· web viewde tony gatlif (france, fiction, 2009, 111 min, princes production, france 3 cinéma,...

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Vendredi 29 Janvier 2010 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 . Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Israël et le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yossi Sarid, homme politique et journaliste israélien, jette un pavé dans la mare.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc94 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Vendredi 29 Janvier 2010

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide armé-nien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Israël et le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yossi Sarid, homme politique et journaliste israélien, jette un pavé dans la mare. Il signe dans le quotidien israélien Haaretz, un article où il critique avec force la moralité à géomé-trie variable de l’Etat d’Israël qui utilise la « menace » de la reconnais-sance du génocide arménien au gré de ses relations fluctuantes avec la Turquie. Yossi Sarid termine avec ce constat amer : « Supposons que la Turquie renoue ses liens avec Israël comme par le passé. Et ensuite ? En-suite quoi ? Est-ce que nous renouvellerons notre contribution à la néga-tion du génocide arménien ? ». Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article paru le 24 janvier 2010.

Le MRAP condamne le nouveau saccage d'un cimetière juif en Al-sace Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce communiqué de presse du MRAP ( Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) en date du 28 janvier 2010. "Une nouvelle fois, un cimetière juif a été saccagé et souillé par des inscriptions nazies en Al-sace. Cette action doit être replacée dans son contexte général de déve-loppement de la haine raciste, notamment antisémite ou islamophobe : inscription islamophobes et nazies sur la maison du maire de Strasbourg, sur le véhicule d'un responsable du culte musulman il y a quelques jours, et bien d'autres avant."

Colloque sur l'Alévisme en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le colloque sur les Alévis a commencé au-jourd'hui à Kızılcahamam, en Turquie. Le rapport qui sera rédigé suite au colloque qui devrait durer 3 jours, sera présenté au Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan."

Revue de la presse turque 28.01.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 28 janvier publiée sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Lettre ouverte à M. Denis Bruckmann, de la BnF Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le chercheur Nil Agopoff écrit à Denis Bruckmann, Directeur des collections, Bibliothèque nationale de France (BnF) au sujet du colloque "Le Livre dans l'Empire ottoman et la Turquie contemporaine, acteur de modernité" qui aura lieu à la BnF le mar-di 2 février 2010. Il y rappelle : "Depuis son début, la Saison de la Turquie en France occulte égulièrement le crime imprescriptible de génocide qui fut perpétré à l'encontre des Arméniens en 1915 par le Gouvernement Jeune-Turc de l'Empire ottoman - un génocide pourtant reconnu publique-ment par la France avec la loi du 29 janvier 2001."

Francesco Tataranno : La Tragedia anatolica - Il martirio degli Ar-meni Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information traduite par Georges Festa et publiée sur le site ‘Arme-nian Trends - Mes Arménies’ du 26 janvier 2010. "La Tragedia anatolica - Il martirio degli Armeni [La Tragédie anatolienne - Le martyre des Armé-niens], de Francesco Tataranno, est un essai historique, qui aborde, de ma-nière critique et à l'aide d'un grand nombre de références et différents ren-vois, le drame du peuple arménien et les vicissitudes dont l'Histoire porte le témoignage."

Le Haut-Karabakh s’invite-t-il dans les négociations de paix ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la tra-duction de l'article en anglais de Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 28 janvier 2010. "Au cours de la dernière visite à la région, les Coprési-dents du Group de Minsk ont présenté les principes de Madrid mis à jour aux Présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Les parties seraient au-raient donné leur accord sur le préambule de ce document."

Réaction de la Turquie face au rapport du Parlement européen Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La première réaction de la Turquie concernant le rapport du Parlement européen stipulant « Le retrait des soldats turcs de Chypre », était qu'il « s'agissait d'un développement ne prenant pas en compte les développements »."

Hrant Dink : « Je suis juste, je travaille, mais je ne suis pas turc » A l’occasion du 3e anniversaire de la disparition de Hrant Dink et de la parution posthume de son livre Deux peuples proches, deux voisins lointains , Jacques Bravo, Maire du 9e arrondissement de Paris, les éditions Actes Sud, Reporters Sans Frontières et l’association Pajnel, ont reçu ce 27 janvier, Rakel Dink en la salle Rossini de la Mairie du 9e arrondissement de Paris.

Le chef d’état-major perd patience, et alors ? La révélation du plan Balyoz par «Taraf» a provoqué un véritable séisme politique et médiatique en Turquie, depuis une semaine. Les réactions des autorités militaires ayant été tout sauf convaincantes, le chef d’Etat major a essayé de reprendre les choses en main, en tapant du point sur la table, lundi dernier.

Turquie en Europe : les Français sont les plus opposés Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "Selon un sondage international, les Européens sont partagés sur l’intégration de la Turquie à l’UE. La France est le premier pays à s’y opposer avec plus de 64% de non."

La Suisse n’a pas confirmé la désinformation turque La Suisse s’en tient à sa politique d’aider le processus de rapprochement Arménie-Turquie a annoncé l’agence de presse azérie APA citant le Ministère suisse des Affaires Étrangères.

Un Turc à la présidence de l’Assemblée parlementaire du Conseil

de l’Europe Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "Mevlüt Çavusoglu, qui vient d’être élu à la présidence de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe (APCE), répond aux questions de Today’s Zaman. Il décrit les progrès réalisés par la Turquie, pour laquelle il souhaite une nouvelle Constitution."

Auschwitz: Sarkozy souligne l'importance qu'il attache à la transmission du souvenir Nicolas Sarkozy a assuré son homologue polonais Lech Kaczynski de l'"engagement" de la France en faveur de "toutes les initiatives" destinées "à perpétuer le souvenir du génocide contre le peuple juif" et des victimes "sauvagement assassinées dans les camps nazis", à l'occasion du 65e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau mercredi.

Karadzic veut un nouveau délai pour préparer sa défense L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a affirmé jeudi qu'il réclamerait un nouveau délai pour préparer sa défense, estimant ne pas être prêt pour la reprise de son procès le 1er mars devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

L’impunité militaire turque dénoncée par l’Union européenne Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "La Cour constitutionnelle turque s’oppose à la réforme en vue de permettre des poursuites judiciaires civiles contre les militaires. Cette décision, qui a suscité une vive émotion au sein de l’Union européenne, laisse présager un ralentissement du processus d'adhésion."

L'IPI salue le verdict de la justice européenne sur la censure en Turquie L'Institut international de la presse (IPI) a salué jeudi le verdict de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) condamnant la Turquie pour la censure de divers médias entre 2001 et 2007.

Patrimoine à préserver L'Arménie compte 24 000 sites et monuments historiques qui doivent être inventoriés, étudiés, restaurés et préservés. "Depuis quarante ans, jamais l'Arménie n'a abordé le problème de la sauvegarde de son patrimoine, ni sur son territoire ni dans les quatre pays voisins (Turquie, Azerbaïdjan, Géorgie et Haut-Karabakh [autoproclamé indépendant et à majorité arménienne]).

"La France n’abandonne pas le Darfour" - Tribune de Bernard Kouchner parue dans "Le Point" Les intellectuels ont le devoir d’alerter l’opinion publique sur les responsabilités de l’Etat, surtout en matière de politique étrangère et de droits de l’Homme. Bernard-Henri Lévy l’a fait, avec son brio habituel, dans le Point du 13 janvier.

Le Premier Ministre du Pays de Galles a reconnu le Génocide des Arméniens Hier, jour commémoratif de l’Holocauste, deux ans exactement après la profanation du Monument du génocide Arménien à Cardiff, le premier mi-nistre du pays de Galles (travaillistes), Carwyn Jones a reconnu le Géno-cide des Arméniens.

Israël fustige l'Iran lors de la commémoration de l'Holocauste A l'occasion de la Journée internationale de commémoration de l'Holo-causte, les dirigeants israéliens ont qualifié l'Iran de menace pour le monde entier et affirmé que le peuple juif ne serait plus jamais victime d'un régime fanatique.

Ankara demande des garanties à l’Arménie sur les protocoles En dépit des assurances prodiguées par l’Arménie selon lesquelles l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’affectera pas le processus de ratification des protocoles turco-arméniens, la Turquie demande à Erevan une garantie écrite sur ce point.

Arménie-Etats-Unis: rencontre entre les chefs de diplomatie des deux pays Le chef de la diplomatie arménienne Edouard Nalbandian et son homo-logue américaine Hillary Clinton ont discuté des relations turco-armé-niennes lors d'un entretien à Londres jeudi soir, a annoncé vendredi le ser-vi

Les coups d’Etat appartiennent au passé, affirme le chef de l’ar-mée turque Le chef d’état-major des armées turques a déclaré lundi que les coups d’Etat "appartenaient au passé" en Turquie, un pays où les militaires ont déposé quatre gouvernements depuis 1960.

CPI: Inculper Bachir de "génocide"? La Cour pénale internationale (CPI) dira s'il convient d'inculper le président soudanais de génocide au Darfour. Omar Hassan al Bachir a déjà été incul-pé pour crimes de guerre en mars 2009 par la CPI.

Sarkis Hatspanian demande une autorisation de sortie suite au décès de son père Sarkis Hatspanian, citoyen français condamné à 3,5 ans de prison, peine qu’il purge à Erévan, vient d’apprendre le décès de son père qui résidait

en Allemagne. Il a demandé une autorisation de sortie pour une durée de sept jours afin de pouvoir se rendre aux obsèques. Il est dans l’attente d’une réponse concernant cette autorisation demandée dès qu’il a appris ce décès.

Darfour: le chef de la Minuad ne veut pas que les négociations s'éternisent Le nouveau chef de la mission des casques bleus au Darfour, le Nigérian Ibrahim Gambari, a exprimé jeudi le souhait de parvenir rapidement à la paix dans cette région, craignant que les négociations ne s'éternisent comme au Proche-Orient.

INFOS COLLECTIF VAN

Lettre ouverte à M. Denis Bruckmann, de la BnF

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le chercheur Nil Agopoff écrit à Denis Bruckmann, Directeur des collections, Bibliothèque nationale de France (BnF) au sujet du colloque "Le Livre dans l'Empire ottoman et la Turquie contemporaine, acteur de modernité" qui aura lieu à la BnF le mardi 2 février 2010. Il y rappelle : "Depuis son début, la Saison de la Turquie en France occulte égulièrement le crime imprescriptible de génocide qui fut perpétré à l'encontre des Arméniens en 1915 par le Gouvernement Jeune-Turc de l'Empire ottoman - un génocide pourtant reconnu publiquement par la France avec la loi du 29 janvier 2001."

Monsieur Denis Bruckmann, Directeur des collections, Bibliothèque nationale de France (BnF) http://www.bnf.fr/

Monsieur le Directeur,

Le mardi 2 février 2010 aura lieu à la BnF le colloque "Le Livre dans l'Empire ottoman et la Turquie contemporaine, acteur de modernité" http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/journee_etude_1273.htm dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009-mars 2010).

Depuis son début, la Saison de la Turquie en France occulte régulièrement le crime imprescriptible de génocide qui fut perpétré à l'encontre des Arméniens en 1915 par le Gouvernement Jeune-Turc de l'Empire ottoman -un génocide pourtant reconnu publiquement par la France avec la loi du 29 janvier 2001.

Dans la programmation de la Saison, il y a escamotage thématique de l'organisation de ce nettoyage ethnique de la population autochtone de

l'Arménie occidentale qui se trouvait dans l'Empire ottoman. De nombreuses communautés arméniennes du Kurdistan, de l'Anatolie et de la Thrace furent aussi éradiquées. Sémantiquement, on cherche à construire une non-existence de l'extermination d'un million et demi de civils innocents.

Omissions intentionnées, non-dits, mutismes, minimisations, édulcorations, distorsions, sont les approches et les méthodes employées par des conférenciers de la Saison -en particulier par ceux qui sont des fonctionnaires officiels de l'appareil administratif et diplomatique de l'État turc. Ainsi les témoignages des consuls étrangers dans l'Empire ottoman à l'époque ne sont pas pris en compte. Il en est de même pour les récits des rescapés de 1915 qui ont été aussi publiés dans les journaux dès 1916 et qui font partie d'une riche bibliographie dans beaucoup de langues.

Actuellement, il se passe comme si on présentait l'histoire du Sud des Etats Unis d'Amérique et que l'on ne fasse pas état de l'esclavage avant la Guerre de Sécession ! Comme si on dissertait sur l'Afrique du Sud en occultant son passé d'Apartheid, que l'on omettait (intentionnellement ou non) de tenir compte de l'historiographie de ses nations africaines autochtones vivant en proximité et que l'on minimise le rôle de ses communautés métisses dans les quartiers.

C'est ce qui est en train de se passer avec la Saison de la Turquie en France. Ses expositions et ses conférences sont conçues et présentées avec une approche opérant en apartheid historiographique à l'encontre de l'historiographie arménienne dans l'Empire ottoman ou en Turquie kémaliste : aussi bien pour l'Arménie occidentale que pour les communautés arméniennes dans les villages ou villes d'Anatolie ou de Thrace. Les citoyens français et la Bibliothèque nationale de France n'ont pas à participer à de telles compromissions politico-historiques liées à la Realpolitik de la Commission européenne à Bruxelles.

Ainsi, à l'occasion de ce colloque et au delà du déni bétonné de l'État turc à Ankara, il serait intéressant, Monsieur le Directeur, d'avoir des réponses à ces quelques questions :

- Quel a été le sort des imprimeries et des bibliothèques arméniennes de l'Empire ottoman pendant et après le Génocide de 1915 ?

- La réforme linguistique ayant été officiellement motivée par une modernisation de l'Etat turc avec l'abandon de l'écriture osmanlie et l'adoption de l'alphabet latin (1928), a-t-on pu cependant évaluer l'entrave faite au peuple turc sur ses propres témoignages concernant le génocide de 1915 ?

- Durant les années kémalistes, il y a eu une série de falsifications historiques effervescentes : les Hittites seraient les ancêtres des Turcs, la "Langue-Soleil" proto-turque serait la mère de toutes les langues du

monde, la florissante civilisation de la "Grande Mer intérieure" supérieure à celles des autres nations, etc. -officialisées par différents Congrès du Ministère de l'Éducation et qui furent diffusées dans le nouvel État-nation. Ainsi : . aujourd'hui a-t-on mesuré les impacts psychosociologiques et idéologiques de ces falsifications sur les générations turques ?

. de telles contrefaçons historico-culturelles n'ont-elles pas été aussi des fuites en avant comme des pseudo-thérapeuthies nationalistes en non-dit ? . car au delà de la volonté de table rase et de sa nouvelle donne, n'y a-t-il pas eu déstructuration de l'Inconscient collectif turc ? ...en bénéficiant des expropriations - avec tueries expéditives en proximité - en organisant des déportations - avec des déshumanisations méthodiques ou acharnées ...ou en exécutant les exterminations finales aux confins du désert arabe ?

.enfin face à l'impunité des anciens criminels jeunes-turcs s'étant enrichis et ayant eu des fonctions officielles dans le nouveau régime kémaliste, ne fallait-il pas une nouvelle mythologie nationaliste en Turquie qui puisse succéder à la mythologie précédente qui préconnisait l'Homme-Nouveau du pantouranisme -une idéologie exaltée rejettant la tolérance arabo-islamique traditionnelle ? (*)

Pour terminer, peut-on croire Monsieur le Directeur, qu'il serait possible d'avoir un tel colloque à la BnF sur "Le Livre dans l'Empire allemand et l'Allemagne contemporaine, acteur de modernité" avec une Allemagne actuelle nationaliste qui n'aurait pas reconnu ses crimes nazis restés impunis ? ...une Allemagne qui aurait une politique de négationnisme d'État, en mobilisant Ministères, budgets, fonctionnaires et réseau diplomatique ? ...une Allemagne qui aurait empêché son peuple de faire un travail de Mémoire en pénalisant toute reconnaissance de ce crime d'État ?

Monsieur le Directeur, l'évocation du Génocide de 1915 dans le discours d'ouverture de ce prochain colloque important, serait en effet un hommage spirituel à rendre à l'indépendance intellectuelle de la France, Patrie des Droits de l'Homme et du Citoyen : une incontestable manifestation de notre identité nationale française dans sa modernité authentique.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes considérations distinguées.

