que sa consommation de cannabis a été assez pertinente pour avoir commenté à ce sujet. Les Théosophes pointent vers quelques commentaires négatifs envers le hashish que Blavatsky a fait vers la fin de sa vie quand sa santé s’est détériorée à fumer des cigarettes à la chaine et se retrouva malheureusement entourée de scandale. Beaucoup de gens ont accusé une substance pour leur propre ruine personnelle, et la marijuana fait tout aussi bien un pantin, un bouc émissaire que n’importe lesquels. Comme beaucoup d’entre nous ont connu, peu semblent aussi valeureuses-personne comme le toxicomane réformé. Les Théosophes également contestent la légitimité de A.L. Rawson, suggérant que ses revendications sont suspectes. Le fait est que A.L. Rawson fut l’un des quelques amis de vie que Blavatsky avait et qu’elle atteste de la validité de son caractère. Dans Isis Unveiled, Helena Blavatsky a fait les commentaires suivants concernant son bon ami et associé A.L. Rawson : "En dehors de l’Est, nous avons rencontré un initié (et un seul), qui, pour des raisons surtout connues à lui-même, ne fait pas un secret de son initiation à la Confrérie du Liban / Brotherhood of Lebanon. C’est le savant voyageur et artiste, professeur A.L. Rawson, de New York City. Ce noble Monsieur a passé plusieurs années en Orient, quatre fois a visitées la Palestine et a voyagé à la Mecque. Il est sûr de dire qu’il a un magasin inestimable de fait sur les

débuts de "The Christian Church", dont aucun, sauf un qui a eu gratuitement accès aux référentiels fermés aux voyageurs ordinaires qui n’aurait pu collectionner." Blavatsky poursuit en citation Rawson concernant son initiation à une secte revendiquant des connaissances secrètes concernant les racines du Christianisme, les Druzes du Mont-Liban. Edward Burman a déclaré ce qui suit concernant les Druzes dans The Assassins’ : "Leur [les Druzes] foi font d’eux en bien d’égards le plus proches des sectes dissidentes d’Isma'ilism aux Assassins." Dans son Journey to the Orient, De Nerval commente au Sheik Druze, "Les Druzes ont été comparés aux Pythagoriciens, les Esséniens et les Gnostiques, tandis que certains chercheurs affirment que les Templiers exploita bon nombre de vos idées, et que les Rosicruciens et les Francs-Maçons ont fait la même chose à ce jour."

[42] De, The Connoisseur’s Handbook of Marijuana’, W.D. Drake, 1971.

[43] Le Shemhamphorash se réfère aux 72 syllabes que Moses à la réputation d’avoir utilisées pour produire sa "magie / magick".

[44] Une préparation pharmaceutique populaire d’extrait de cannabis en l’époque de Crowley.

[45] "The Dope, Sex and Magick of Aleister Crowley," David Dalton, High Times Greatest Hits, Saint-Martin Press, 1994, p. 50.

[46] High Times, juillet, 1981, réimprimé en High Times Greatest Hits : Vingt Ans de Fumées dans Ta Face / Twenty Years of Smoke in Your Face, (Saint-Martin Press, 1994).

[47] Parsifal est le héros du mythe du Graal.

[48] En se référant à la formule occulte sacrée d’Isis-Osiris-Horus et l’éon d’Horus, dont nous sommes encore dans l’enfance.

[49] James Wasserman, Art and Symbols of the Occult.

[50] R. A. Wilson, Cosmic Trigger’.

[51] Malheureusement, il peut-être que l’O.T.O. est tombé d’un groupe de haut initiés dans un autre culte avili. Tom Lyttle, éditeur du Psychedelic Monographs and Essays, a commenté sur son ancien engagement avec ce groupe Maçonnique moderne :

