ltmainfenance indusfrielle

F. CastellazziD. CognielY. Gangloff

I Cdlection IæI A.Capliez I

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ÀÀÀINÏEËIIREH r, *TAT

ærS&t*lqSTlglrEX

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REf{lPLACTR

@N*".nIivre

F. CASTELLAZZIProfesseur d'électrolechnique

en lycée protessionnel

Y. GANGLOFFProfesseur de maintenance

en lycée professionnel

D. COGNIELChef de travaux de lycée

agrégé de génie électrique

. t8 ' t . t1 .+â a1r . | \ . ' nn ' .e - . r .L . . . L : : {1 l î r : i .

le

MEMOTECHMaintenance lndustrie

Lycées professionnelsLycées technologiques

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Formation continuo

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ayânts droit,

Le rôle croissant de la maintgnancs dans les ditférentes branches de I'industrie, du grand et du pelit'?rtiaire conduit le technicien à intervenir sur des équipements de plus en plus diversifiés et demandant des:rnnaissances accrues dans toutes les technolooies.

-e Mémotech Maintenance industrielle est un véritable guide pour ls technicien chargé d'assursr les:oérations de maintenance préventive ou de tormuler un diagnostic et de remettre en état un équipementrJ une installation, que ceux-ci relèvent de l'électricité, de I'hydraulique, de la mécanique ou de la: ,reumatioue.

:el ouvrage comporte, judicieusement classés par domaine et répertoriés par technologie, tous les-?nseignemenls atférents aux méthodes de gestion, de maintenânce et d'analyse, aux composants et aux- 'oduits de commande, de protection, ds conversion, de transmission et de contrôle, aux outils de démontage,re montage, de mesure et de sécurité, ainsi que tous les renseignements et les normes relatils à la sécurité,:.rx travaux, aux installations et aux équipements;des applications à caractère industriel complètent:nsemble.

-e technicion en maintenance industriells trouvera dans cette banque dê données leg diflérents élémenbr:rentifiques, têchniques et documentaires qui I'aideront à exercer ses lonctions d'élude, de gestion etr crganisation, d'installation et de maintenabilité des équipements multitechnologiques.

Los auleurs.

,ryrei AVANT-PROPOS

nlalron ou repro-es articies 425 et

'r

copies ou repro-n collective d'unefrl lustration.

II

SOMMAIRE -"-l4]+

CHAPITRES TX)i,lAINES

TECHNOLOGIÊS

PAGESEF

-stIEo

2

o

z

ffInooufir0r{L, mrintenâncê industriollc7

1flËrH00Es

Gctlon1 0 à 2 1

lralntanance22 à282 9 à 3 l

3 2 à U

Analy.e3 5 à 4 1

$cu.lùé42 el43M el 4546 el 47

2c0[PosÀr{Ts

AllmentâtlonÉtéments de base 50

51 à54

59à66

PéactlonnautÉéments de bas€

' r i68 et 6970 à7A7 9 à 8 5

AcllonneurÉlémenls de base 86

87 et 888 9 à 9 4

CommandeÉléments de base

96 à 1101 ' 1 1 à 1 2 9130 à 153

Prcbctlon - Coû6lrEléments de bas€ 1 g

155 à 171172 à t80't81 à 189

llanamladonÉÉments de base 190

1 9 1192 à 203

4

c|IAFITRES

3tmns

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CHAPITRES OOMAINES

lECHNOLOGIES

PAGES.ct -o

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=L]Jz

3PRoDUtlS

Allmantâlion26 el2o7204209 et 210

PrÉacdonnaur211

Ac{onlrgul212 à 218

Commandê219 à 227228

Coovtrlt!êur229 à 232233

Cont.ôle2U et 2æ

4ûmui

Oémontâgo238 à 243244

Montag.245246 el247

Meaule24 à252253 à 256

SécorË

5

Norrtf2û à241

Sécu.ité270 - 26

RESSOURCESIn.talladon. Équlp€|nd|L ltlvrur292. à 2A5

2æ à 294

6APPLICATIOI{S

296 à 3073 0 8 à 3 1 1 - 3 1 6 à 3 1 8312 à 315320 à 322

7at{ltExts

Lolr gû{frL! de physique

323 à 327

Grandeura at unltéa du aydèmt Internatlonal328 et 329

Déalgnadon d€! tontæ êl des aciers330

Utù (ba conskucteuB 6l organlsmoa331

0u 3æ à 3t]65

,&r

,iilHt h i

I} IHm;lt' ri

lhr llHt

hiril

La maintenance

Les ac,tivités de maintenance sê traduisent par des interventions sur dés équipemenlspluritechnologiques. Ces interventions supposent des connaissances scientiliques et techniquesrelatives tant aux systèmes, produits, processus, matériels et logiciels mis en ceuvre qu'à leurlonctionnement el aux principes qui régissent leurs interactions.