Nil Agopoff - de l'Union culturelle française des Arméniens de France, UCFAF fondée en 1949 : http://ucfaf.com/pages/accueilpag.html - Conseiller historique de l'ANACRA, Association nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens de France : http://www.anciens-combattants-armeniens.org

- Membre du Bureau du CCAF, Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France : http://www.ccaf.info

(*) www historiographiques et analytiques :

- "Le recyclage des criminels Jeunes-Turcs: le rôle des criminels Jeunes-Turcs dans la création de la Turquie moderne" par Frédéric Solakian http://www.turquie-memoire.com/index.html

- Hélène Piralian-Simonyan (L'Harmattan, Janvier 2008) : Génocide, disparition, déni. La traversée des deuils - Vahram et Janine Altounian (Presses Universitaires de France 2009 ), "Mémoires du Génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique"

- links www liés à la lettre ouverte : http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/2armenologie/etudes3orientales_saison2010bnf01.htm

Israël et le génocide arménien

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yossi Sarid, homme politique et journaliste israélien, jette un pavé dans la mare. Il signe dans le quotidien israélien Haaretz, un article où il critique avec force la moralité à géométrie variable de l’Etat d’Israël qui utilise la « menace » de la reconnaissance du génocide arménien au gré de ses relations fluctuantes avec la Turquie. Yossi Sarid termine avec ce constat amer : « Supposons que la Turquie renoue ses liens avec Israël comme par le passé. Et ensuite ? Ensuite quoi ? Est-ce que nous renouvellerons notre contribution à la négation du génocide arménien ? ». Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article paru le 24 janvier 2010.

Haaretz

Dimanche 24 janvier 2010

Vous vous en souvenez maintenant ?

De Yossi Sarid

Le ministre de la Défense s’est rendu en Turquie cette semaine. Ils ont dit que c’était un succès. Si c’est le cas, il est possible de renouer avec la conspiration du silence, et d’empêcher les gens de parler.

Voici ce qu’il s’est passé il y a quelques mois, lorsque Recep Tayyip Erdogan s’est encore une fois répandu en mots amers sur nous. Une

personnalité israélienne importante m’a téléphoné et m’a dit ceci : "Tu dois à présent répondre aux Turcs, les dénoncer pour les crimes qu’ils ont commis envers les Arméniens. Toi, Yossi, tu as le droit de le faire. Aujourd’hui, tu es un citoyen comme les autres, mais même quand tu étais une personnalité publique, tu ne te retenais pas. Tu t’es exprimé si souvent, par écrit et oralement, contre la façon dont ils esquivent le génocide."

J’étais rempli de dégoût et mon âme avait envie de vomir. La personne qui m’a téléphoné est l’exemple même de l’Israélien déplaisant qui, honteusement, s’était placé aux premiers rangs de ceux qui niaient le génocide arménien. Celui qui s’est joint à ceux qui ont fustigé le ministre de l’Education de l’époque, lorsqu’il avait déclaré, en visitant une église à Jérusalem il y a dix ans : "La valeur d’une vie humaine, que cet être humain soit juif, arabe, arménien, bohémien, bosniaque, albanais, rwandais – c’est la valeur que je veux inculquer à nos élèves. Dans le nouveau programme d’histoire, je veux inclure un chapitre central sur le génocide, et dans ce cadre, il y aura une grande référence au génocide arménien. C’est notre devoir envers vous, c’est notre devoir envers nous-mêmes."

Le pays était en émoi, et les ministres ont commencé à transpirer. Ehud Barak et Shimon Peres ont été les premiers à émettre des réserves. Cette déclaration, ont-ils rapidement annoncé, n’était pas due à une initiative gouvernementale; c’était uniquement l’initiative du ministre de l’Éducation et sa seule responsabilité. J’ai eu honte.

Récemment, d’autres sons de cloches se sont fait entendre à Jérusalem : "Les Turcs sont les derniers à avoir le droit de nous donner des leçons d’éthique." Il serait intéressant de savoir qui sont les premiers. Il n’y en a manifestement aucun lorsque l’on se réfère à l’Etat le "plus moral" et à l’armée, la plus morale, "dans le monde." Si les Turcs veulent nous donner des leçons, nous les giflerons – et fort.

Je n’ai jamais compris pourquoi la jeune Turquie, qui n’a pas de sang sur les mains, persiste à défendre le sang de ses ancêtres. Une exploration un peu trop profonde du passé révèle-t-elle les signes du présent ? Lorsque quelqu’un tente aussi vigoureusement d’effacer l’histoire, cette histoire persiste généralement à être réécrite, et dans le sang.

Mais il n’y a pas que les hommes politiques. Les experts en affaires publiques et politiques clament également qu’il faut sortir les squelettes du placard turc, plus d’un million de squelettes, pour être exact.

Ceux qui n’avaient jamais dit un mot sur le premier génocide du 20e siècle, s’en sont subitement souvenus. C’est ce génocide qu’Henry Morgenthau définissait comme "le plus grand crime de l’histoire moderne." Il était l’Ambassadeur américain à Ankara* lors de ces années noires, et il était juif.

Je vais vous révéler la réponse que j’ai donnée à mon interlocuteur excité. "Vous vous en rappelez maintenant ? Uniquement maintenant, lorsqu’ils vous attribuent des crimes comme si vous étiez Turcs ? Je ne crois pas à un peloton d’exécution, alors traitez avec Erdogan vous-mêmes; vous le méritez. Comme il est triste que vous ayez adopté une position morale pour d’autres intérêts provoqués par les circonstances et qui prendront également fin avec les circonstances."

Et à présent, j’ai quelque chose à ajouter à ma réponse : supposons que la Turquie renoue ses liens avec Israël comme par le passé. Et ensuite ? Ensuite quoi ? Est-ce que nous renouvellerons notre contribution à la négation du génocide arménien ?

*Nota CVAN : En 1915, Ankara n’était pas encore la capitale de la Turquie, les ambassades étaient donc à Constantinople, l’Istanbul d’aujourd’hui.

©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN – 29 janvier 2010 - www.collectifvan.org

Lire aussi :

Israël accuse le Premier ministre turc d'alimenter l'antisémitisme http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=39871

Cédant à la pression, Ayalon renouvelle ses excuses à la Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=39805

Fin de la querelle entre Israël et la Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=39627

Israël/Turquie : la négation revient frapper en pleine face http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=37709

Génocide arménien : un historien israélien condamne sa négation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=33018

Génocide arménien : dommages collatéraux de Gaza ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26827%3CBR%3E

Biographie :

Yossi Sarid, né le 24 octobre 1940, est un homme politique et journaliste israélien.

Membre du parti Meretz, un parti de gauche laïc, dont il prendra la tête

en 1996, il a siégé plusieurs fois à la Knesset depuis 1973. Il a été ministre de l'Environnement dans le gouvernement de coalition formé par Yitzhak Rabin en 1992 puis ministre de l'Éducation dans le gouvernement de coalition formé par Ehud Barak, malgré sa forte réticence à siéger avec des membres du parti Shas.

Avant les élections de 2006, il a annoncé son intention de ne pas se représenter à la Knesset et son retrait de la politique. Il préconise la fusion de son ancien parti avec le Parti travailliste.

Diplômé en sciences politiques de The New School de New York, il écrit des éditoriaux pour le journal Haaretz, commentant la vie politique israélienne.

Yossi Sarid http://fr.wikipedia.org/wiki/Yossi_Sarid

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1144453.html

Lire le texte original dans la rubrique Articles en anglais

Francesco Tataranno : La Tragedia anatolica - Il mar-tirio degli Armeni Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information traduite par Georges Festa et publiée sur le site ‘Armenian Trends - Mes Arménies’ http://armeniantrends.blogspot.com/2010/01/francesco-tataranno.html du 26 janvier 2010.

Francesco Tataranno

Mardi 26 janvier 2010

Francesco Tataranno La Tragedia anatolica – Il martirio degli Armeni Montedit, collana « Koiné », 2009, 104 p. ISBN : 9788860377135

Avant-propos

par Massimiliano Del Duca

www.clubautori.it

La Tragedia anatolica - Il martirio degli Armeni [La Tragédie anatolienne - Le martyre des Arméniens], de Francesco Tataranno, est un essai historique, qui aborde, de manière critique et à l'aide d'un grand nombre de références et différents renvois, le drame du peuple arménien et les vicissitudes dont l'Histoire porte le témoignage.

A travers une étude méticuleuse, sont parcourus à nouveau le calvaire de la population arménienne, sa tragédie, les atrocités et les souffrances endurées, les expropriations et les déportations qui se succédèrent au fil du temps, puis, de la part de la Turquie, la négation de l'extermination perpétrée, l'indifférence qui en résulta de la part de nombreux pays européens et la tentative suivante de refouler la "tragédie arménienne" des pages de l'Histoire.

Observant scrupuleusement sa ligne personnelle de réflexion, Francesco Tataranno s'emploie, sans tergiverser, à mettre en évidence le nécessaire établissement de la vérité historique, retracer les responsabilités, énumérer les diverses phases qui ont conduit au massacre d'individus sans défense, parcourir à nouveau sur le plan historique les infamies sans nombre commises, ainsi que les persécutions et les horreurs qui ont caractérisé l'histoire du peuple arménien.

Et cela, dès les années 1895-1896, lorsque les tueries anatoliennes du sultan Abd ul-Hamid II, un tyran sanguinaire, marquent le début de l'extermination des Arméniens, considérés depuis toujours comme un peuple "dangereux". En fait, dès la révolte populaire du Sassoun en 1894, provoquée par une pression fiscale constante, d'incessantes vexations et abus, sans compter la spoliation des terres, la riposte des Turcs ne se fait pas attendre, étouffant dans le sang cette révolte par des représailles, des massacres, des incendies et la destruction de villages arméniens entiers.

L'Europe semble assister en silence à ces massacres et, pour des motifs politiques et en raison d'intérêts économiques, manifeste une inertie quasi totale face aux entreprises sanguinaires du sultan, lequel se retrouve les mains libres pour "éradiquer les minorités du sol turc par une politique radicale incluant la purification ethnique". En 1909, Abd ul-Hamid II est déposé par les Jeunes-Turcs, libéraux et réformateurs, qui représentent un possible espoir de concrétiser enfin des réformes et une protection plus grande pour les minorités. Mais ces espoirs seront cruellement déçus et les agissements contre le peuple arménien continueront.

Puis, en 1914, l'empire ottoman entre en guerre aux côtés de l'Allemagne et contre la Triple Entente - France, Angleterre et Russie. Cette intervention offre le prétexte pour mettre en œuvre une répression contre les Arméniens, qui se prolongera au-delà de 1920. Dans cette affaire aussi, le Congrès de Berlin, qui aurait pu mettre fin à la "question d'Orient", laissa le problème en suspens et provoqua la "question arménienne".

En 1915, après que les Turcs aient tenté d'éradiquer le peuple arménien

de ses terres, se produisent quelques réactions des révolutionnaires arméniens, lesquelles auront pour effet une action encore plus violente de la part des Turcs : une "loi temporaire de déportation" sera promulguée, qui autorisera ces déportations "pour cause de sécurité et de nécessité militaires", à laquelle succèdera la "loi temporaire d'expropriation et de confiscation" des biens, et enfin le djihad, la lutte armée contre les infidèles, afin d'éliminer les chrétiens de l'Anatolie.

Dans cette affaire aussi, comme le met bien évidence Francesco Tataranno, l'opinion publique en Occident adopta des prises de position "modérées" à cause des difficultés objectives pour modifier l'état de fait en Anatolie et arrêter les conséquences tragiques de la guerre en Orient et les atrocités commises par les Turcs à l'encontre des Arméniens. A ce propos, Francesco Tataranno rapporte les déclarations du consul du royaume d'Italie à Trébizonde :"Quel malheur de devoir assister à l'exécution en masse de créatures innocentes et sans défense !

Une véritable extermination, un massacre des Innocents, une page noire, marquée par la violation des droits les plus sacrés de l'homme !"

De l'analyse minutieuse de l'auteur émerge le fait que la responsabilité de l'Allemagne dans les terribles événements d'Anatolie fut certainement très grande et qu'il y eut connivence, sinon une complicité évidente, pour ne pas compromettre par ailleurs l'alliance conclue en temps de guerre avec les Turcs. Ce n'est pas un hasard si la honte des pires atrocités coïncide avec la période durant laquelle l'Allemagne exerça une influence majeure en Turquie.

Puis, avec la fin de la Première Guerre mondiale et la chute de l'empire ottoman, l'espoir se leva que les tragédies et les atrocités contre le peuple arménien puissent cesser. Il y eut la possibilité de créer un Etat arménien indépendant grâce au traité de Sèvres, après la Conférence de paix de 1920, mais Mustafa Kemal Atatürk, ignorant ce traité qui impliquait pour la Turquie le fait de reconnaître l'indépendance de l'Arménie, massacra les populations arméniennes afin d'éliminer ce qui subsistait de cette minorité. Les procès du tribunal de Constantinople en 1919 confirmèrent les faits criminels survenus, reconnurent la déportation des Arméniens qui avait eu lieu, tandis qu'étaient recueillis de nombreux témoignages et rapports des principaux consulats. Mais, avec le traité de Lausanne, une amnistie fut proclamée, mettant un terme aux espoirs des Arméniens.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'écrivain turc Kemal Yalcin dénonce le silence de la Turquie sur la tragédie arménienne et rapporte les faits survenus. Mais son livre, qui rassemble des témoignages d'Arméniens survivants en Turquie, est détruit et ne sera publié en Allemagne qu'en 2003. En Turquie il est quasiment interdit de parler de la question arménienne; l'histoire arménienne est prohibée dans les écoles arméniennes. Par ailleurs, une discrimination frappe les citoyens turcs d'origine arménienne.

Francesco Tataranno met en pleine lumière des pages tragiques de l'histoire, la question arménienne et le génocide "reconnu par l'Assemblée générale des Nations Unies", mais condamne aussi le négationnisme qui réfute l'existence et la véracité des faits terribles commis à l'encontre des

Arméniens, critique sévèrement le refoulement dans les consciences d'une extermination mise en œuvre dans l'indifférence générale, puis tombée dans l'oubli. Sans oublier enfin, de la part de l'auteur, certaines considérations sur la situation politique actuelle en Turquie, sur la difficulté de régler les comptes avec le fondamentalisme religieux, sur l'ambiguïté de la politique de l'Etat turc et sur le débat contemporain concernant la question arménienne, qui fut toujours niée par la Turquie. Le moment est peut-être venu d'une prise en compte du génocide arménien perpétré de longue date à partir d'Abd ul-Hamid II, puis mis en œuvre par les Jeunes-Turcs, et enfin des terribles responsabilités de Kemal Atatürk, jusqu'à la vérité qui se fait jour dans ces pages sombres de l'histoire qu'il ne faut pas oublier.

Francesco Tataranno inclut aussi dans cette intéressante étude de nombreuses et substantielles références aux thèses et aux opinions d'historiens et de chercheurs, rapportant analyses, témoignages et écrits sur la tragédie arménienne et sur l'élimination des minorités chrétiennes d'Anatolie. Sa position est très critique par rapport aux Etats occidentaux qui ne se sont pas intéressés à la question arménienne et exprime une sévère condamnation morale contre la Turquie, qui s'est rendue responsable d'une telle tragédie, définie comme un "véritable génocide" par les Nations Unies.

Texte original en italien: La tragedia anatolica - Il martirio degli armeni http://www.clubautori.it/francesco.tataranno/la.tragedia.anatolica Traduction : © Georges Festa – 01.2010

Le MRAP condamne le nouveau saccage d'un cimetière juif en Alsace Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce communiqué de presse du MRAP ( Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) en date du 28 janvier 2010.

Une nouvelle fois, un cimetière juif a été saccagé et souillé par des inscriptions nazies en Alsace. Cette action doit être replacée dans son contexte général de développement de la haine raciste, notamment antisémite ou islamophobe : inscription islamophobes et nazies sur la

maison du maire de Strasbourg, sur le véhicule d'un responsable du culte musulman il y a quelques jours, et bien d'autres avant.

Le MRAP condamne ces actes ignobles et demande que la lutte contre le racisme soit une des priorités des services de l'État, au lieu et place des opérations destinées à stigmatiser "l'autre", qu'il soit étranger ou non conforme au modèle "identitaire" qu'on cherche à promouvoir.

Il rappelle que la lutte contre le racisme sous toutes ses formes ne se divise pas. Il estime que les promoteurs de l'actuel débat sur "l'identité nationale" portent une lourde responsabilité dans le développement de tels actes.

Paris, le 28 janvier 2010

--

Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples

43 bd Magenta - 75010 Paris -

Tél. : 01 53 38 99 99

Site web : http://www.mrap.fr

Le Haut-Karabakh s’invite-t-il dans les négociations de paix ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de l'article en anglais de Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 28 janvier 2010.

***

28 janvier 2010

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Traduction Gérard Merdjanian – commentaires

Rien de nouveau n’ayant filtré des récents entretiens de Sotchi, l’information est à prendre avec circonspection.