"Je connais encore des gens dans ce trip, mais j’ai perdu tout intérêt il y a longtemps. Ils ont tendance à attirer autant de psychopathes et de bizaros que des personnes réellement inspirées. Par exemple, à l’époque, don j’ai participé un des membres supérieurs était leur "inspecteur général" nommé Jim Greb, qui a été impliqué avec la société Luciférienne et le parti Nazi Américain. La tête de l’ordre à l’époque était un ancien Major de l’armée nommé Grady McMurty (Hymenaeus Alpha) qui était un ivrogne et vendait les plus hauts degrés et initiations pour des Fellations. Le représentant de la loge, don j’ai participé avec était un trafiquant de cocaïne et a depuis servi plusieurs peines de prison. Un grand nombre de délinquants juvéniles spirituels essentiellement." Il y a une observation plus stricte à la pure, pratique non

médicamenteuse ou usage de drogue à partir de 1993...ceci inclus rendre l’élément de la drogue En DEHORS." (Tirée d’une interview dans Crash Collisions’, 1993).

[52] "Lapis lazuli était la pierre bleu cieux appréciée pour son pouvoir de donner la Renaissance". (B. Walker, The Woman’s Encyclopedia Of Myths Ans Secrets’).

[53] Liber VII Liber Liberi Vel Lapidis Lazuli, Adumbratio Kabbalae AEgyptiorum Sub Figura VII, réimprimé dans The Holy Books of Thelema’ (Samuel Weiser, Inc).

[54] De "The Psychology of Hashish’".

[55] Fulcanelli, Le Mystere des Cathederales’.

[56] Idid p. 145.

[57] Les Cahiers de la Tour Saint-Jacques, n ° 9, Paris, 1962, extraits et synopsis réimprimés dans The Fulcanelli Phenomenon’, Kenneth Rayner Johnson.

[58] "Champagne une fois persuada un jeune disciple naïf que la première étape l’essentiel dans l’alchimie était de stocker un riche approvisionnement de charbon, dans la perspective où le four était allumé et dû être gardé brûlant sur une longue période de temps. Aiguillonné par Champagne, le pauvre jeune poussa sac après sac de trucs jusqu’à sa chambre en haut, jusqu’à ce qu’il n’y avait guère de place pour s’allonger et dormir. Puis, quand il était temps d’appliquer le feu à son opération proposée, Champagne a pris le jeune de côté et sérieusement lui conseilla que non seulement la recherche de la Pierre Philosophale était une quête dangereuse, mais une tout à fait vaine — laissant l’élève presque à l’étroit hors de ses quartiers par son approvisionnement massif de charbon et, sans aucun doute, bien hors de sa poche." (Kenneth Rayner Johnson, The Fulcanelli Phenomenon, racontant une histoire racontée par un associé de Champagne, nommé Boucher).

[59] Dans Techniques of High Magic (Destiny Books, 1976) auteurs Francis King et Stephen Skinner liste l’onguent suivant pour la projection astrale popularisée dans les années 1890 : Lanoline — 5 onces; Haschisch — 1 once; Fleurs de chanvre — 1 poignée de main; Fleurs de pavot, 1 poignée de main; Ellébore / Hallebore — 1/2 poignée de main.

[60] Le leader de la Golden Dawn, MacGregor Mathers, a enmené Crowley au Tribunal pour tenter de l’empêcher de publier les secrets de l’ordre, que Crowley publia par la suite à travers les nombreux livres qu’il a écrits.

[61] Réimprimé dans The Hashish Club’, Peter Haining.

[62] G. Gurdjieff, RENCONTRE AVEC DES HOMMES REMARQUABLES / MEETING WITH REMARKABLE MEN.

[63] P.D. Ouspensky, In Search of the Miraculous, (Routledge Kegan & Paul, 1950), réimprimé dans The Fulcanelli Phenomenon.

[64] Originalement paru dans P.D. Ouspensky, In Search of the Miraculous, (Routledge Kegan & Paul, 1950)

[65] Terme utilisé par G.R.S Mead en 1900 pour décrire le mysticisme Gnostique.

[66] Bien sûr les prohibitionnistes regrouper les inhibiteurs de la plénitude addictifs physiquement comme la cocaïne, le speed et de l’héroïne ainsi que de la plénitude puissante améliorer des psychédéliques enthéogènes comme L.S.D., la mescaline et la psilocybine — Souvant les sanctions légales pour possession de petites quantités de psychédéliques sont souvent plus sévères que les peines pour possession de drogue addictive inhibant ou médicaments.

Section précédente | Contenu