Le technicien de maintenance doit êlre capable de :- assurer lês opérations de maintenance prévenlive (conditionnelle et systématique) ;- déceler une anomalie sur le produit, la production, le procédé, le système de

C0mfiHCES production ou I'un de ses composants ;DU - formuler un diagnostic et remettre en état l'équipement (maintenance corrective) ;

IECHlllClEll - intervenir pour maintenir une production ;DE - assurer la logistique de maintenance ;

ilAlIIfilAXCE - participer et assurer la gestion de la maintenance ;- participer à I'installation des équipements ;- pariicipsr à l'évolution économique, technologique et législative des installations.Voir Méthodes 1.006.

lTMxTTnx DES ACflWÉS DE IIAII{IETAXCE

Maintenance corrective

l\4aintenance prévenlivesystématique

Maintenance préventiveconditionnelle

Maintenance préventiveprévisionnelle

Réparation

Maintenance correctiveDépannage

M(l|'tS DE TIAIilIEMI{CE

Rsmis€ en cause Production normale D,ltsionclionnemont

État du bien

DéIaillancepartielleou totale

Analyse de l'évolution desparamètres et planilication

des intervsntions

7

| ,r-....,.,"-..,M ETHO D ES""ffibr'

. - - - . - - - \

Consktnatîon éffiîaue r -. \ s€cume\-----l

I

..: -ag gtrg !9c- hn9!9,9j€9

Exemple : Docament : I{ETH0DESNOM : CONSIGNATION ÉLECTNQUETe chnolo gie :, ELECTRIQWDomaine : SECURITE

UtilÎtêCe type de document permet au personnelde maintenance de préparer ou mener à bienune intervention.

ClassementCes méthodes concement nlusieurs domaines :- gestion,- maintenance,- analyse,- sécurité,dans une ou plusieurs technologies :- éIectrique,- hydraulique,-mécanique,- pneumatique.

t

Quatre domalnes i

' ftti.r,,Ftil

Hydraul ique

Étectrique Mécanrque | - Gê€tlon'*--- -.| Cartes de contrôlei Canes de conïore

Hvdrauhoue Pneumatiqui l

La carte de contrôle est une représentation graphique du suivi d'une production à partir

dedonnéesre|evéespendanl|afabrication.Lesre|evéss'effectuentàinterva||esrégu|iers(fréquencedepré|èvement)àpartirdepiècespré|evéesdans|aprodUction(échantillons).La carte de contrôle permet de visualiser la dérive du produit, de déterminer les causes

assignables à cette dérive et d'intervenir sur le procès (ou processus)pour assurerune qualité et se rapprocher du zéro défaut.Elle permet également de déterminer la capabilité de la machine ou du procès'

TYPÊS DE cARrEs oE coumfit

" Cartes de contrôle aux attributsLss attributs sont du type binaire . conbrme/non conbrme ", n entrct/n'enlre pas,, ( bon/mauvais D' etc

Lss cartes aux atlributs ne donnent pas d'avertissement en cas de modification de la production ll faul

un nombre imDortanl de non-conformês pour s'apercevoir de la dérive du produit'

ll existe quatre types de cartes de contrôle aux attributs :- cartes au type ( p D : proportion d'articles non conformes à partir d'échantillons pouvant ètre de

taille " diiférente ".- cartes du type ( np ) : nombre d'unités non conlormes à partir d'échantillons de mêmes tailles._ cartee du type ( c D : nombre de non-con'ormités à partir d,échanti||ons de mèmes tai||es.- cattes du type * u ), : nombre de non-conformités par unité à partir d'échantillons pouvant être de

taille ditférente.Les produits non conformes sont ceux qui ne respectent pas les spécifications imposées ; ils sont mis

au rebut.Les produits de non-conlormité sont ceux dont le défaut n'entraîne pas la mise au rebut mais qui sont

comptés pour donnèr une valeur à la qualité de production.! Calcul des limites - f ,pn est le nombre de produits contrôlés par échantillon. Taille moyenne : n = x '

np est le nombre de produits non conformes.p est la proportion de produits non conlormest est le nombre d'échantillons.