Jusqu’aujourd’hui, - l’Arménie considérait que tant que l’accord-cadre, c’est-à-dire les propositions de base de Madrid n’ont pas été actées, il était prématuré de convier l’Artsakh à la table des négociations ; - l’Azerbaïdjan, que c’est un conflit arméno-azéri et que le Karabakh étant une province de l’Azerbaïdjan, il n’a rien à y faire ; - les coprésidents du groupe de Minsk, que les négociations doivent avant tout se dérouler d’Etat à Etat et que la RHK n’étant pas un Etat reconnu, sa participation ne peut être qu’indirecte, voire à titre d’observateur.

Il devient de plus en plus évident que l’Artsakh aura un siège autour de la table des négociations et fort probablement cette année, car après tout, la principale intéressée c’est la République du Haut-Karabakh.

***

* La réunion tripartite de Sotchi

"Les discussions ont été productives. Des suggestions concrètes ont été examinées et présentées aux coprésidents. Il y a une compréhension commune sur le préambule de l’accord-cadre sur le conflit du Karabakh. L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont deux semaines pour présenter leurs propositions concernant les points de discordes de l’accord-cadre sur le Haut-Karabakh," avait déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, aux journalistes après la réunion trilatérale.

Plus tard, le coprésident russe du Groupe de Minsk de l’OSCE, Youri Merzlyakov, a précisé le calendrier exact sur la manière de présenter leurs propositions sur les points de mésentente et sur la formulation du texte.

Quid du préambule du document qui a été convenu ?

Au cours de la dernière visite à la région, les Coprésidents du Group de Minsk ont présenté les principes de Madrid mis à jour aux Présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Les parties seraient auraient donné leur accord sur le préambule de ce document.

La partie arménienne n’a formulé aucun commentaire après la réunion de Sotchi. Cependant, on peut supposer de par l’expression des visages du Président azerbaïdjanais et de son Ministre des Affaires étrangères, qu’ils étaient préoccupés et anxieux.

Puis, les deux Présidents se sont rendus à l’aéroport Adler pour rencontrer les médiateurs du groupe de Minsk. Ilham Aliev n’a pas salué l’événement face aux journalistes, ce qui peut être pris comme une nouvelle démonstration de son mécontentement.

Revenant au préambule, il convient de mentionner que, selon certaines sources, il serait envisagé de faire participer les Karabakhis aux

négociations conformément au droit des nations à s’autodéterminer, devenu une priorité dans le processus de règlement des conflits, [ndlt : confirmé récemment par l’ONU].

* Commentaires

"La rencontre des trois Présidents à Sotchi, et malgré les déclarations belliqueuses de l’Azerbaïdjan, indique que le processus de règlement du conflit du Karabakh poursuit son cours", a déclaré le député républicain Meguerditch Minassian lors d’une conférence de presse aujourd’hui. Selon lui, le fait que le Haut-Karabakh a été mentionné comme faisant partie des négociations dans le préambule de l’accord-cadre, est un point important.

Meguerditch Minassian ne lie pas le dynamisme récent du processus de règlement du conflit Karabakh aux relations arméno-turques. "Malgré un certain lien interne, les processus arméno-turc et arméno-azerbaidjanais sont séparés," a-t-il précisé.

Il espère que les relations arméno-turques se clarifieront en Mars. "Celui qui a fermé la frontière, l’ouvrira, et l’Arménie en bénéficiera."

Le président du Parti du Peuple, Tigrane Garabédian estime lui que "personne ne veut voir le conflit du Karabakh se résoudre aujourd’hui."

Radio Publique d’Arménie

http://eafjd.eu/spip.php?breve2351

Réaction de la Turquie face au rapport du Parlement européen Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

« Les parlementaires européens devraient mieux s'informer sur ce qui se passe sur l'île…»

Posted 28.01.2010 21:58:17 UTC

Updated 28.01.2010 21:58:17 UTC

La première réaction de la Turquie concernant le rapport du Parlement européen stipulant « Le retrait des soldats turcs de Chypre », était qu'il « s'agissait d'un développement ne prenant pas en compte les développements ».

Un responsable du ministère des Affaires étrangères a indiqué qu'ils « auraient été plus au courant de ce qu'il se passe sur l'île, rien qu'en regardant la télévision ».

Le rapport du Parlement européen propose un retrait des soldats turcs de Chypre. Quant à la Turquie, elle est gênée par ces déclarations qui proviennent pendant que les négociations se poursuivent sur l'île. Les responsables du ministère des Affaires étrangères ont demandé que les membres du parlement suivent les développements de plus près.

L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a, quant à elle, demandé à « la Grèce et la Turquie, de traiter leurs minorités religieuses conformément à la Convention européenne des droits de l'homme ». Les responsables du ministère ont indiqué, concernant cette décision, qu'au niveau de la Turquie c'était des avis habituels qui étaient exprimés, tandis que la Grèce avait été confrontée pour la première fois à une telle demande. Ankara s'est félicité concernant cette première critique vis-à-vis de la Grèce.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7621140c-24eb-406e-abc9-0be983ede1c3

Colloque sur l'Alévisme en Turquie

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

La septième réunion a eu lieu à Kızılcahamam

Posted 28.01.2010 17:06:12 UTC

Updated 28.01.2010 17:06:12 UTC

Le colloque sur les Alévis a commencé aujourd'hui à Kızılcahamam, en Turquie.

Le rapport qui sera rédigé suite au colloque qui devrait durer 3 jours, sera

présenté au Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan.

Le ministre d'Etat Faruk Çelik, qui suit le colloque au nom du gouvernement, a indiqué que l'objectif de la réunion était de faire des démarches solides et pérennes.

Le dernier et 7ème colloque sur l'Alévisme a donc commencé à Kızılcahamam.

Près de 40 invités également présents lors des 6 précédents colloques, ont participé à la session d'évaluation.

Lors du colloque qui devra durer 3 jours, seront discutés les problèmes sur la déclaration et l'identité, les cours de religions obligatoires, la structure de la Présidence des affaires religieuses, les cemevi (lieu de culte des Alevis) et la situation de l'hôtel Madımak.

Le ministre d'Etat Faruk Çelik, suivant le colloque au nom du gouvernement, a évalué le sujet pour la TRT.

Le ministre Çelik a indiqué que l'objectif principal du colloque était de traiter avec sincérité un problème dont les racines se prolongent dans un siècle.

Il a également affirmé que le plan de route concernant le sujet était complété.

Le colloque se poursuivra jusqu'à samedi, puis un rapport définissant le plan de route sera rédigé.

Le rapport en question sera présenté au Premier ministre Erdoğan.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c4a06a8e-3064-4a19-a068-01b6d962e991

Revue de la presse turque 28.01.2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 28 janvier publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 28 janvier 2010

Posted 28.01.2010 11:42:08 UTC

Updated 28.01.2010 11:44:31 UTC

Nous vous présentons les principaux titres de la presse turque d’aujourd’hui :

Le quotidien Cumhuriyet rapporte en titrant “Signer avec le FMI dépend de votre guise” que Nouriel Roubi, professeur en économie à l’Université de New York, né à İstanbul, a estimé que la Turquie avait été affectée par la crise financière globale, mais que l’économie turque était passée à grandir avec la reprise de l’économie mondiale. Lors de son intervention au Forum de Davos, le Prof. Roubini a prévenu que la reprise mondiale serait longue, de même que la croissance de l’économie globale allait évaluer plus lentement qu’avant la crise.

“Le PKK a constitué une équipe d’exécution pour empêcher les fuites” titre Zaman, en faisant part que l’organisation de terreur PKK a crée une équipe d’exécution spéciale pour entraver les fuites au sein de l’organisation terroriste où prévaut des conflits intérieurs en escalade à la suite des opérations menées sans interruption en Turquie, Iran, Syrie et dans les pays européens.

Le président de l’administration provinciale du Nord d’Irak, Massoud Barzani, a exprimé leur soutien ferme au processus “de l’ouverture démocratique” entamé par le gouvernement turc, écrit Sabah, en faisant référence à l’allocution de Barzani réalisée à l’Institut de pensées Brookings aux Etats-Unis, durant laquelle Barzani a répondu à une question en affirmant que les relations avec la Turquie s’étaient évoluées, et qu’il existait une importante coopération dans le domaine de l’économie et de l’énergie entre les deux parties.

“Deux médicaments avec des licences turques ont réussi à prendre place dans la pharmacie de la royauté » est le titre d’une autre nouvelle repris du quotidien Zaman, qui informe que deux médicaments de supplément de vitamines et minéraux chez les enfants conçus par les médecins turcs, ont réussi à passer les contrôles rigoureuses du ministère britannique de la Santé pour prendre place entre les trois premiers médicaments payés par l’Etat.

Star indique que la 4ème compagnie aérienne de l’Europe, Turkish Airlines, a mis fin à l’époque de l’interdiction du téléphone mobile dans l’avion en titrant « Regarder la télévision et réaliser des appels sur téléphone mobile dans l’avion commencent en octobre ». D’après le quotidien, 12 Boeing 777 équipés de la technologie de télévision mobile seront livrés à Turkish Airlines au mois d’octobre.

« La Turquie ressemble à la Sibérie à cause des froids » titre Hürriyet pour faire part que la Turquie est gelée par la vague de froid de provenance de

la Sibérie. « Erzurum est avec -34 degrés la ville la plus frappée par les froids en Turquie et que la plus longue rivière turque Kızılırmak a gelée », écrit le quotidien.

Le même quotidien titre « Le bilan de la crise a été mis en évidence à Davos : 27 millions de nouveaux chômeurs » pour relater que l’Organisation internationale du travail (OTI) a rendu public son rapport sur le chômage selon lequel 27 millions de personnes ont perdu leur emploi et que l’OTI a souligné la nécessité d’un pacte mondial pour l’emploi, indique Hürriyet.

http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=3061b72f-dcfb-49a9-b825-8c4cecd1b6e9

FRANCE

Hrant Dink : « Je suis juste, je travaille, mais je ne suis pas turc »

Conférence

vendredi29 janvier 2010, par Jean Eckian/armenews

A l’occasion du 3e anniversaire de la disparition de Hrant Dink et de la parution posthume de son livre Deux peuples proches, deux voisins lointains , Jacques Bravo, Maire du 9e arrondissement de Paris, les éditions Actes Sud, Reporters Sans Frontières et l’association Pajnel, ont reçu ce 27 janvier, Rakel Dink en la salle Rossini de la Mairie du 9e arrondissement de Paris.

Devant plus de 300 personnes, venues écouter et rendre hommage à la veuve du fondateur du journal Agos, Rakel Dink a évoqué l’itinéraire avec celui qui partagea sa vie durant 30 belles et passionnantes années.

En préliminaire de son évocation, très émue en venant d’apprendre que son époux s’était lui-même exprimé dans cette salle de la Mairie le 20 octobre 2005, elle dira : « Je ne savais pas que Hrant vous avait parlé ici. C’est très douloureux pour moi . »

Après avoir fait revivre le film d’une jeunesse souriante et celui duquel elle donnera naissance à deux enfants, Rakel Dink, évoque alors la période confuse d’un Arménien de Turquie, qui sans se désavouer, souhaitait promouvoir l’avènement d’une pleine et entière démocratie turque, sans laquelle tout espoir de reconnaissance et de réconciliation ne pouvait qu’échouer.

Dans la première partie audio, sa veuve explique, entre autres, pourquoi il voulait être « un pont entre les deux peuples ».Précisant, en outre, que

"même s’il n’y avait pas eu autant de morts, c’était un génocide, puisqu’on a déraciné un peuple."

Ses paroles, critiquées et combattues par l’ultranationalisme turc, lui coûteront la vie.

Dans la seconde partie, Rakel Dink expose l’objet de la création de la Fondation Hrant Dink. « Pour perpétuer sa voix », dit-elle, ajoutant « Je poursuis le chemin tracé par Hrant. C’est ce qu’il voulait. Je construis ce chemin difficile, mais c’est compliqué... »

Jean-François Julliard, Secrétaire général de Reporters Sans Frontières, fidèle à l’engagement de son organisation, s’est dit préoccupé par le non respect de la liberté de la presse en Turquie, située au 122e rang en matière de liberté d’expression. RSF continuera de réclamer justice, a-t-il dit, à propos du procès mettant en cause les responsables et coupables du meurtre prémédité du journaliste turco-arménien.

© 2010 Jean Eckian + audio et photos

Reproduction et diffusion audio interdites sans autorisation préalable.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57955

Le Premier Ministre du Pays de Galles a reconnu le Génocide des Arméniens GENOCIDE ARMÉNIEN

jeudi28 janvier 2010, par Jean Eckian/armenews

Hier, jour commémoratif de l’Holocauste, deux ans exactement après la profanation du Monument du génocide Arménien à Cardiff, le premier ministre du pays de Galles (travaillistes), Carwyn Jones a reconnu le Génocide des Arméniens.

La gloire de ce jour historique, au Pays de Galles, revient à "Wales-Armenia Solidarity Armenian-Welsh Friendship Society Nor Serount Cultural association", John Torosyan et à notre ami, le berger Eilian Williams, qui depuis 2001 ont obtenu plusieurs résolutions parlementaires favorables à la reconnaissance du Génocide.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57949

ARMENE

Patrimoine à préserver ARMÉNIE

28.01.2010

L'Arménie compte 24 000 sites et monuments historiques qui doivent être inventoriés, étudiés, restaurés et préservés. "Depuis quarante ans, jamais l'Arménie n'a abordé le problème de la sauvegarde de son patrimoine, ni sur son territoire ni dans les quatre pays voisins (Turquie, Azerbaïdjan, Géorgie et Haut-Karabakh [autoproclamé indépendant et à majorité arménienne]).

Tous les travaux dans ce sens ont été menés grâce à des initiatives privées et à des fonds privés", explique le président de l'ONG Research on Armenian Architecture, Samvel Karapetian, sur le site d'information arménien Panorama.am.

La décision d'Erevan d'attribuer, en 2010, 111 000 euros pour l'organisation d'expéditions scientifiques et la publication de monographies est d'autant plus encourageante. "En premier lieu, on s'intéresse aux monuments qui disparaissent non seulement à cause du temps qui passe, mais aussi en raison de la volonté [destructrice] des Etats, comme la Turquie et la Géorgie", affirme Samvel Karapetian.

http://www.courrierinternational.com/breve/2010/01/28/patrimoine-a-preserver

Sarkis Hatspanian demande une autorisation de sortie suite au décès de son père

ARMENIE

vendredi29 janvier 2010, par Stéphane/armenews

Sarkis Hatspanian, citoyen français condamné à 3,5 ans de prison, peine qu’il purge à Erévan, vient d’apprendre le décès de son père qui résidait en Allemagne. Il a demandé une autorisation de sortie pour une durée de sept jours afin de pouvoir se rendre aux obsèques. Il est dans l’attente d’une réponse concernant cette autorisation demandée dès

qu’il a appris ce décès.

Sarkis Hatspanian, né à Iskenderun en Turquie, de citoyenneté française, a été arrêté en novembre 2008, quelques jours après la publication d’une interview dans le quotidien d’opposition Hayagagan Jamanag, interview dans laquelle il affirmait avoir des informations sur la préparation d’une tentative d’assassinat visant le président Serge Sarksian. Il a été condamné à 3,5 de prison pour fausse dénonciation en avril 2009.

Laurence Ritter

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57954

ARMENE/TURQUIE

Ankara demande des garanties à l’Arménie sur les protocoles

Turquie

vendredi29 janvier 2010, par Gari/armenews

En dépit des assurances prodiguées par l’Arménie selon lesquelles l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’affectera pas le processus de ratification des protocoles turco-arméniens, la Turquie demande à Erevan une garantie écrite sur ce point.

La Turquie avait estimé qu’en donnant son aval aux protocoles le 12 janvier dernier, la Cour Constitutionnelle d’Arménie avait posé des conditions à peine déguisées derrière des réserves portant notamment sur la poursuite par l’Arménie de sa campagne de reconnaissance du génocide de 1915. Dans le même temps, la Turquie envoie d’ailleurs un avertissement aux Etats-Unis dans l’éventualité du passage au Congrès américain d’une résolution sur le génocide Arménien.

Selon le journal turc Zaman, le ministère turc des affaires étrangères a déjà commencé à rédiger un tel document qui fixe la position turque sur ce qu’il appelle les « incompatibilités » de la décision de la Cour constitutionnelle d’Arménie. Ankara a l’espoir d’obtenir le soutien des États-Unis et de la Suisse et le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu envisage de discuter de la question avec le secrétaire d’État Hillary Clinton lors d’une prochaine réunion prévue à Londres à la fin du

mois. Ankara a également l’intention de demander l’appui du Groupe de Minsk de l’OSCE et de l’Union européenne.

