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Page 1: - Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père ; et je donne ma vie
Page 2: - Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père ; et je donne ma vie

- Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

Mes brebis connaissent ma voix et je les connais et elles viennent à ma suite. Et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne pourra les arracher de ma main. 

(Jean 10, 14-15.27-28)

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Teva sort de son cahier de caté une belle image :

- Regarde, Maman, la belle image ! Jésus a dit : "je suis le bon berger !" Tu me montres tes images ?

- D’accord. Prends ton goûter, il est prêt sur la table. Et je sors ma collection. 

Maman étale ses richesses sur la table de la salle, et Teva revient avec son goûter.

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Maman se demande toujours comment il peut parler et manger en même temps, mais apparemment, il réussit fort bien.

- Tu sais, Jésus a choisi l’image du berger parce que les Juifs étaient un peuple de bergers et de pasteurs. Mais il aurait choisi quoi, s’ils avaient été un peuple d’ouvriers, par exemple ?

- Je ne sais pas Teva, mais il aurait trouvé ce qui pouvait le plus parler à leur intelligence et à leur cœur !

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- En tout cas, le berger, c’était bien.

- Oui, cela explique bien sa pensée. Tu vois, là, il est avec les enfants, et il y a un mouton, le troupeau est plus loin. C’est que chacun de nous, nous sommes ses brebis, nous formons son troupeau… Vois comme ces enfants ont l’air heureux près de lui ! En confiance, comme les brebis qui suivent leur berger !

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Regarde cette image, Teva : Jésus a risqué gros pour retrouver la brebis qui s’était égarée, mais il attend qu’elle fasse un geste vers lui, il ne veut pas la reprendre de force. Lui, il a fait tout ce qu’il pouvait faire en respectant sa liberté. Et elle, il lui suffira de faire un petit pas, de tendre une patte suppliante, et il la prendra dans ses bras… Comme nous lorsque nous faisons le mal mais que nous regrettons…

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- Ça a l’air d’être une vie bien facile, la vie d’un berger !

- Eh bien, ne dis jamais cela à un berger ! Tu vois, il a attrapé la brebis perdue, après avoir couru à sa recherche dans la montagne, et il lui a soigné sa patte… Jésus est toujours là pour nous venir en aide lorsque nous en avons besoin. Il suffit de regarder vers lui.

- Mais il a dit : "personne ne pourra les arracher de ma main" ?

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- Mais nous, chacun de nous, nous pouvons choisir de lâcher cette main. C’est notre liberté. Mais Jésus est toujours aux aguets, discrètement mais sûrement, il essaie de nous ramener à lui, et il suffit que l’on fasse le plus petit signe pour qu’il nous saisisse enfin dans ses bras, comme le berger qui est heureux de retrouver l’agneau perdu…

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- Le catéchiste nous a dit qu’il fallait remercier Dieu de nous avoir envoyé Jésus, remercier Jésus de s’occuper ainsi de nous.

- Comme ton catéchiste a raison ! Nous ne devrions jamais nous lasser d’essayer de contempler la bonté et l’amour de Dieu. Il nous a donné sa Parole afin que nous apprenions à mieux le connaître et à mieux l’aimer.

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- C’est important ?

- C’est un devoir primordial pour le croyant de toutes les religions. Admirer la grandeur et la beauté de Dieu, réfléchir sur la gratuité de ses dons, et combien il nous comble, cela nous permet de mieux comprendre son amour, et donc de mieux le remercier. Tu sais, moi j’aime bien quand vous vous apercevez que j’ai fait un bon repas, ou bien repassé votre linge…

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- Mais tu le fais tout le temps !

- C’est bien là le danger ! dit Maman en riant. Si je le faisais de temps en temps, vous seriez reconnaissants… Si Dieu ne nous donnait le soleil que de temps en temps, nous ferions la fête à chaque fois. Mais il nous le donne tous les jours, alors, on n’y pense même plus. C’est tout naturel. Et on ne le remercie pas… De même pour tous ses autres dons !

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- Mais si on doit le remercier pour tout, on va y passer tout notre temps !!!

- Ah ! c’est une jolie réflexion, car elle me prouve que tu te rends compte de tout ce qu’il nous donne ! Je n’aime pourtant pas beaucoup que tu dises "on doit". Si on remercie par devoir, et comme des automates, cela ne doit pas être marrant pour Dieu !!! Lui nous aime, et se réjouit d’une réponse d’amour !

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Tu sais, ajoute Maman avec malice, moi aussi je suis contente quand vous me dites, par exemple, que j’ai bien réussi mon gâteau, ou que j’ai fait un beau bouquet ! Alors, ne vous privez surtout pas de me le dire ! Et le beau coucher de soleil d’hier au soir, Dieu l’avait particulièrement bien réussi, non ? Eh bien, nous n’avons pas pensé à le remercier !!!

-Tu crois qu’il a eu de la peine ? demande Teva inquiet.

- ???

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- Pourquoi il a ce cœur sur la poitrine ? Il brûle, on dirait ?

- Oui, il brûle d’amour pour nous. C’est pour mieux nous faire comprendre tout cet amour qui est en lui, et qui a besoin de s’extérioriser. Et que vois-tu autour du cœur ?

- On ne voit pas bien. On dirait sa couronne d’épines ?

- Exactement. Et peut-être le fait qu’elle entoure le cœur et le fasse saigner est la réponse à ta question.

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- Tu m’as demandé s’il avait eu de la peine qu’on ne remercie pas… C’est une forme d’ingratitude, et l’ingratitude est douloureuse. Dans le texte choisi par le catéchiste, as-tu remarqué une phrase de Jésus ?

- Ben…

- Jésus a dit : "je donne ma vie pour mes brebis". Et c’est ce qu’il a fait, il est mort sur la croix, cela tu le sais. Il est mort sur la croix pour que nous puissions avoir le bonheur éternel…

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Rien que cela mérite remerciement et reconnaissance, tu ne crois pas ?

- Mais comment il faut lui dire ?

- Comment tu me le dis, à moi ?

- Je te dis merci et je te dis que je t’aime ! dit Teva en embrassant sa maman.

- Eh bien ! tu lui dis merci, et tu lui dis que tu l’aimes. Tu lui dis que le coucher de soleil était beau et qu’il t’a fait plaisir. Tu lui dis que, grâce à son aide, tu as joué toute la partie de billes sans tricher. Tu lui présentes tous tes bonheurs de la journée comme un bouquet.

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- Alors, son cœur saignera moins ?

- Alors il sourira, et il se dira : "heureusement qu’il y a ce petit Teva pour penser à m’honorer et me remercier !"

Et il te bénira…

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- Images de sources diverses- Texte : Jacky- Musique : " Sur mes lèvres ta louange "

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/