-______ ::,- -_.;Limite de contrôle Limlte de conlrÔle

Typ€ de cârtê Moyenne supérieure LCS intérieur LCI_--_--. _ Eni I;n-ùLnpC a r t e P P = k L C S ' P - a V

; L U r P - é V ,

---_ L t ,P _ , r= -a-

c a r t e t p n p = x L C S = n p + S y n p i f . - n p l L c l = n p - 3 \ n p l 1 - n p )

nombre de non-conlormités , ̂ ^ - ^ 14 ^. - ^ lnc a n e u L c s = n + s \ / f t - C t = u - 3 V n

c"-" -ttl+'1+!:":*g" t"t**; t*-"-*

-

2 EchantillonnageConstruire une càrte de contrôls nécessite un certain nombre de mesures, généralement 100.

Pour recueillir ces données on utilise, dans la plupart des cas, les techniques d'échantillonnagê.

La iaille de l'échantillon varie en lonction de la production et du type de cartes de contrôle utilisé.

Oe 2 à25 (en général 5) pour les cartes de contrôle aux mesures (voir ciaprès) et de 50 à 200 pour

les cartes de contrôles aux attributs.

1 0

IClR-res oe q

. Cârtes de colrlt-es cartes de coflttar mesure (orn€ul réalisâtion dun'el€vées surt un€ |fun h rstogramrn€ |Les cartesles Êus- l a æ . d ' e X . R . È- la carte X. s : cz- b catle Me : al' Câlcul d€s limil:,: rmnes so ca

- ?ntillons et de' € nombre total d

- -xl|o'€nn€ X =

;

{',{Cahlôrffiq

:a lcd tb l- le s.fÉri€rte- :e sup€neu'e

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Cenres DE ooNTRôLE

. Cârtes de contrôle âux mesuresLes cartes de contrôle aux mesures s'appliquent lorsque le paramètre à surveiller peut être quantifiépar mesure (dimension, charge, puissance, température...).La réalisation d'une carte de contrôle aux mesures impose de vérifier que la distribution des valeursrelerr'ées suit une loi mathématique (loi normale, par exemple : cette vérification peut se laire à I'aided'un histogramme).Les cartes les Dlus utilisées sont :- la carte X, B: carte des moyennes (t) et de l'étendue (R),- la carte X, s : carte des moyennes (X) et de l'écart type (s),- la carte Me . carle de la médiane (Me) et de l'étendue.

l.Calcul des limites de contrôle pour la carte t, BLes limites sont calculées à partir de la moyenne de la totalitédes relevés X, de la moyenne X dêséchantillons et de la moyenne des étendues des échantillons R, n élanl l'etfectif de l'échantillon etr le nombre totâl de relevés.

cafcut dê l'écart type "

= F-

écart type dès vatêurs movennes s = f, .

- :x :>xl\4oyenne X =; ,la moyenne X =

;-, la moyenne des élendues R =

Calcul des limltes dês moyennês _Limite supérieure de contrôle LCS : X +_3 SLimite supérieure de surveillance LSS = X + 2 S

Câlcul des limites des étenduesLimite suoérieure de contrôle Lcs = Da Æ

:des étenduesnombre d'échantillons

igsLimile intérieure de contrôle LCI = ;

Limite inférieure de surveillance LSI : X + 2 S.

Limite supérieure de contrôte LôS = o3R .2 - -

Limite supérieure de surveillance LCS - Ê | ;(D4R - Rl.

Les lacteurs D3 et D4 dépendent de I'eftectif de l'échantillon.