Le journal a rapporté que M.Davutoglu a déclaré à son homologue arménien Edouard Nalbandian que la Turquie ne ratifierait pas les protocoles sans les garanties juridiques de Erevan. Dans une interview accordée à la chaîne turque NTV, Davutoglu a également averti que si la résolution sur le génocide arménien devait être discutée et a fortiori adoptée par le Congrès américain, le rapprochement en cours entre l’Arménie et la Turquie seraient fortement compromis.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57968

ARMENE/TURQUIE/USA

Arménie-Etats-Unis: rencontre entre les chefs de diplomatie des deux pays

11:06 29/01/2010

EREVAN, 29 janvier - RIA Novosti

Le chef de la diplomatie arménienne Edouard Nalbandian et son homologue américaine Hillary Clinton ont discuté des relations turco-arméniennes lors d'un entretien à Londres jeudi soir, a annoncé vendredi le service de presse du ministre arménien des Affaires étrangères.

"Mme Clinton a confirmé le soutien américain au processus de normalisation des relations entre l'Arménie et la Turquie, exhortant les deux parties à ratifier et à mettre en œuvre les protocoles signés", lit-on dans le communiqué du service de presse.

Le 10 octobre 21009, les ministres arménien et turc des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et Ahmet Davutoglu ont signé à Zurich le Protocole sur l'établissement des relations diplomatiques et le Protocole sur le développement des relations bilatérales. Ces documents ont été soumis pour ratification aux parlements des deux pays.

http://www.fr.rian.ru/world/20100129/185955705.html

ARMENE/TURQUIE/SUISSE

La Suisse n’a pas confirmé la désinformation turque

SUISSE

vendredi29 janvier 2010, par Stéphane/armenews

La Suisse s’en tient à sa politique d’aider le processus de rapprochement Arménie-Turquie a annoncé l’agence de presse azérie APA citant le Ministère suisse des Affaires Étrangères.

"Nous attendons avec impatience la ratification des protocoles qui fraieront la voie pour l’exécution des mesures prévues par ces documents " a annoncé le ministère suisse des Affaires Étrangères.

Le ministère a refusé de faire des remarques sur l’approche officielle d’Ankara quant à la décision de la cour Constitutionnelle d’Arménie quant aux protocoles.

"La médiation dans le processus de rapprochement entre l’Arménie et la Turquie est la politique principale de la Suisse et nous déclinons la faire le moindre commentaire sur cette question" a conclu la source.

De cette façon, Bern ne confirme pas la désinformation apparue en Turquie qui déclare que Bern avait envoyé trois messages à Erevan concernant ses inquiétudes suite à la décision de la Cour Constitutionnelle.

Le journal STAR avait annoncé qu’un diplomate suisse avait envoyé les déclarations suivantes à son homologue arménien :

1. La Cour Constitutionnelle ralentira le processus.

2. Les deux Protocoles sont une entité.

3. Nous croyons que la partie arménienne pourrait dire que la décision de la cour Constitutionnelle est conforme à l’esprit des protocoles.

Des sources diplomatiques arméniennes ont affirmé le contraire affirmant que les déclarations mentionnées ci-dessus ont été envoyées non pas à l’Arménie mais à la Turquie.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57939

UE/TURQUIE

L’impunité militaire turque dénoncée par l’Union européenne

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir

(AKP).

La Cour constitutionnelle turque s’oppose à la réforme en vue de permettre des poursuites judiciaires civiles contre les militaires. Cette décision, qui a suscité une vive émotion au sein de l’Union européenne, laisse présager un ralentissement du processus d'adhésion. Au cœur de la polémique, le projet de modifier la Constitution héritée du coup d’Etat de 1980, qui ne permet pas aux tribunaux civils de juger des militaires.

Cette réforme, proposée en 2009, par le gouvernement d’Erdogan, vient d’être rejetée à l’unanimité par les gardiens de la Constitution à la suite du recours déposé par Deniz Baykal, chef de file du CHP, qui voyait en elle un coup d’Etat civil. Elle avait pourtant été saluée par Bruxelles, représentant les efforts du gouvernement turc en vue de réduire le pouvoir exorbitant des tribunaux militaires.

Condamnation unanime des députés européens

Plusieurs députés du Parlement européen ont manifesté leur réprobation et ont condamné les récentes évolutions en Turquie. Les critiques dénoncent toute la ligne de partage qui sépare les militaires de l'autorité civile. Ria Oomen Ruijten, député du Parlement européen pour le groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens), voie dans la réforme judiciaire les conditions d'une démocratie saine et s'interroge sur le devenir des futures mesures qui vont venir butter sur cette Constitution : « Nous entendons dire que la nouvelle Constitution va être élaborée après les élections.

Cette information nous préoccupe car cela signifie qu'aucune réforme sérieuse ne sera entreprise jusqu'à la fin des élections ». Pour Richard Howitt – membre du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (Labour Party), les militaires doivent comparaître devant les tribunaux civils pour les crimes qu'ils ont commis. Il fait en cela écho à Maria Eleni Koppa, membre du même groupe, qui dénonce des militaires [qui] font encore en Turquie trop souvent entendre leur voix en politique.

Enfin Baroness Sarah Ludford, membre du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (Liberal Democrat Party) trouve la décision de la Cour constitutionnelle turque « à la fois déconcertante et une grande déception ». Elle note à juste titre que la subordination du militaire au politique est une affaire de juridiction : La compétence des tribunaux militaires relève uniquement de la discipline et des questions relatives à la guerre et aucunes de ces affaires ne concernent l'instruction de l'affaire Ergenekon.

28 January 2010, Thursday

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Turquie en Europe : les Français sont les plus opposés

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Selon un sondage international, les Européens sont partagés sur l’intégration de la Turquie à l’UE. La France est le premier pays à s’y opposer avec plus de 64% de non.

Un sondage, effectué dans cinq pays européens, lève pour la première fois le voile sur l’opinion de ses citoyens envers la Turquie. Les résultats, présentés le 23 janvier à l’Institut français d’études anatoliennes d’Istanbul, révèle une attitude mitigée. A la question êtes-vous favorable à l’adhésion de la Turquie ? 47 % répondent oui, et 47 %, non (6 % des sondés ne se prononçant pas), selon l’étude coordonnée par l’Université de Grenade, l’Université autonome de Madrid, et l’Université du Bosphore à Istanbul.

La donne change toutefois au profit du non dans le cas où la même question serait posée dans le cadre d’un référendum avec 52 % de contre, pour 41 % de oui (7 % ne se prononcent pas). Hakan Yilmaz, professeur à l’Université du Bosphore, explique cependant que la contradiction pourrait n’être qu’apparente : si vous forcez les gens à se déterminer dans un référendum […] ils hésitent à changer les choses, ils penchent pour le statu quo, alors qu’ils ont plus d’audace lorsqu’on leur demande un simple avis.

58% des Européens pour la poursuite des négociations

L’étude a été menée dans cinq pays considérés comme représentatifs de l’ensemble de l’UE : l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni. Dans le cas du référendum, le non l’emporte en France (64,4 %), en Allemagne (62 %) et au Royaume-Uni (46,3 %), alors que le oui l’emporte en Pologne (54,1 %) et en Espagne (53,2 %). En tête des arguments contre une adhésion de la Turquie, le fait que ce soit « un pays musulman [...], incompatible avec les racines chrétiennes communes » de l’Europe (38,9 %), loin devant l’argument géographique (la Turquie n’est

pas située sur le continent européen : 14,6 %).

L’ambigüité demeure cependant: à la question de savoir s’il serait malhonnête de rompre le contrat [avec la Turquie] et de rompre maintenant les négociations d’adhésion, une nette majorité se dessine en faveur du oui avec 58 %, contre 38 % de non. Enfin, pour les sondés, les critères les plus importants pour de nouvelles admissions dans l’UE sont le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme (60,6 %), et la contribution au développement économique de l’Europe (59,1 %).

Ouvertes depuis 2005, les négociations en vue de l’adhésion de la Turquie piétinent, notamment en raison de l’opposition de la France et de l’Allemagne. De son côté, l’Espagne, qui assure désormais la présidence de l’UE, s’est engagée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour accélérer le processus.

28 January 2010, Thursday

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CONSEIL DE L'EUROPE/TURQUIE

Un Turc à la présidence de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Mevlüt Çavusoglu, qui vient d’être élu à la présidence de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe (APCE), répond aux questions de Today’s Zaman. Il décrit les progrès réalisés par la Turquie, pour laquelle il souhaite une nouvelle Constitution.

Mevlüt Çavusoglu, député d’Antalya et cofondateur de l’AKP, vient d’être élu président de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe (APCE). Diplômé en relations internationales et en sciences économiques des universités d'Ankara, de New York et de Londres, Çavusoglu avait intégré l'Assemblée du Conseil de l'Europe en 2003, pour présider la sous-commission des migrations. Conformément à un accord de rotation annuel, la présidence revenait cette année à son groupe politique, le GDE (Groupe des démocrates européens), qui l’a désigné. La Turquie prendra par ailleurs la présidence du Comité des ministres du Conseil de l’Europe en novembre 2010, pour une durée de six mois. Rappelant que le cadre de son mandat est délimité

par les valeurs fondamentales du Conseil de l'Europe, Çavusoglu a déclaré que l’APCE comptait intensifier ses pressions sur la Turquie pour qu’elle rédige une Constitution civile.

Çavusoglu a accordé une interview exclusive à Today’s Zaman.

Un président turc a été élu à la tête de l'APCE pour la première fois depuis les 60 ans d’existence du Conseil. Comment est-ce arrivé ?

Nous pouvons dire que les bonnes performances récentes de la Turquie et l’attitude objective, juste et cohérente de la délégation turque, ont joué un rôle décisif à cet égard. Il est vraiment important qu’un président turc soit élu pour la première fois dans une organisation dont la Turquie est un membre fondateur. Rappelons que nous étions un membre de seconde classe du Conseil jusqu’en 2004. C’est important non seulement pour la Turquie, mais aussi pour les autres pays du Conseil de l’Europe, comme des amis de ces pays qui nous soutiennent l’ont signalé.

Quel est leur point de vue?

Durant 60 ans, les présidents de l'APCE provenaient seulement de 10 pays, parmi lesquels la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, l’Autriche, les Pays-Bas ou le Danemark. En d'autres termes, la présidence circulait entre ces 10 pays. Avec l'élection d'un délégué turc à la tête de l’APCE, le nombre de pays dont viennent les présidents passe à 11. Tous les autres pays se sont réjouis de l'élection d'un président turc. Le fait que la limite de ces 10 pays soit franchie représente aussi un espoir pour eux.

N'est-ce pas également important en tant que signe du bon fonctionnement des mécanismes démocratiques au sein de l’ACPE ?

Ceux qui sont conscients de l'importance de cette élection pour le Conseil la défendaient avec ferveur. Les représentants d’Europe de l'Ouest et d'Europe centrale sont conscients que cela représente un avantage pour le Conseil.

Pensez-vous que le récent changement de la politique étrangère turque a également été influent ?

Oui, certainement. Il est également un indicateur du progrès que la Turquie a fait en politique étrangère. Il y a un changement majeur par rapport à la Turquie d'il y a 10 ans. Nous étions un pays dont les liens avec ses voisins étaient très limités et qui souffrait de flux et de reflux dans ses relations avec l'Union européenne, un pays qui a retiré sa demande d'un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, après avoir vu qu'il ne serait pas élu.

Nous sommes devenus un pays qui a gagné presque toutes les élections aux conseils d'administration de nombreuses organisations internationales au cours des cinq dernières années. Je pense que la Turquie devrait tirer parti de ces progrès de manière très intelligente et prendre ses responsabilités. Premièrement, elle devrait intensifier ses efforts pour une nouvelle Constitution. D'importantes améliorations doivent être faites en matière de droits de l'homme.

Aurez-vous besoin d'accroître la pression sur ces questions ?

Nous le ferons. Je l’ai réitéré à plusieurs reprises, et ce en toute occasion, et je continuerai à le souligner. La Turquie devrait se débarrasser de la Constitution du coup d'Etat et ne pas avoir peur de rédiger une nouvelle Constitution civile. Si un référendum est nécessaire, il doit avoir lieu sans hésiter parce que la nation elle-même le voit comme une nécessité. Cette recommandation est exprimée dans tous les rapports publiés par le Conseil de l'Europe.

En outre, la Turquie ne devrait pas voir cela comme une question de fierté, mais plutôt chercher à obtenir l'avis de la Commission de Venise. Même les pays que nous considérons comme plus avancés que nous consultent déjà la Commission de Venise. Et comme vous le savez, le professeur Ergun Özbudun est un membre de cette commission. Je pense que ce sera bénéfique pour la Turquie de recevoir aussi son avis. Un autre avantage pour la Turquie est que le débat consistant à savoir si la Turquie est européenne n'aura plus de sens.

Ne croyez-vous pas que les réformes tardent à venir ?

Oui, la réforme la plus importante qui doit être mise en œuvre est la réforme judiciaire. Lorsque le cas de fermeture a été intenté contre l'AKP, le Conseil de l'Europe avait protesté. Une résolution a recommandé que des mesures soient prises pour rendre les fermetures de partis plus difficiles, et que des modifications juridiques soient apportées à cet effet. Beaucoup de choses auraient dû déjà être faites. On peut donc parler de retard. Nous savons que c'est dur, mais ça doit être fait ; et si nécessaire, un référendum doit avoir lieu.

Pensez-vous que les mesures prises par la Turquie, quoi que lentement, ont eu un effet positif sur votre élection?

Oui, absolument. Si la Turquie n'avait pas fait ces réformes et si, au cours de la révision de 2004, elle n’avait pas quitté la liste des pays sous contrôle - la Turquie a respecté la plupart des 12 conditions préalables, notamment la promulgation de la loi sur les minorités non-musulmanes - nous n'aurions même pas envisagé déclarer notre candidature. Notre élection n'aurait jamais pu être imaginée.

L'UE et le Conseil de l'Europe ont à cet égard des normes parallèles. Le

rapport adopté par le Parlement européen - comme vous vous en souvenez, avec des pancartes oui en plusieurs langues - a été considérablement influent au sein du Conseil de l'Europe pour cette décision prise en 2004. Si la Turquie n'avait pas pris des mesures démocratiques, nous n'aurions pas eu droit à cette présidence du Conseil de l'Europe. Rappelons que nous avons obtenu la présidence de trois commissions - Abdul Kadir Ates à la Commission politique, Gülsüm Bilgehan au Comité pour l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, et moi-même au Comité de l'immigration.

28 January 2010, Thursday

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IPI/CEHD/TURQUIE

L'IPI salue le verdict de la justice européenne sur la censure en Turquie 28.01.10 | 19h51

L'Institut international de la presse (IPI) a salué jeudi le verdict de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) condamnant la Turquie pour la censure de divers médias entre 2001 et 2007.

"Puisque la Turquie est engagée dans des négociations d'adhésion à l'Union européenne, il est important qu'elle respecte les normes démocratiques de la liberté d'expression et les médias", a déclaré le directeur de l'IPI David Dadge dans un communiqué publié à Vienne où se trouve le siège de l'institut.

La Cour européenne avait condamé mardi la Turquie pour avoir censuré entre 2001 et 2007 six journaux et sanctionné une vingtaine de journalistes pour des articles jugés trop critiques par le gouvernement.

Dans une des affaires, 19 journalistes turcs avaient été sanctionnés pour des articles écrits dans cinq journaux considérés par les autorités comme des "outils de propagande d'une organisation terroriste illégale, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)". La publication de ces journaux a été suspendue.

Dans l'autre affaire, le propriétaire-rédacteur en chef du mensuel d'Istanbul Appel pour un nouveau monde, avait accusé l'Etat d'avoir commis une "attaque barbare" contre des prisonniers insurgés, réprimés dans le sang. Le mensuel montrait en couverture des détenus brûlés ou battus.

Dans le communiqué, l'IPI appelle la Turquie à faire davantage d'efforts pour le respect de la liberté de la presse.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41537741@7-58,0.html

TURQUIE

Les coups d’Etat appartiennent au passé, affirme le chef de l’armée turque

TURQUIE

vendredi29 janvier 2010, par Stéphane/armenews

Le chef d’état-major des armées turques a déclaré lundi que les coups d’Etat "appartenaient au passé" en Turquie, un pays où les militaires ont déposé quatre gouvernements depuis 1960.

Le général Ilker Basbug a fait ces déclarations à la presse alors que de nouvelles accusations de complot militaire contre le régime islamo-conservateur ont été lancées dans la presse, la semaine dernière. "La patience de l’armée turque, elle aussi, a ses limites... nous sommes très préoccupés par ces allégations", a-t-il dit.

"La position de l’armée turque est claire... Ces (coups d’Etat) appartiennent au passé. Nous pensons que l’aspect le plus important de la démocratie est que le pouvoir change de mains par le jeu d’élections et de moyens démocratiques", a-t-il dit.

Le journal Taraf, dont la cible préférée est l’armée turque, a exposé la semaine dernière des documents selon lesquels des militaires auraient en 2003 projeté des attentats et d’autres actes de déstabilisation, peu après l’arrivée au pouvoir des islamistes modérés du Parti de la justice et du développement (AKP).

L’armée turque a démenti l’existence d’un tel complot et le genéral Basbug a déclaré lundi qu’elle ferait bientôt une déclaration détaillée à ce sujet.

Le mois dernier, le général Basbug a dénoncé une "campagne psychologique" destinée à salir l’armée, mettant en garde contre une possible "confrontation entre les institutions".

L’armée turque, qui se veut le garant des principes de laïcité de la République fondée par Atatürk, a déposé quatre gouvernements depuis 1960.

Mais les opposants au gouvernement affirment que les accusations récentes de conspiration militaire ne visent qu’à discréditer l’armée, à réduire son influence, et à permettre à l’AKP d’aller de l’avant dans un projet caché d’islamisation de la société turque.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=57902

Le chef d’état-major perd patience, et alors ?

jeudi 28 janvier 2010

La révélation du plan Balyoz par «Taraf» a provoqué un véritable séisme politique et médiatique en Turquie, depuis une semaine. Les réactions des autorités militaires ayant été tout sauf convaincantes, le chef d’Etat major a essayé de reprendre les choses en main, en tapant du point sur la table, lundi dernier.

Au moment où le cerveau de l’affaire, le général Çetin Doğan, admettait que la principale voix figurant sur les enregistrements du séminaire ayant débattu du fameux plan, était bien la sienne, le général Başbuğ a plutôt évité de revenir sur le contenu de ce projet de coup d’Etat militaire, en tentant de renvoyer la révélation de Balyoz aux oubliettes de l’histoire.

«Ces coups d’Etat appartiennent au passé. Nous estimons que l’important est la démocratie, qui voit le pouvoir alterner par le biais d’élections… », a déclaré le chef de l’armée turque de plus en plus contesté. Autrement dit : «cessez de nous embêter avec ces vieilles histoires et fermez le ban !». La déclaration du général Başbuğ aurait presque prêté à sourire, si elle ne s’était assortie de menaces. «Comment peut-on imaginer que les forces armées turques projettent des attentats à la bombe contre la maison de Dieu ?

C’est injuste. La patience de l’armée, aussi, a ses limites», a ajouté le chef d’état-major, prenant une posture martiale, qui en d’autres temps aurait peut-être fait rentrer tout le monde dans le rang, mais qui, de nos jours, n’impressionne plus personne et qui n’a fait que mettre un peu plus en lumière la faiblesse pathétique qui est devenue celle de l’armée. Car, à l’issue des menaces du général, qui a également annoncé que ses services avaient engagé une campagne pour enrayer les fuites qui donnent lieu à ces révélations médiatiques fracassantes, beaucoup de commentateurs et d’observateurs ont pris un malin plaisir à lui demander ce qu’il pourrait bien advenir si les critiques ne cessent pas et si le scandale continue à prendre de l’ampleur…

Au lendemain de ce nouveau «coup de gueule» d’İlker Başbuğ, à l’occasion de la traditionnelle réunion de leurs groupes parlementaires du

mardi, les principales forces politiques turques, se sont largement exprimé, à leur tour, sur le plan Balyoz.

Recep Tayyip Erdoğan avait déjà évoqué plusieurs fois cette affaire au cours du week-end, en rappelant les basses manœuvres politiques dont avaient été victimes, en leur temps, Adnan Menderes ou Turgut Özal. Il a de nouveau sonné la charge en dénonçant cette nouvelle atteinte à la démocratie, et en la reliant à une certaine conception de l’exercice du pouvoir, illustré notamment par les célèbres assassinats inexpliqués de journalistes.

Cela l’a conduit à s’écrier : «L’histoire révèle les faits et la vérité apparaît progressivement. Nous sommes en train de lever les mystères entourant la mort des journalistes Dink, Ipekçi et Mumcu. En faisant la lumière sur ces événements, nous agirons pour qu’ils ne se reproduisent plus. » Faisant allusion par ailleurs à une déclaration de Deniz Baykal, dans laquelle ce dernier avait affirmé qu’il était l’avocat d’Ergenekon, le leader du parti majoritaire s’en est pris aussi aux partis d’opposition, en s’étonnant de leur complaisance à l’égard des complots et de l’illégalité ambiante.

Cela l’a amené à rejeter encore une fois l’accusation de «dictature civile», qui est devenue le leitmotiv des chroniqueurs hostiles à son gouvernement, depuis quelques semaines. Dénonçant cet argument comme un procédé qui vise, selon lui, à déstabiliser le pays, le premier ministre a ironisé sur ces journalistes qui parlent de dictature, alors que, huit ans bientôt après l’arrivée de l’AKP au pouvoir, ils n’ont toujours pas été empêchés d’écrire…

En tout état de cause, les autorités militaires n’ont pas trouvé de soutien efficace du côté des partis d’opposition qui ont suivi la ligne hésitante, qui avait déjà été la leur par le passé, à propos d’affaires similaires au plan Balyoz. Tout en dénonçant la campagne de presse qui est, selon lui, engagée contre l’armée, Devlet Bahçeli, a estimé que les explications du général Başbuğ sur le plan Balyoz n’étaient pas satisfaisantes.

Il appelé les militaires à faire la clarté, non seulement sur ce dernier scandale, mais aussi sur les autres affaires dans lesquelles l’armée est impliquée actuellement, en s’interrogeant toutefois sur le fonctionnement interne de celle-ci, et notamment sur la fiabilité de sa chaine de commandement.

Quant à Deniz Baykal, il a estimé que si les révélations concernant le plan Balyoz étaient vraies, le chef d’état major, İlker Bağbuğ, devait immédiatement être relevé de ses fonctions par le gouvernement. Mais le leader kémaliste a aussi fortement mis en cause la véracité du plan en question, en dénonçant ce qu’il considère comme le dernier avatar d’une suite de révélations de coups d’Etat «bidon». «Tout le monde parle de coups d’Etat.

Vous voyez des coups d’Etat à la une des journaux, sur les écrans de télévision. Et le premier ministre ne parle que de ça sans arrêt.», a déclaré Deniz Baykal, en exprimant la crainte, que toute cette agitation, ne soit en fait que la parade trouvée par le gouvernement pour endiguer la défiance et l’impopularité dont il serait l’objet.

Cela a amené le leader du CHP à noircir encore le tableau, en évoquant la situation délétère dans laquelle serait plongée la Turquie aujourd’hui, citant pêle-mêle, l’ouverture kurde qui diviserait le pays, les institutions publiques qui se contrediraient, et bien sûr l’armée qui serait victime de campagnes de dénigrement. «Nous en sommes arrivés là !», a conclu Deniz Baykal au terme d’un constat dont on se demande, si a défaut de refléter vraiment la situation politique du pays, il n’évoquerait pas plutôt les difficultés du CHP dont la ligne est décidément de plus en plus périlleuse et de plus en plus difficile à suivre.

JM

http://www.ovipot.blogspot.com/

SHOAH

Israël fustige l'Iran lors de la commémoration de l'Holocauste

Par Reuters, publié le 27/01/2010 à 21:30

BERLIN/OSWIECIM, Pologne - A l'occasion de la Journée internationale de commémoration de l'Holocauste, les dirigeants israéliens ont qualifié l'Iran de menace pour le monde entier et affirmé que le peuple juif ne serait plus jamais victime d'un régime fanatique.

Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge soviétique libérait le plus vaste camp de la mort nazi, Auschwitz, non loin du village polonais d'Oswiecim. Près de 1,5 million de personnes, en majorité juives, y ont péri durant la Seconde Guerre mondiale.

"Cette journée ne représente pas seulement un jour de commémoration pour les victimes, elle représente non seulement les remords de l'humanité face à l'incompréhensible atrocité qui a eu lieu, mais aussi face à la tragédie qui a découlé du fait d'avoir remis l'action au lendemain", a déclaré le président israélien Shimon Peres au parlement allemand.

"N'ignorez plus jamais les dictateurs assoiffés de sang qui, sous des masques démagogiques, profèrent des slogans meurtriers", a-t-il dit.

Shimon Peres, qui s'exprimait en hébreu, a pris pour cible l'Iran, dont le président Mahmoud Ahmadinejad a préconisé la destruction d'Israël et nie la réalité de l'Holocauste.

"Les menaces d'anéantissement d'un peuple et d'une nation sont formulées à l'ombre des armes de destruction massive que détiennent des mains irresponsables, des esprits irrationnels (qui s'expriment) dans un langage mensonger", a-t-il déclaré.

TOUT A CHANGÉ DEPUIS 1945

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussi parlé d'un devoir de vigilance en présence de journalistes avant d'assister à une cérémonie sur le site d'Auschwitz avec des dirigeants polonais et des ministres d'une trentaine de pays.

"Je crois que la tragédie du peuple juif est de ne pas avoir eu la faculté de percevoir le danger à temps, la faculté de se protéger après avoir perçu (le danger)", a-t-il dit.

"Cette situation a entièrement changé au cours des 65 dernières années. (Nous venons dire ici que) nous sommes une nation qui sait se défendre, et un pays capable d'avertir du danger les nations du monde", a-t-il ajouté.

Peres, 86 ans, a célébré les relations étroites nouées par l'Allemagne après la guerre avec l'Etat d'Israël et a fait l'éloge des Iraniens qui ont manifesté contre la réélection controversée d'Ahmadinejad l'an dernier.

"Comme nos voisins, nous nous identifions aux millions d'Iraniens qui se révoltent contre la dictature et la violence."

Le président russe Dmitri Medvedev, qui avait décliné l'invitation polonaise à assister à la cérémonie, a mis en garde, dans un message lu par le ministre russe de l'Education, Alexeï Foursenko, contre les tentatives de réécrire l'Histoire en minimisant le rôle de l'Armée rouge.

Les Russes, qui ont payé un lourd tribut à ce combat, sont très fiers du rôle joué par leur pays dans la défaite de l'Allemagne nazie. La cérémonie d'Auschwitz a été largement retransmise par les médias russes et des groupes juifs russes ont organisé des cérémonies du souvenir dans tout le pays.

La cérémonie d'Auschwitz, à laquelle ont pris part 150 survivants des camps de la mort, avait pour thème l'enseignement des réalités de l'Holocauste aux jeunes générations.

"Ce lieu a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, à près de 90 ans. Il me reste une mission - transmettre à la prochaine génération la connaissance

de ce qui s'est passé ici", a déclaré aux journalistes un survivant du camp, August Kowalczyk. Cet acteur à la retraite, envoyé à Auschwitz en 1940, est l'un des très rares détenus à s'en être évadés.

UN MINISTRE RUSSE À AUSCHWITZ

Dans un article publié par le journal Fakt, le président polonais Lech Kaczynski souligne l'importance de l'enseignement pour empêcher que ne se reproduisent des atrocités de type nazi.

"En nous concentrant sur l'enseignement, nous protégeons l'avenir de nos sociétés et de nos pays contre un retour au cauchemar des manipulations totalitaires qui ont abouti à la création de lieux tels qu'Auschwitz-Birkenau", écrit-il.

La plus grande communauté juive d'Europe vivait en Pologne avant 1945. La plupart de ses membres ont péri dans les camps nazis.

Le musée qui administre aujourd'hui le site d'Auschwitz doit présenter une exposition consacrée à la libération du camp par l'Armée rouge.

A Rome, le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, survivant des camps d'Auschwitz et de Buchenwald, a prononcé au parlement italien un discours très critique au sujet du "silence" qui est reproché au pape Pie XII durant l'Holocauste.

"Que ce soit au plus haut degré de la politique ou au plus haut degré de la spiritualité, le silence n'aide jamais les victimes. Le silence aide toujours l'agresseur", a dit Wiesel à une assemblée d'élus et de responsables parmi lesquels figurait le président du Conseil, Silvio Berlusconi.

Wiesel a aussi demandé que le président Ahmadinejad soit arrêté s'il quittait l'Iran, et traduit devant la Cour pénale internationale "pour incitation aux crimes contre l'humanité".

Le pape Benoît XVI, qui fut enrôlé dans les Jeunesses hitlériennes durant son adolescence, a défendu l'attitude controversée de Pie XII durant la guerre. Lors d'une audience générale intervenant dix jours après sa première visite à la synagogue de Rome, le pape a qualifié mercredi l'Holocauste de "folie homicide" qui ne devra jamais tomber dans l'oubli.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/israel-fustige-l-iran-lors-de-la-commemoration-de-l-holocauste_844901.html

AUSCHWITZ

Auschwitz: Sarkozy souligne l'importance qu'il attache à la transmission du souvenir

Mercredi 27 janvier, 12h25

Nicolas Sarkozy a assuré son homologue polonais Lech Kaczynski de l'"engagement" de la France en faveur de "toutes les initiatives" destinées "à perpétuer le souvenir du génocide contre le peuple juif" et des victimes "sauvagement assassinées dans les camps nazis", à l'occasion du 65e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau mercredi.

"Depuis 65 ans, la date du 27 janvier est un moment de recueillement particulier en hommage aux victimes de l'Holocauste, mais aussi de mobilisation collective contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les formes d'intolérance", souligne le président français dans une lettre rendue publique mercredi par l'Elysée.

Soulignant avoir demandé au secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants Hubert Falco de "conduire la délégation française, forte de 180 personnes" aux cérémonies commémoratives du 65e anniversaire, Nicolas Sarkozy ajoute avoir souhaité que "de nombreux jeunes l'accompagnent, afin de montrer toute l'importance qu'(il) attache à la transmission du souvenir aux générations futures".

"Soyez assuré que la France poursuivra son engagement en faveur de toutes les initiatives et projets destinés à perpétuer le souvenir du génocide contre le peuple juif et de toutes les victimes civiles et militaires sauvagement assassinées dans les camps nazis", poursuit le chef d'Etat français en saluant la "contribution décisive" de la Pologne aux efforts en faveur de la transmission de la mémoire.

Dans une autre lettre, adressée au président du Congrès juif européen Moshe Kantor, Nicolas Sarkozy souligne l'importance de la tenue du troisième Forum international de l'Holocauste mercredi à Cracovie. Auschwitz-Birkenau est "devenu le symbole de la Shoah", il apparaît "bien comme le symbole du mal absolu inscrit au fer rouge dans la conscience humaine", écrit-il.

"Auschwitz est le seul camp d'extermination à avoir conservé les traces visibles de l'assassinat de masse organisé par les Nazis. Mais n'oublions ni Belzec, ni Sobibor, ni Treblinka, ni Chelmno", remarque Nicolas Sarkozy, en notant que les "derniers témoins vivants de l'Holocauste, peu à peu, nous quittent et avec eux le souvenir concret de l'horreur des camps".

Et le président français d'ajouter: "Cette mémoire est un devoir d'humanité. C'est une exigence, une mission sacrée de restituer leur dignité humaine et leurs traits singuliers à ces enfants, ces femmes, ces hommes, qui affrontèrent ici l'indicible, l'inconcevable". AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100127/twl-pologne-auschwitz-france-sarkozy-0ef7422.html

DARFOUR

"La France n’abandonne pas le Darfour" - Tribune de Bernard Kouchner parue dans "Le Point" (28 janvier 2010)

Les intellectuels ont le devoir d’alerter l’opinion publique sur les responsa-bilités de l’Etat, surtout en matière de politique étrangère et de droits de l’Homme. Bernard-Henri Lévy l’a fait, avec son brio habituel, dans le Point du 13 janvier. Comment ne pas partager son indignation ? Je suis révolté par ce premier massacre de masse du XXIème siècle et, plus que jamais, la défense de la responsabilité de protéger s’impose au cœur des combats que je mène.

Stigmatiser l’inertie de la France est injuste. Notre engagement déterminé au service de la paix dans cette région martyre nous a permis d’obtenir des résultats - certes insuffisants - mais dont nous pouvons être fiers.