2.Organisation dans le temPsLes procédés étant insiables par nature, il faut les suivre enpermanence. Les mesures sont régulièrement faites en respectantla consigne préétâblie. Les points des moyennes et des étenduesdoivent être portés sur les graphiques de contrôle à la fin dechaoue série de mesures.Lire le graphique afin de détecter les points hors limite,les tendances, les concentrations de points... C'est cette lecture

3,267

2,574

2 ,114

0,076

0,136

0,184

0,223

1,924

1,8&

1,916

1,777

8

I

1 0

2,282

qui permet de détecter les variations anormales du procédé et donc d'analyser et de rêmédierraDidement aux anomalies.

crPAEttmTIACHINE

La capabilité machine est déterminée en tonction de valeurs appelées " indices decapabité ". Ceux-ci permettent de définir l'aptitude de la machine à respecter lesspécilications de la production. Pour répondre à l'objectit, il faut que les indices soientsupérieurs à 1, la valeur idéale étant 1,3.

tolérance maxi - tolérance miniIndice de capabilité : Cp : 6 écarts types (û)

espace entre i et la tolérance la plus proche3 écarts typelndice de glissement: Cok =

,sINmhr

1ffiffi

CaRres oe cr

cnârlLaæpercaC€s (donncausadu pi

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||EPTÉIAIfl6 CARIESDE cOffiROE

LCr -

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a", Li.

I'ofI-r

Canres oE CoNTRôLE

Le support de la carte de conirôle doit comporter quatre parties.

Les relevésOn y trouve les mesures regroupées par échantillons, les iniormalions généralesintéressantes (dates, postes, heures...) et les valeurs de la moyenne et de l'étendue dschaoue échantillon.

pRÉSEmAn . Le graphique des moyennes

DE tA On y trouve la moyenne générale (X), les limites de contrôlè èt de surveillanc€ de (X) etCA8TI DE la représentation point par point de la moyenne de chaque échantillon.C(ll{IRÔtE . Le graphique des étendues

On y trouve l'étendue moyenng (F), lss limites de contrôls 6t de survêillance et lareprésentation point par point de l'étendue de chaque échantillon.

. Les observationsOn y trouve toutes les observations relatives au tonctionnment du procédé.

I Ces observations doivent oermettre de cèrner le mieux oossible les causes de variationsi du paramètre mis sous contrôle.

Une carte de conttôle aux mesures comprend deux graphiques : un pour suivre laRfllRolE tendance et I'autre pour suivre la dispersion du ptocédé. Une carte de contrôle aux

anributs comprcnd un seul graphique qui permet de suivre l'évolution de la production.

EEEEg

Canres DE coNTRôLE

La carte des moyennes X permet de contrôler les paramètres de réglage de la machinelanalyse de cette carte montre l'évolution du déréglage et permet de prévoir lechangement d'outillage.La carte des étendues R Dermet de contrôler les dispersions de la machine et d'enpercevoir sa dégradation (usure, jeu plus important dans le guidage...).Ces deux cartes doivent être analysées en parallèle et non indépendamment, chacunedonnant des renseignements complémentaires. Cette analyse permst de déterminer lescauses assignables à l'âide du journal de bord (observations relatiws au tonctionnementdu procédé) ot de mettre en place les actions correctives qui s'imposent' Analyse graphique : carle des moyennes i

]IESPRÉIÀN(!fl|}ES CARIUI0E cofinou

x

. AnalFe graphique : carte dea étenduea B

AAA /1 nÀ.V V \/ VV

/\,/v

Lè graphe est normal :2/3 des points sont situésdans le 1/3 des limites de

-l contrôle autour de la

l1/3 moyenne.- 1/3 des points répartis

dans les 2y3 restants.

Lorsquè I'on oba€nta :7 points consécutifs enaugmentation ou endiminution régulière ousitués du même côté de lamoyenne : c'est le signsd'une dérive ou d'unetendance s'amorçant dansle procédé.

Le graphe est mnml :Aucun point ne se trouveà I'extérieur des limites decontrôle.

Lorsque l'on observe :Une série de pointsconsécutif s en augmentationsitués au dessus de lamoyenne : c'est le signe d'unmauvais fonctionnement dusystème ou d'un problèmed'homogénéité de la matière.

LCI

LCI

LCI

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It-b de (x) et il

fre lab auxtùuction.

5

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Électriquê, -.,Mécaniqui

Hydraulique Pneumatiquo:

Méthode ABCLoi de Pareto

Gestion Analyse

PRÊSÊI{TAII(lII

Un économiste italien, Villredo Pareto, en étudiant la répartition des impôts constata que20 % des contribuables payaient 80 % de la recette de ces impôts. D'autresrépartitions analogues ont pu être constatées, ce qui a permis d'en tirer la loi des 20-80ou loi de Pareto. Cette loi peut s'appliquer à beaucoup de problèmes, c'est un outiletficace pour le choix et I'aide à la décision.