Dès mon arrivée à la tête de la diplomatie française, en mai 2007, j’ai fait du Darfour l’une des priorités de l’action de la France. Le dialogue - notam-ment avec la Chine - qui s’est instauré à l’occasion de la conférence inter-nationale sur le Darfour, que j’ai organisée à Paris, dès juin 2007, a permis, outre le vote d’une résolution forte au Conseil de sécurité, le déploiement sur place, au Darfour, d’une force de maintien de la paix des Nations unies de 20 000 hommes.

L’Union européenne, sous notre impulsion, a déployé en mars 2008 une force dans l’est du Tchad et le nord-est de la RCA, à la frontière du Darfour, sur le passage des rebelles et des Janjawids, ces milices assassines qui ra-vageaient le Darfour et le Tchad. Vingt-deux nations ont participé à cette opération majeure dont la France était le principal contributeur. Depuis mars 2009, les Nations unies ont pris le relais, mais nous poursuivons notre action humanitaire et politique. Aucune attaque majeure de ces mi-lices n’a eu lieu depuis. Les personnes déplacées ont été protégées. Le Tchad et le Soudan ont évolué vers une normalisation de leurs relations. Là encore, la mission de la France est largement accomplie.

En 2007, le dialogue entre les mouvements rebelles armés et le gouverne-ment soudanais était au point mort. C’est sur une initiative diplomatique commune du Président Sarkozy et de l’Emir du Qatar que les négociations ont pu être relancées. Elles ont conduit à la signature, en février 2009, d’un accord entre Khartoum et l’un des deux principaux groupes rebelles du Darfour. Autre résultat politique majeur.

Les discussions menées à Doha n’ont pas encore abouti à un accord de paix final et je le regrette. Khartoum refuse de faire des concessions. Mais les torts sont partagés. Les groupes rebelles ne cessent de se diviser. M. Abdulwahid Nur, chef rebelle en exil à Paris depuis 2006, refuse tout dia-logue, en dépit de nos multiples tentatives pour le faire venir à la table des négociations. Veut-il la paix ? Je le pense. Veut-il participer aux efforts pour y parvenir ? Il s’y refuse. Cette intransigeance est incompréhensible.

Dans le combat pour la justice, la France a également été en première ligne. La saisine, à notre initiative, de la Cour pénale internationale sur le Darfour a abouti en 2009 à la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le Pré-sident Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité - mais non pour génocide. La France coopère pleinement avec la CPI. Ce n’est pas le cas de toutes les Nations ! La création récente du pôle génocide et crimes contre l’humanité - autre nouveauté majeure - au sein de notre système judiciaire témoigne de notre volonté de lutter sans faiblesse contre l’impu-nité.

Au delà du Darfour, tous les regards se tournent désormais vers le Sud-Soudan. En vertu de l’Accord de paix global Nord-Sud de 2005, signé à l’is-sue d’une guerre meurtrière de deux décennies, les premières élections générales depuis 1986 doivent se tenir en avril prochain. La France sou-tient leur organisation ainsi que le déploiement d’observateurs. Nous pour-suivrons nos efforts pour préparer, avec les deux parties, le référendum crucial d’autodétermination du Sud, en janvier 2011. A cette fin, nous avons installé un bureau d’ambassade à Juba.

Qu’avons-nous obtenu de concret au Darfour ? Diviser par 40 le nombre de morts : plus de 6000 morts par mois en 2003-2004 ; 150 en 2009. Chaque mort est un mort de trop, mais la situation s’est indéniablement amélio-rée.

La critique est nécessaire, elle ne devient indispensable que lorsqu’elle est crédible. Exiger la paix et la justice est l’affaire des militants ; faire la paix et respecter la justice internationale : celle des responsables politiques.

Darfour: le chef de la Minuad ne veut pas que les né-gociations s'éternisent

28.01.10 | 19h57

Le nouveau chef de la mission des casques bleus au Darfour, le Nigérian Ibrahim Gambari, a exprimé jeudi le souhait de parvenir rapidement à la paix dans cette région, craignant que les négociations ne s'éternisent comme au Proche-Orient.

"Nous sommes des acteurs dans un rôle de soutien, nous voulons faire da-

vantage", a déclaré à des journalistes M. Gambari, qui succède au Congo-lais Rodolphe Adada à la tête de la force de maintien de la paix ONU-Union africaine au Darfour (Minuad).

Le conflit au Darfour, dans l'ouest du Soudan, a fait 300.000 morts selon les estimations de l'ONU, 10.000 d'après Khartoum, depuis son début il y a sept ans.

Un accord de paix avait été signé en mai 2006 entre le gouvernement de Khartoum et une seule des nombreuses factions rebelles, ce qui avait ou-vert la voie au déploiement d'une mission de maintien de la paix. Depuis son déploiement en 2008, la Minuad a soutenu différentes initiatives de paix sans en être un acteur de premier plan.

"Nous soutenons, nous sommes derrière la scène, mais nous voulons voir comment nous pourrions faire preuve de plus d'initiatives", a souligné M. Gambari, lors d'une rencontre avec quelques correspondants dans un hô-tel de Khartoum après avoir rencontré le président soudanais Omar el-Bé-chir.

Des mouvements rebelles sont actuellement réunis à Doha sous les aus-pices du Qatar et du négociateur de l'ONU et de l'Union africaine, Djibril Bassolé, mais des négociations directes entre la rébellion et le gouverne-ment soudanais tardent à se mettre en branle.

"Pour parler franchement, je ne veux pas que ceci devienne un autre pro-cessus de paix comme au Proche-Orient où nous ne parlons même plus de +paix+ mais de +processus de paix+. Je ne veux pas d'un +processus de paix du Darfour+ qui soit sans fin", a ajouté M. Gambari.

"Je voudrais voir un accord de paix global signé (dans la prochaine année) afin que nous puissions le mettre en oeuvre", a-t-il dit. "Je pense qu'en 2011 l'attention sera centrée sur le référendum, alors il est nécessaire de faire tout ce qui est possible d'ici la fin de l'année", a-t-il ajouté.

Le Soudan se dirige vers ses premières élections multipartites depuis 24 ans en avril prochain, scrutin suivi en janvier 2011 par un référendum sur la sécession du sud du pays. Selon des observateurs, ces événements pourraient détourner l'attention de l'épineuse question du Darfour.

Le centre d'intérêt des acteurs internationaux est maintenant "de gérer les élections nationales et le référendum de 2011 sur l'autodétermination (du sud) afin d'éviter le pire des scénarios, une nouvelle guerre civile qui soit plus étendue que celle au Darfour", souligne l'organisme Small Arms Sur-vey dans une étude récente.

Le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, chrétien et animiste, ont mis fin en 2005 à deux décennies de guerre civile à l'origine de deux mil-lions de morts.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41537732@7-60,0.html

CPI: Inculper Bachir de "génocide"? Par Europe1.fr

Publié le 28 Janvier 2010 à 18h51 Mise à jour le 28 Janvier 2010 à 19h00

La Cour pénale internationale (CPI) dira s'il convient d'inculper le président soudanais de génocide au Darfour. Omar Hassan al Bachir a déjà été incul-pé pour crimes de guerre en mars 2009 par la CPI.

"Les gens dans les camps continuent à subir ce que je considère comme un génocide", a déclaré le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo. Plus de 300 000 personnes auraient périt depuis que fait rage le conflit du Dar-four en 2003.

http://www.europe1.fr/International/CPI-Inculper-Bachir-de-genocide-129042/

TPIY

Karadzic veut un nouveau délai pour préparer sa dé-fense Hier, 16h50

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a affirmé jeudi qu'il réclamerait un nouveau délai pour préparer sa défense, esti-mant ne pas être prêt pour la reprise de son procès le 1er mars devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Karadzic n'a pas fourni de détails. L'ex-maître de Pale, poursuivi pour 11 chefs d'inculpation de génocide, crime de guerre et crimes contre l'huma-nité lors du conflit de 1992-95 en Bosnie, a boycotté le début de son pro-cès en octobre, au motif que sa défense, qu'il dit vouloir assurer lui-même, n'était pas prête. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100128/twl-tpiy-justice-karad-zic-1be00ca.html

ARTICLES EN ANGLAIS

Now you remembered?Haaretz

Sun., January 24

By Yossi Sarid

The defense minister paid a visit to Turkey this week. They say it was a success. If so, it is possible to renew the conspiracy of silence and the silencing.

This is what happened a few months ago after Recep Tayyip Erdogan once again poured bitter words upon us. An important Israeli personality telephoned me and said the following: "Now you have to hit back at the Turks, to denounce them for the crimes they committed against the Armenians. You, Yossi, have the right to do so. Today you are a private citizen, but even when you were a public figure you did not hold yourself back. You expressed yourself often, in writing and orally, against the way they shirked responsibility for the genocide."

I was filled with revulsion and my soul wanted to puke. The person who telephoned me was an example of the ugly Israeli who had disgracefully been at the forefront of those who denied the Armenian holocaust. He was the one who had joined those who lashed out at the education minister at the time, who visited a church in Jerusalem ten years ago and told those gathered there: "The value of a human life, no matter who the human is - Jew, Arab, Armenian, Gypsy, Bosnian, Albanian, Rwandan - this is the value I want to inculcate all our pupils with. In the new history curriculum I want to include a central chapter on genocide, and as part of that, a broad reference to the Armenian genocide. This is our duty to you, this is our duty to ourselves." The country was astir, and ministers began to sweat. Ehud Barak and Shimon Peres were the first to express reservations. This declaration, they quickly announced, was not made at the government's initiative; it was the initiative solely of the education minister and was his responsibility. I was ashamed.

New tunes have recently been heard in Jerusalem: "The Turks are the last ones who have the right to teach us ethics." It would be interesting to know who the first ones are. There obviously are not any when referring to the "most moral" state and army "in the world." If the Turks try to teach us, we shall slap them - and hard.

I never understood why young Turkey, which had no hand in that bloodshed, insists on defending the blood of its forefathers. Would too deep an exploration of the past reveal signs of the present? When someone tries forcibly to erase history, that history will usually insist on

being rewritten, and in blood.

But it is not only the politicians. Experts in public and political affairs are also clamoring to take the skeletons out of the Turkish closet, more than one million skeletons, to be exact.

Those who never wasted a word on the first genocide of the 20th century have suddenly remembered it. This is the genocide that Henry Morgenthau, Sr. defined as "the greatest crime in modern history." He was the American ambassador to Ankara during those black years, and he was a Jew.

I shall reveal to you what my response was to the agitated caller. "Now you remembered? Only now, when they attribute crimes to you as if you were Turks? I do not believe in a firing squad, so deal with Erdogan yourselves; you deserve him. How sad it is that you conceded a moral position for other interests that are brought about by time and finished also by time."

And now I have an addendum to that response of mine: Let us assume that Turkey will renew its ties with Israel to what they were in the past. Then what? What then? Will we also renew our contribution to the denial of the Armenian holocaust?

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1144453.html

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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - Parution du livre de Sévane GaribianVient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJ-Schul-thess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des prin-cipes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).

Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de l’Etat moderne

Naissance et consécration d’un concept

Collection Genevoise

Schulthess Éditions Romandes

Sévane Garibian

Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur est de répondre au « comment ».

Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue. Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques commandant l’évolution du concept.

Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus générale-ment aux questions classiques et incontournables soulevées par l’interna-tionalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans cesse renouve-lée.

Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit

Coopération:

Bruylant, Bruxelles

L.G.D.J., Paris

Agenda - Université Virtuelle Arménienne: inscrip-tion pour le semestre d’hiver 2010L’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le semestre d’hiver 2010 de l’Université Virtuelle Arménienne.

Les cours de langue arménienne, d’histoire et d’architecture arménienne sont proposés à tous, en plusieurs langues : l’arménien oriental et occiden-tal, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.

Les classes pour le semestre débutent le lundi, Janvier 11, et se termineront le 16 Mars.

Pour vous inscrire, merci de vous rendre sur le site de l’UVA : http://www.avc-agbu.org, de créer votre compte et de compléter votre de-mande d'inscription.

L'inscription est ouverte jusqu'au 27 Décembre 2009.

Pour plus d’informations, contactez-nous par email [email protected]

L’UVA offre une éducation arménienne n'importe quand, n'importe où!

Agenda - Exposition des œuvres d’Arto Tchakmakchian à l'UNESCOMaison de l'UNESCO

Sculptures et Dessins

Arto TCHAKMAKCHIAN

Membre de L'Académie Royale des Arts du Canada

Exposition du 28 janvier au 11 février 2010 à l'UNESCO

Maison de l'UNESCO-Salles Miro

7 Place de Fontenoy, Paris 7e

Avec le soutien de:

La Fondation Calouste Gulbenkian, Portugal

L'Union Générale Arménienne de Binefaisance, Europe

Vita Aesthetica

------------------------------------------------------------------------ L’Ambassade d’Arménie en France et la Délégation permanente de la Ré-publique d’Arménie auprès de l’UNESCO organisent au siège de l’UNESCO l’exposition des œuvres d’Arto TCHAKMAKCHIAN, sculpteur arménien ins-tallé au Canada qui se tiendra du 29 janvier au 11 février 2010.

Arto TCHAKMAKCHIAN est un artiste de renommée internationale et membre de l’Académie Royale des Arts du Canada. Il est né au Caire, a vé-cu et œuvré en Arménie, avant de s’installer définitivement au Canada en 1975. L’exposition présentera les sculptures de l’artiste, ainsi qu’une série exceptionnelle de ses dessins de l’époque soviétique jamais exposés.

L’exposition est organisée avec le soutien de la Fondation Calouste Gul-benkian (Portugal) et l’Union Générale arménienne de Bienfaisance - Eu-rope, ainsi que la collaboration du Conseil des Arts et des Lettres du Qué-bec.

L'exposition est ouverte au public du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30, dans les salles Miró du siège de l’UNESCO, 7, place Fontenoy, 75007 Paris, sur présentation d’une pièce d’identité.

Pour tous renseignements: Délégation permanente de la République d'Arménie auprès de l'UNESCO (tel. 01 42 12 98 00, fax: 01 42 12 98 03 courriel: [email protected]).

Agenda - Rouben Elbakian: Récitals à Londres, à Marseille et à CannesCommuniqué de presse

Le jeune ténor montant ROUBEN ELBAKIAN a été nommé Nouvel Ambassadeur de la Fondation Mondiale

" HELPING KIDS IN POVERTY "

aux côtés du Prince Frederick von Saxe-Lauenberg et Xenia Princess from Saxony Duchess from Saxony.

A cette occasion il donnera en faveur de la Fondation

Un Récital de bienfaisance à Londres

A l'affiche

A la vive demande de ses Fans Marseillais, le ténor Rouben ELBAKIAN se produira à nouveau à Marseille sous le haut patronage Jean-Claude GAUDIN, maire de Marseille et en partenariat avec une des éminentes Associations marseillaise "Esprit Lacordaire "

Samedi, 13 février 2010 à 20h30

Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes)

Programme - Chansons Napolitaines

Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77

Voir l'affiche en pièce jointe

Pour toute proposition de Récital veuillez contacter:

Jacqueline Brenot Vice-Présidente de Production Désir Belcanto W922000501 [email protected]

Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le site officiel du ténor : ROUBEN ELBAKIAN

ou sur son Fan Club sur Facebook-Rouben Elbakian, Ténor qui réunit aujourd'hui 3250 Fans de toutes nationalités pour soutenir ce Ténor à la Voix d'or et au rare charisme. 1000 nouvelles adhésions depuis la rentrée, un résultat record pour un artiste pas encore totalement médiatisé à sa juste valeur ...

Nos remerciements à tous ceux qui veulent apporter leur contribution dans la montée de cet artiste de talent unique !!!

Pour écouter les extraits vidéos - ROUBEN ELBAKIAN Ténor

Joelle GIABICONI Administratrice du Fan Club Rouben ELBAKIAN –Ténor

Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre 2009BENJAMIN FONDANE Poète, essayiste, cinéaste et philosophe Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944

Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010

Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.

Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a développé une oeuvre originale et multiforme.

Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.

Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des principaux représentants de la pensée existentielle.

Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque. Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.

L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement prêté par le CNC.

Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture

Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.

Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin

Fondane, Éric Freedman, Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.

Scénographie : Véronique Dollfus. Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.

Autour de l’exposition

Catalogue de l'exposition

De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane. parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah

Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra

- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition : projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de Ramuz. - lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich - tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à Paris dans l’entre-deux-guerres.

Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition

En consultation au centre d'enseignement multimédia

Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au Centre d’enseignement multimédia du Mémorial : Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…

http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=482

Agenda - 01,04 février: La persécution des Tsiganes en France 1939-1946Le Mémorial de la Shoah s’associe au programme Une mémoire

française. Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946, qui, de janvier à décembre 2010, propose à travers des manifestations culturelles dans la France entière de faire connaître la spécificité, les origines et le contexte du sort des Tsi-ganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale, et de rendre hommage aux victimes.

En partenariat avec le Centre de ressources Fnasat-gens du voyage.

Programme complet sur : www.memoires-tsiganes1939-1946.fr

Plus d'informations sur : www.fnasat.asso.fr www.etudestsiganes.asso.fr

lundi 1er février 2010 19 h 30

projection en avant-première: Liberté

de Tony Gatlif (France, fiction, 2009, 111 min, Princes Production, France 3 Cinéma, Rhône Alpes Cinéma)

Avec Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thierrée.

Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale et Lise Lundi, l’institutrice, font la connais-sance d’une famille de Tsiganes installée sur leurs terres. L’institutrice tente notamment de scolariser les enfants. Mais la joie et l’insouciance sont de courte durée : d’abord interdits de circulation, les Tsiganes sont bientôt enfermés dans des camps spéciaux. La pression de la police de Vichy et de la Gestapo s’intensifie peu à peu et le danger menace à chaque instant.

En présence de Tony Gatlif et de l’équipe du film.

Lieu : auditorium Edmond J. Safra

Entrée libre

Renseignement et réservation au01 53 01 17 42

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jeudi 4 février 2010 19 h

rencontre: Les Tsiganes en France : un sort à part 1939-1946

À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Tsiganes en France : un sort à part 1939-1946 de Marie-Christine Hubert et Emmanuel Filhol (éd. Perrin, octobre 2009)

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes de nationalité fran-çaise sont rassemblés pour être transférés dans une trentaine de camps dressés et gérés par Vichy. Ces Français de souche parfois ancienne, quel-quefois sédentaires mais le plus souvent nomades, étaient fichés depuis 1912 et tenus par la loi de faire valider leur « Carnets anthropométriques » auprès des gendarmeries : fichages préalables qui faciliteront les interne-ments.

En mettant en lumière cette page ignorée de notre histoire, Marie-Chris-tine Hubert et Emmanuel Filhol ont réalisé ici un travail inédit, souvent émouvant grâce aux témoignages retrouvés dans les archives, mais aussi auprès de survivants.

En présence d’Emmanuel Filhol, maître de conférences à l’université de Bordeaux I, Marie-Christine Hubert, historienne, auteur d’une thèse sur les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Animée par Henriette Asséo, historienne.

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra

Tarifs : 5 €, réduit 3 €

Tarif réduit :

- jeune de -26 ans

- étudiants (justificatif indispensable)

- + de 60 ans

- demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

Renseignement : tél. 01 42 77 44 72

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?type=0&itemId=1120&evThId=21

Agenda - 2 février: La Turquie en crise d'identité

CONFÉRENCE – DÉBAT

Malgré les réformes du système pénal turc, la persistance de procédures judiciaires inéquitables, l’usage de la torture, les violations de la liberté d’expression entachent gravement les avancées de la Turquie en matière de démocratie.

Aujourd’hui, il est urgent de comprendre les périls auxquels la Turquie doit faire face, de situer ses progrès et ses retards dans le domaine des droits humains, de soutenir les organisations turques de défense des droits de l’homme.

Le Collectif pour les droits de l’homme en Turquie, avec le soutien de Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement de Paris, vous invite à une conférence débat.

Intervenants :

Ahmet INSEL, Professeur à l’Université de Galatasaray, Istanbul Yavuz ÖNEN, Président de la Fondation des droits de l’homme, Ankara

Modérateurs :

Claude EDELMANN, Coordinateur Turquie à Amnesty International France François DELLA SUDDA, LDH/FIDH France

Lundi, 2 février 2009 - 18h30 Mairie du 2ème / Salle Jean Dame 17, rue Leopold Bellan 75002 Paris, Métro Sentier

Contact :

ACORT, 01 42 01 12 62, [email protected]

Lire aussi:

La question arménienne de moins en moins tabou http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=39708

Agenda - 03/02: Débat/Dialogue sur le tabou arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=39713

http://www.reseau-ipam.org/spip.php?article1579

Agenda - 03/02: Débat/Dialogue sur le tabou armé-nienDEBAT/DIALOGUE SUR LE TABOU ARMENIEN

Mercredi 3 février 2010 à 19h30

Dans les locaux de l’ACORT M° Gare de l'Est ou Bonsergent.

Rencontre avec Michel Marian et Ahmet Insel à l’occasion de la parution du livre « Dialogue sur le tabou arménien » éd. Liana Lévi 2009.

En partenariat avec l’AEC (L’Assemblée Européenne des Citoyens)

[Nota CVAN : association dont fait partie Bernard Dreano, présent auprès de Sirma Oran-Martz, lors du procès contre Jean-Paul Bret].

*L’ACORT 39, Bl de Magenta 75010 Paris M° Gare de l’Est Tél : 0142011260 Fax : 0142010286

Lire aussi:

La question arménienne de moins en moins tabou http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=39708

Agenda - 2 février: La Turquie en crise d'identité

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=39727

Agenda - Conférence à Chaville: "L'expansionnisme turco-touranian et les 70 peuples martyrs"Conférence autour de l'ouvrage "L'expansionnisme turco-toura-nian et les 70 peuples martyrs" présentée par Avedis Kalayjian, en français et en armenien.

Suivie d'une projection d'un Film Documentaire de 40 min. sur la Brigade d'Arapo au Karabagh.

Date - Vendredi 5 Février 2010 Lieu 6 rue - Père Komitas à Chaville (92370)

Comité de l'Eglise Apostolique Arménienne de Chaville

Agenda - 13/02 - Rouben Elbakian au Palais des Fes-tivals et des Congrès de Cannes ROUBEN ELBAKIAN

Ténor à la Voix d'Or à l'affiche au Palais des Festivals et des Congrès de Cannes

Samedi, 13 février 2010 à 20h30

Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes)

Programme - Chansons Napolitaines

à l'occasion de la promotion de son album

" Chansons Napolitaines "

salué par les personnalités du monde artistique et autres

(voir le dossier de presse joint)

Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77

www.fnac.com , www.ticketnet.fr

Contact presse - Frédérique Tamet au +33 (0)4 92 99 84 25,

[email protected]

Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le site officiel du ténor : www.rouben-elbakian.com

ou sur Rouben Elbakian Fan Club regroupant 3300 membres de toutes na-tionalités.

Pour voir les extraits-vidéo - Youtube - Belcanto9

Agenda - 13,14/02: Colloque/Hommage à la Résis-tance au Génocide des Tutsi Samedi 13 et Dimanche 14 Février 2010

CORS « Communauté Rwandaise de Suisse », France Rwanda Génocide

Enquête-Justice et Réparation, Isi « Initiatives Solidaires Internationales », Ibuka Suisse, Les amis de Bisesero, Intore za Dieulefit et ES-MA (Échanges et Savoir – Mémoire Active) présentent :

Colloque

Hommage à la Résistance au Génocide des Tutsi du Rwanda

Enquête, Justice et Réparations pour les Basesero

Auditorium de la Haute École de Travail Social (HETS) 16, rue du Pré-Jé-rôme, 1205 Genève (entrée libre)

Samedi 13 Février de 13 h à 20 h :

Colloque « Enquête, Justice et Réparations pour les Basesero »

Dimanche 14 Février : 9 h 30 - 12h 30 :

Table ronde « Perspectives et actions à mener pour la reconnaissance des responsabilités dans l'organisation et la mise en oeuvre du génocide des Tutsi du Rwanda, pour la justice et les réparations envers les rescapés »

13 et 14 Février : Installation de Lara Garcia-Reyne La colline qui lançait des Pierres

Argument

Bisesero est le nom d'un massif de l'Ouest du Rwanda qui surplombe le lac Kivu. Dans la mémoire rwandaise, ces hautes collines sont un symbole de la résistance à l'entreprise d'extermination des Batutsi du Rwanda qui s'est déroulée en 1994.

Pour avoir repoussé les auteurs des pogroms de 1959, de 1962 ou de 1973, les Basesero acquirent une réputation de résistants farouches au point que par milliers, en avril 1994, les Batutsi des collines voisines ou plus lointaines convergèrent vers le promontoire réputé inexpugnable de Bisesero. Les dizaines de milliers de personnes qui se réfugièrent sur ce massif opposèrent la plus vive résistance aux génocidaires qui voulaient massacrer jusqu'au dernier d'entre eux. Ailleurs aussi (sur la colline de Mu-rambi à Gikongoro, à Karama, dans les marais de Nyamata...) des groupes de victimes promis à la destruction se sont défendus avec des pierres et d'autres armes dérisoires mais ce qui distingue la résistance de Bisesero est son caractère organisé et sa durée.

En résistant aux tueurs les réfugiés de Bisesero perturbèrent la planifica-tion des massacres qui prévoyait que la « solution finale » du « problème Tutsi » soit réglée dès la fin du mois d'avril 1994. C'est pourquoi, les éradi-quer est vite devenu une priorité pour les les autorités génocidaires rwan-daises. Elles mobilisèrent et armèrent donc des troupes extérieures à la ré-

gion pour parvenir à cette fin. Certains des tueurs les plus impitoyables de la région et d’ailleurs furent appelés à Bisesero pour superviser les mili-ciens, les soldats et les résidents des environs dans le cadre des tueries et veiller à ce que leur tâche fût parachevée.

Malgré leur courage, les réfugiés ne furent pas de taille à lutter contre les forces du génocide. Selon les estimations, sur cinquante à soixante mille, seulement quelques mille d’entre eux, survivaient fin juin. Les résultats des enquêtes les plus sérieuses sur le rôle de la France dans l’histoire de cette éradication sont particulièrement accablants. Il apparaît ainsi que l’appareil d'État du « pays des droits de l’homme » fut étroitement lié à l’organisation performante de l’élimination des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards qui tentaient de se défendre avec des moyens dé-risoires contre l’agression des miliciens et une mort certaine.

Fin juin, les militaires français, agissant sur ordre de leur commandement, ont estimé que les Tutsi réfugiés là, étaient des membres du FPR infiltrés et que, pour cela, il fallait qu'ils soient éliminés. Avant, pendant et même après l’Opération Turquoise, les enquêtes mènent aujourd’hui toutes à la même constatation : un soutien inconditionnel de l'appareil d'État français aux génocidaires, qui se révèle en particulierà travers l’organisation et l’exécution du génocide à Bisesero.

Conférences, table-ronde, débats permettront d'entendre les témoignages de rescapés de Bisesero et de rendre compte des recherches menées ces quinze dernières années sur les crimes de génocide commis dans cette zone. A cette occasion seront présentés : l’histoire de la population de ces collines et la vie des réfugiés avant, pendant et après le génocide, par la voix de différents acteurs, rescapés, enquêteurs, chercheurs, amis et sou-tiens des Basesero…

Organisateurs : CORS (Communauté Rwandaise Suisse), France Rwanda Génocide Enquête, Justice et réparation , Isi (Initiatives Solidaires Interna-tionales), ES-MA (Échanges et Savoir – Mémoire Active)

Partenaires : Ibuka Suisse, Intore za Dieulefit, Les amis de Bisesero (Ge-nève)

Samedi 13 Février

13h. Vernissage de l'installation de Lara Garcia « La colline qui lançait des Pierres »

13 h.30 Colloque « Enquête, Justice et Réparations pour les Basesero »

Présentation de la journée et des intervenants par les organisateurs du colloque : Gervais Gahigiri, Président de la Communauté Rwandaise de Suisse et Jean-Luc Galabert, membre des associations France Rwanda Génocide Enquête, Justice et réparation, Isi et ES-MA

13 h. 40 Allocution de circonstance par Michel Gakuba, président d'Ibuka Suisse ; 13h. 50 Histoire de Bisesero et des Abasesero jusqu'en 1994, par Jean-Luc Galabert, psychologue, auteur de Les enfants d'Imana, histoire sociale et culturelle du Royaume Rwanda (à paraître) ; 14h. 10 Projection du film « Bisesero, des rescapés témoignent », introduit par Cécile Grenier réalisatrice du documentaire, journaliste, scénariste du livre de bandes dessinées, Rwanda 1994, résultat de plusieurs années de recherches dont 6 mois d’enquête au Rwanda

15h. 10 Témoignage de Samuel Musabyimana, habitant rescapé de Bisese-ro ; 15h. 30 Débat avec la salle 16h.00 Pause

16h. 20 Bisesero dans le contexte de l'opération Turquoise, par Emmanuel Cattier, militant de Survie membre fondateur de la Commission d'Enquête Citoyenne ; 16h. 30 Récit et analyse d'un témoin de la présence militaire française dans la zone Turquoise, par Luc Pillionnel, présent au Rwanda en 1994, témoin auditionné par la commission Mucyo Commission nationale indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l’im-plication de l’État français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 ;

16h 50 « Un Tutsi peut être un combattant en puissance » ou comment les Français « ont pris » les survivants de Bisesero pour des ennemis à éliminer, par Jacques Morel, ingénieur, auteur de Assassins ! La contribution française au génocide des Tutsi du Rwanda (à paraître) 17h. 20 Débat avec la salle

18h. 00 Bisesero, modus operandi d'une enquête par Georges Kapler, membre de la Commission d'Enquête Citoyenne, producteur du film « Rwanda, un cri d'un silence in-ouï », réalisateur de témoignages filmés de rescapés du génocide des Tutsi, membre de la commission d'En-quête Citoyenne ; 18h. 20 Vivre aujourd'hui à Bisesero, par Anne-Marie Truc de Intore za Dieulefit et Roland Junod, des Amis de Bisesero (Suisse) ; 19h. 10 Débat avec la salle 19h. 40 Allocution de clôture, Bisesero au regard de l'implication française au cours du génocide » par Michel Sitbon, éditeur, auteur de Un génocide sur la

conscience, directeur de publication de la revue La nuit rwandaise

Dimanche 14 Février : 9 h 30 - 12h 30 :

Table ronde : « Perspectives et actions à mener pour la reconnaissance des responsabilités dans l'organisation et la mise en oeuvre du génocide des Tutsi du Rwanda, pour la justice et les réparations envers les rescapés »

(Ce programme est susceptible de légères modifications de contenu)

Agenda - 21/02: Projection: La Traque de l’Affiche rougeMémoire de la Shoah

L'Affiche rouge

dimanche 21 février 2010 14 h

projection : La Traque de l’Affiche rouge

de Jorge Amat et Denis Peschanski (France, documentaire, 2006, 70 min, Phares et Balises, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah)

Paris, 21 février 1944 : 23 résistants, étrangers pour la plupart et issus de la mouvance communiste, sont condamnés à mort. Parmi eux, Missak Ma-nouchian, Arménien, chef de bande, Rayman, Juif polonais, Epstein, parti-san français, Alfonso, Espagnol, Fontanot, Italien, Boczof, Hongrois, tous résistants de la première heure contre l’occupant nazi. 22 sont fusillés le jour même au Mont-Valérien, une femme sera emmenée en Allemagne pour y être décapitée. Une dizaine de jours plus tard, leur photo se re-trouve placardée dans les rues de la ville pour illustrer ce que le gouverne-ment appelle l’entreprise « du crime ».

C’est la célèbre Affiche rouge, qui inspirera le poème d’Aragon. À la ma-nière d’une enquête documentaire, le film propose une reconstitution his-torique croisée de la traque à partir des archives judiciaires et policières de l’époque et des archives de combattants.

15 h 30 conférence : L’histoire de l’Affiche rouge

Historiens et journalistes reviennent sur la véritable histoire de ce réseau

de la FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans-Main d’oeuvre immigrée), et des autres réseaux existants dans Paris sous l’Occupation.

En présence de Denis Peschanski, historien, Benoit Rayski, écrivain et jour-naliste, fils de Adam Rayski, l’un des principaux dirigeants de la FTP-MOI. Animée par Eduardo Castillo, journaliste.

17 h conférence : De l’Histoire à la fiction : Comment s’approprier l’His-toire ?

De nombreuses oeuvres de fiction littéraires ou cinématographiques se fondent sur des faits d’histoire. Ces derniers mois plusieurs oeuvres s’ins-pirent de l’histoire de l’Affiche rouge et adaptent la réalité historique au profit d’une interprétation créative de la part de l’auteur. Ces oeuvres sont indéniablement des succès et rencontrent un public plus important que ce-lui de la recherche historique. Même si elles ne respectent pas la vérité exacte des faits, elles contribuent largement à l’intérêt et à la connais-sance de l’histoire. Quels sont les enjeux créatifs et mémoriels de ces oeuvres ? Que faut-il en retenir sur le long terme ? Comment sont-elles perçues et quelles sont les intentions de leurs auteurs ?