Exemplès de répartitions appllquées à la maintenance20 ô/. des systèmes représentent 80 % des pannes.

!01 DE PABEIo 20 o/o des interventions représentent 80 % des coûts de marnlenance.20 o/o des composants représentent 80 % de la valeur des stocks.. Mise en application de la loilexploitation de cette loi permet de déterminer les éléments les plus pénalisants atin d'endiminuer leurs effets :- diminuer les coûts de maintenance ;- améliorer la fiabilité des systèmes ;- justilier la mise en place d'une politique de maintenance.

t0t{cïoil

Suggérer objectivement un choix, c'est-à-dire classer par ordre d'importance oeséléments (produits, machines, pièces...) à partir d'une base de connaissance d'unepériode antérieure (historique de pannes par exemple). Les résultats se présentent sousla forme d'une courbe appelée courbe ABC dont I'exploitation permet de détecterles éléments les plus significatifs du problème à résoudre et de prendre les décisionsDermettant sa résolution.

La mélhode ABC, issue de la loi de Pareto. estsimple à appliquer et la courbe facile à tracerpour autant que I'on suive la méthodologie.

l-allure de la courbe Dermet de détinir trois zonesappelées respectivsment zones A, B et C d'où lenom de la méthode (voir courbe page cÈcontre).

Déterminer le cadre de l'étudeLe service mainlenance désire connaître Darexemple i- les équipements qui nécessitent le plusd'interventions.- le type de pièce à posséder en stock...

En résumé, il s'agit de détinir le problèmê àétudier

Équipement

2 Déterminer les critères reorésentatils oartir du oroblème à résoudre. dérermrner tecritère le plus signilicatif qui peut être :- les coûts de maintenance :- la durée des interventions.. .3 Détèrminer la période la plus représentâtivell s'agit de limiter la durée de la période qui vaservir de base à l'étude. ll est imDortant deminimiser les phénomènes saisonniers.4 Préparation de la courbeEn fonction de la période retenue, il s'agit d'e)itrairede la documentation les éléments nécessaires telsque le nombre d'heures d'intervention pourchaque équipement, les coûts de maintenance...Tous ces renseignements doivent être représentésdans un tableau.

Nombre d'heures d'intervention Cotts de maintenance

4 000

720 3 600I

50 1 500

D 1 200 9 600

1 4

{

MÉrxooe AEEÉrablirtetff irr

I loisir le crilère de d: Tinution des coûts: asser par ordre o€c

Equipem€nD

Déterminer les ecl: rur tracer la courbe.:. abscisse on porte:1 ordonnée on po(t

est indispensâtle qln choisit les é(H!segment de lon$gJr:1 outre, on p€ul dou::urcentages qur pea:xemple : 18 o/o des (

Construction de baon€spondante-

Déterminer les zoar s'agit de délimrte. sLallure de la courb€. I

r.assures, ce qui pe(mr partie droite de b (l partie courbe MN (l partie assimilée à uSi la droite présente tA. B, C et D. Seule I air?termaner les zoft€s.j us la courb€ est éc'l: ia limite, une diagoô:roisi, tous les élémet.1 qu'i l n'y a pâs heu c

Interprétation de l€:f,ne A en priorité S:as satisfaction. on co: éments appartenat

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IEtablir le tableau de classement

Choisir le critère de classement, par exemple les coÛts de maintenance si l'on recherche unediminution des coûts.Classer oar ordre décroissant les équipêments en fonction des coÛts et calculer les valeurs cumulées.

Équipement Coût de maintenance Coût de maintenance cumulé

I 600 I 600n

4 000 13 600

MÉrnooe ABC

3 600 17 200

1 500

rRÂ0Â€Ë o€ u qruBBE

Cê typ€ ds diagramme peut ètre utilisé pour etfectuerun classement à partir d'un critère (exemple : originedes pannes suivant la technologie) et de déterminer locritère qui servira pour l'étude du problèmê à résoudreà I'aide de méthode ABC.Voir Applicati on s 6.020.