En présence de Didier Daeninckx, écrivain, auteur de Missak (éd. Perrin, 2009), Alain Blottière, écrivain, auteur du Tombeau de Tommy (éd. Galli-mard, 2009) (sous réserve), Robert Guédiguian, cinéaste. Animée par Eduardo Castillo, journaliste. Présidée par Yves Ternon, historien.

projection : L’ Armée du crime

de Robert Guédiguian (France, fiction, 2009, 139 min, Agat Films & Cie, Studio Canal) Avec Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Robinson Stévenin, Grégoire Le-prince-Ringuet, Lola Naymark, Yan Tregouët, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Daroussin. Festival de Cannes 2009. Sélection officielle – hors compétition.

Dans Paris occupé par les Allemands, l’ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d’un groupe de très jeunes Juifs, Hongrois, Polonais, Rou-mains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libé-rer la France qu’ils aiment, celle des Droits de l’Homme. Face aux attentats de ces partisans étrangers contre les nazis et les collaborateurs, la police française multiplie ses effectifs, utilise filatures, dénonciations, chantages, tortures... Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944.

Lieu : auditorium Edmond J. Safra Tarif global pour la journée :

5 euros, réduit 3 euros

Réservez vos places en ligne. http://www.librairie-memorialdelashoah.org/liste_conference.asp

L'affiche rouge, version originale, 1944. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?type=0&itemId=1130&evThId=9

Agenda - 28/02 - 02/03: Exposition: "Il y a cent ans, les Arméniens en Turquie" L'organisation Terre et Culture

présente

Mon chèr frère

Siréli Yeghpayres

Il y cent ans, les Arméniens en Turquie

Exposition conçue par Osman Koker

Tirages agrandis de cartes postales de la collection Orlando Carlo Calume-no 28 janvier - 2 mars 2010 tous les jours, de 12h à 21h.

Entrée libre

Péniche Anako

Bassin de la Vallette, face au 61 quai de la Seine, Paris 19e Metro, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

La présence arménienne en Turquie il y a cent ans, à travers les cartes postales de la collection Orlando Carlo Calumeno.

Plus de 500 cartes postales provenant de la collection d'Orlando Carlo Ca-lumeno montrent quelle était la présence arménienne sur les terres qui se trouvent actuellement en République de Turquie

L’exposition, montrée au public pour la première fois en 2005 à Istanbul, met en évidence une partie de cette société ottomane qui était, il y a cent ans, à la fois multi-confessionnelle et multiculturelle. Elle rend compte de la vie sociale, commerciale, culturelle et privée des Arméniens ottomans, à

travers des cartes postales imprimées notamment dans les années 1900-1910.

Ces images, par leur qualité esthétique, leur thématiques variées, l’effet de reconstitution historique qu’elles suscitent auprès du visiteur, per-mettent de se représenter la culture arménienne au début du xxe siècle, dans cet environnement multiculturel de l’Empire ottoman, en résonance entre les cultures, avec leur passé et leur présent.

Les cartes postales exposées nous font découvrir les quartiers arméniens de différentes villes d’Asie mineure, les églises, monastères, écoles, orphe-linats, les établissements fondés pour les Arméniens, par les mission-naires, des enseignes en langue arménienne, des fabriques, hôtels, com-merces.

L’exposition comprend aussi des cartes postales tirées par des éditeurs ar-méniens ou dont l’image a été prise par un photographe arménien et des cartes postales de correspondance en langue arménienne.

Le parcours de l’exposition

Istanbul, 8-19 janvier 2005 Munich, 28 Septembre-12 Novembre 2005 Istanbul 8-16 octobre 2005 Cologne 31 mars-25 avril 2006 Francfort 24 mai-16 Juillet 2006 Valence 25 mai-16 Septembre 2007 Érévan, 15-28 septembre 2009

Osman Köker est le fondateur et le directeur de publication de Birzamanlar Yayıncılık, une maison d’édition spécialisée, traitant la fois de la diversité culturelle qu’avait autrefois la Turquie et du processus par lequel cette ri-chesse a pu disparaître. D’ailleurs le nom de la maison d’édition, Birza-manlar a pour traduction «il était une fois».

Osman Köker est né en 1957 à Marach. Il a travaillé dans divers journaux et hebdomadaires comme correspondant et éditeur. Le travail d’éditeur qu’il a mené dans diverses maisons de publication l’a conduit à se spéciali-ser dans l’édition d’ouvrages historiques.

Entre 1997 et 2001, il a été le directeur de publication de la revue Histoire sociale (Toplumsal Tarih), publiée par la Fondation de l’Histoire. Au cours des années 2002-2003, il a réalisé la publication complète des articles de l’historien arménien Kevork Pamukciyan : Contributions des sources armé-niennes à l’Histoire (Ermeni Kaynaklarından Tarihe Katkılar), en 4 volumes, publié par les Éditions Aras.

En 2005, Osman Köker a publié le livre-album Les Arméniens il y a cent ans en Turquie, à travers les cartes postales de la collection Orlando Carlo Calumeno. Parallèlement, il a préparé une exposition des images de ce

livre, intitulée en arménien, Siréli Yéghpayres (Mon cher frère). L’exposition a été présentée à Istanbul, dans diverses villes d’Europe et en Arménie.

En 2008, suite à sa publication du livre de Boghos Natanyan, Sivas 1877, il a réalisé l’exposition Il était une fois à Sivas. La même année, il a publié le livre de cartes postales de la collection Orlando Carlo Calumeno sur la Ré-volution jeune-turque de 1908, Souvenir de la Liberté (Yadigâr-i Hürriyet), et a ouvert l’exposition du même nom.

Osman Köker a également donné des conférences dans diverses villes d’Europe et de Turquie, sur les Arméniens de Turquie. Il est l’un des rares chercheurs en histoire qui travaille sur l’histoire des Arméniens de Turquie, en se servant des ouvrages en turc (ottoman), en arménien et en langues européennes.

Organisation Terre et Culture-France

Présentation :

Siège social : 16 rue Notre-Dame de Lorette, 75009 Paris Association de Loi 1901 fondée en mai 1978. [email protected] Organisation contact expo : 0142067426

Objet :

L'association a pour but de revaloriser, par la conception, l'élaboration et la réalisation de projets précis, le patrimoine culturel arménien et de créer, par la mise en œuvre d'actions coopératives, les conditions économiques et sociales indispensables à son développement (statuts, article 1).

Historique :

– Revalorisation du patrimoine architectural arménien en Iran du Nord par la participation à la restauration d’édifices historiques (1977-1985) : Mo-nastère de Saint-Thadée, Monastère de Saint-Etienne (attestés avant le xe siècle), Église de Dzordzor. – Sauvegarde du patrimoine rural arménien en Syrie du Nord (restauration d’une chapelle et de maisons traditionnelles, depuis 1983).

– Aide à l’Arménie par l’organisation de camps d’été: restauration d’écoles (Chadvan, Datev, Karindag, Azad), reconstruction et rénovation du patri-moine religieux (monastère de Sagmossavank, église de Gogaran, église d’Eghvart), aide sociale (hôpital de Chouchi en collaboration avec l’UMAF Rhônes-Alpes). – Collecte et recension de photographies anciennes. – Organisation d’expositions photographiques et de diaporamas sur le pa-trimoine architectural arménien. Création de l’Exposition photographique « Images du xxe siècle : le génocide des Arméniens, 1915-1916 » en octobre

1995 à l’Arche de La Fraternité de La Défense, exposition itinérante depuis 15 ans.

Activités pour les années 2008-2009

– Rénovation de l’Hôpital de Chouchi; – inauguration du bloc opératoire et des salles de réanimation en août 2009. – Troisième phase de la restauration de l’Eglise d’Eghvart (Rép. d’Armé-nie). – Poursuite des fouilles archéologiques et du déblaiement de l’église de Tchichkhanavank (Rép. d’Arménie).

– Aménagement du cimetière de l’église de Gogaran : reconstruction sous l’égide des Monuments historiques d’Arménie d’une stèle funéraire paléo-chrétienne de quatre mètres de hauteur (seul exemplaire reconstitué en Arménie). – Fin de la rénovation du quartier ancien no 1 de Kessab (Syrie du Nord) et de la construction du Musée ethnographique arménien (2001-2007). – Organisation d’une campagne de travail pour 40 personnes originaires d’Arménie, de Syrie et de la Diaspora occidentale (été 2008).

Partenaires

Birzamanlar Yayincilik

Maison d'édition spécialisée, traitant à la fois de la diversité culturelle qu'avait autrefois la Turquie et du processus par lequel cette richesse a pu disparaître.

Hüsambey Sokak 2/6 Fatih 34083 Istanbul Tél : 90 212 523 25 06 Fax : 90 212 523 25 11 [email protected] www.birzamanlaryayincilik.com

ELELE - Migrations et Cultures de Turquie

8, rue Martel, 75010 Paris [email protected] • Tél : 0143577628 http://www.elele.info

Remerciements

Aux donateurs et aux sponsors qui ont rendu possible la réalisation de cette exposition ; à Clotilde Prévost, pour la conception de l'espace ; à Punto Printing Solution (Istanbul) pour avoir mis à notre disposition le ma-tériel numérisé

http://peniche.anako.com/Agenda_5.html

Agenda - Saison turque en France: calendrier des prochaines conférencesCALENDRIER DES PROCHAINES CONFÉRENCES DE LA SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE OÙ VOUS POURREZ POSER VOS QUESTIONS

– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) Conférences sur la Turquie par l’Amicale des anciens élèves de Galatasa-ray . Maison des associations du XVIe, Paris

– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 : France et Turquie : deux pays d’attraction pour les étudiants . http://www.louis-le-grand.org (en fait c'est une pièce de théâtre fin Janvier 2010)

– Du 1er novembre 2009 au 28 février 2010 (?) : « Grands débats décentralisés sur la société turque contemporaine » . [email protected] (Paris)

– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) : Conférences sur la Turquie par les anciens de HEC d’Istanbul . http://www.-hec.fr 78351 Jouy en Josas

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/home6actualites.htm

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en FranceLe Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Tou-lon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de

Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: [email protected]

Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fêteLes arméniens dans la fête !! – - allée Salvador Allende

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Chers compatriotes français de toutes origines,

Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de leur rendre visite à leur stand.

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand (*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos du stand des démocrates arméniens de France .

Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens. Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses compagnons de l'Affiche rouge.

Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.

(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin

www . jpg . Références

Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.

La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens

L'Allemagne, le nazisme, la Résistance

La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la 2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.

Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915

Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé

Condamnation nécessaire du négationnisme

Texte historique avec les [*nn] :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm

www . jpg . références :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/

fetedelhuma/2009b.htm

Photos du stand :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm

- Votre visite au stand arménien

L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3 La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf

" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."

Agenda - 06/03: la JAF organise: Concerts, meeting, conférences, expositions5e AMNÉSIE INTERNATIONALE

6 mars 2010 Dock des Suds Marseille

La Jeunesse Arménienne de France organise Concerts de soutien, Coran Grevovic Sayon Bamba Nevchehirlian Poum Tchack

Meeting

Génocide: condamner les négationnisme

Conférences

Expositions

Village de la Mémoire

20 euros, Fnac, Virgin, JAF 0491802820-www.la-jaf.com

Que la mémoire vive

Qu'il s'agisse du génocide d'un million et demi d'Arméniens sous l'empire ottoman ou celui des peuples juif, tzigane, cambodgien et rwandais qui ont ponctué de manière dramatique le XXe siècle, ces crimes contre l'humani-té restent une plaie béante dans la conscience universelle.

L'amnésie collective interdit tout travail de mémoire. Elle peut aussi concourir à une potentielle reproduction de l'Histoire, ou le destin des hommes s'efface aux regards des intérêts politiques et économiques.

Dans ce contexte Amnésie Internationale inscrit sa démarche autour de trois grands axes: le travail de mémoire, acte nécessaire pour les rescapés et les générations issues de ces tragédies, la résistance face aux négation-nisme et la prévention de ces actes barbares, pour que l'Histoire ne se ré-pète plus.

Initiative de la jeunesse Arménienne de France, cette journée-événement a constitué une première dans l'Hexagone. Après le succès des quatre premières éditions, qui ont rassemblé en 2001, 2004, 2006 et 2008 près de 4000 personnes au Dock des Suds à Marseille ce cinquième rendez- vous propose comme fil conducteur la condamnation du négationnisme.

Intellectuels et artistes se succèderont sur la scène du Dock des Suds au-tour de cette thématique. Afin de prolonger la mobilisation, c'est tout le publique marseillais qui sera invité à s'exprimer au travers de messages vidéo, des libres expressions artistiques par sa présence.

Ils ont participé aux quatre premières éditions d'Amnésie Internationale.

En 2001, 2006, 2008 Amnésie Internationale a rassemblé à chaque édition plus de 4000 personnes venues assister aux conférences et concerts de soutien, sous les parrainages de Romane Bohringer, Jean Pierre Darroussin

Concerts de soutien:

I Mouvrini, Manu de Bango, Juliette Gréco, Charélie Couture, Mory Kanté, Art Mengo, Bratsch, Keren Ann, Vincent Baguian, No One Is Innocent, Saian Supa Crew, Les Wriggles, Soul Mama'z, Dawta Jena & Vrban Lions, Le Bam-boo Orchestra, Jo Corbeau, Bami Village, Anouche, Sassoun, Nomadeus, Fonctionnaires, Nacimento, Sevan Project, Drole de Drames, Vibrion, Diane Minassian, Didier Faure, Agop&Friends, Groupe Solat

Meeting:

Ives Ternon, Cthérine Coquio, Robert Guédiguian, Bernard-Henry Levy, Mi-chel Marian, Madeleine Mukamabano, Clément Yana, Gilles Manceron, Mi-

chel Wieviorka, Sophie Ferhadjian, Yann Jurovics, Hiner Saleem, Jeanne Vwimbabazi, Laure Coret, Raymond Kévorkian, Rafaelle Maison, Marcel Ka-banda, Alain Chourqui, Jackie Mamou, Jean-Michel Quillardet.

Amnésie Internationale vise à sensibiliser l'option publique aux drames que vivent les peuples persécutés à travers la planète, à combattre le ra-cisme et la xénophobie qui en sont à l'origine, et donc, à diffuser les va-leurs de tolérance, de compréhension mutuelle et de fraternité qui sont les fondations de nos sociétés.

Un événement organisé par la Jeunesse Arménienne de France

Agenda - Voyages de mémoire au camp d'AuschwitzChaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars, 28 mars 2010.

En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de mémoire.

Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivi-tés souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 31 janvier 2010 -Dimanche 21 mars 2010 -Dimanche 28 mars 2010

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connais-sances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les voyages de formation. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la pa-role des rescapés.

Déroulé de la journée :

Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birke-nau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quaran-taine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.

Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Au-schwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport:

Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Au-schwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Tarif :

360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de supplément Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée

Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non-accompagnés de leurs parents, pour les ressortis-sants européens ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :

Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.

Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.

Renseignements : Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : envoyer un e-mail

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=390&type=1

Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confis-quée"

Hélène Berr

Une vie confisquée

Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010

Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir.

Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épui-sement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libéra-tion du camp.

L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de découvrir l’original du manus-crit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses archives fami-liales déposées au Mémorial de la Shoah.

En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC

En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr

Commissariat de l’exposition :

Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.

Autour de l’exposition :

Visites thématiques pour les scolaires.

Renseignements : 01 53 01 17 26

Entrée libre – Niveau crypte

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=1096&type=1

Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de forma-tion*En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémo-rial de la Shoah propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et bibliothécaires des CDI.

Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les par-ticipants à ces journées renforcent leur connaissance du sujet.

Mercredi 10 février 2010 La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi? Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah. Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994) et la Mission de Victor Martin (2001)

Mercredi 10 mars 2010 Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940. Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambro-selli, historienne (INSERM), médecin.

Mercredi 7 avril 2010 Violence de guerre, judéophobie : le terreau du désastre. Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, An-nette Becker, professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, pro-fesseur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.

Mercredi 12 mai 2010 L'apès Shoah en France. Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.

Mercredi 10 mars 2010 Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah. Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.

De 9h à 17h30 Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du par-tenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France.

Réservation obligatoire. Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54 Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-des-sous :

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=228&type=1

Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KO-MITAS

Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance mars et avril 2010

Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS

L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie occiden-tale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris

Ensemble OSHAKAN direction Grigor ARAKELIAN

Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et li-turgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KO-MITAS sont magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres européens de la diaspora et de la culture en général.

A votre disposition pour de plus amples renseignements : Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09 Courriel : [email protected]

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Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et nationalisme »Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le rapprochement avec l’Union européenne :

« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc » (Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat Güvenç, Levent Köker).

Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion économique et géographique.

http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.htmlSITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50

Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs

de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org