18 700

Déterminer les échelles : Le tableau de classement ayant été établi, tous les éléments sonl réunispour tracer la courbe, sur des axes de coordonnées rectangulaires.En abscisse on ports les éléments faisant I'objet de l'étude (équipements, pièces.'.).En ordonnée on porte les valeurs cumulées du critère retenu (coûts, heures, pannes...).ll est indispensable que le trâcé de la courbe soit inscrit dans un carré pour I'exploitation de celle-ci.On choisit les échelles de telle façon que I'ordonnée et I'abscisse représentent chacune au total unsegment de longueur égale ou voisine.En outre. on Deut doubler l'abscisse et I'ordonnée d'une seconde échelle faisant apparaître lespourcentages qui permettront I'interprétation de la courbe sous la torme de pourcentage(exemple : 18 % des éléments étudiés représentent 75'l" des coÛts).

Construction de la courbe : ll sutfit alors de pointer pour chaque élémsnt la valôur cumuléscorrespondante.

Déterminer les zones " ABC r :ll s'agit de délimiter sur la courbe obtenue des zones à partir deI'allure de la courbe. En général la courbe possède deuxcassures, ce qui psrmet de définir trois zones :La partie droile de la courbe OM détermine la zone appelée A.La partie courbe MN détermine la zone appelée B.La partie assimilée à une droite NP détermine la zone appelée C.Si la droite présente trois cassures, on détermine quatre zonesA, B, C et D. Seule I'allure de la courbê doit permettre dedéterminer les zones.Plus la courbe esl écrasée, moins elle est signilicalive ;à la limite, une diagonâle signifie que, par rapport au critèrechoisi, tous les éléments étudiés ont la même importanceet qu'il n'y a pas lieu de prendre de mesures particulières.

Interprétation de la courbe : !étude porte dans un premier temps sur les éléments constituant lazone A en priorité. Si les décisions et modifications apportées aux éléments de la zone A ne donnentoas satisfaction. on continuera l'étude sur les premiers éléments de la zone B jusqu'à satisfaction. Leséléments appartenant à la zone C peuvent être négligés, car ils ont peu d'influence sur le critère étudié.

DIACRA EEl{

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Electrique y=1:,,.t::

Hydraulique Pneumatiqtlâ

Gestion AnalyseMéthode PERT

Rmnoils

PnÊsEnatln

colfiRAtt{IEsD'AIIIÉRI(lBIIÉ

PEBT Program Evaluation and Review Technnue (fechnique d'organisation et decontrôle dês poets).La méthode PERT est une méthode d'ordonnancement de projets importants à longterme, permettant la coordination optimale des tâches constituant ce projet.La méthode permet i- la prise en compte des ditlérentes tâches à réaliser et des antériorités à respecterentrè cês tâches ;- la détermination de Ia durée globale du projet et les tâches qui la conditionnsnt;- la détermination des tâches pour lesquelles du temps est disponible (notion de marge) ;- la détermination des dates " au plus tôt " et " au plus tard , pour lancer chaque tâche ;- l'établissement d'un planning d'exécution et d'enchaînement des tâches, voir

" planning de Gantt " ;- la gestion des moyens logistiques (matériel) et humains (ettectif) intervenant sur leprojet.

. Règles de préseniationLa méthode repose sur la notion de graphe ou de réssau qui traduit I'ensemble des tâchesd'un projet et leurs liens. Le réseau est constitué de chemins matérialisés par un vectêurrêorésentant une tâche et des étapes matérialisant le début 6t la fin d'une tâche.Les longuèurs des vecteurs ne sont pas représentatives de la durée de la tâche.llétape ne consomme ni temps, ni moyen, ni coût, elle est représentée générâlamenl parun cercle, quglquefois par un carré.

Exemple .

Date au plus tôt

Datê au plus lùd

literorétationLa tâche A commence à l'éiape 4 et se lêrmine à l'étape 5.Si I'unité de temps est le jour, ello dure 5 jours, elle commencera au plus tôt lo troisièmejour après le lancement du projet st s'achèvera le huitième jour.uétape 5 pouvant commencer au plus tard le dixième jour, dans ce cas la tâche A peutcommencer alors au plus tard le cinquième jour.

Remârque :Létape 5 ne doit pas o igatoirement commencer aptès l'étape 4, le chiffrc n'est qu'unrc oè re cho isi arb itrai reme nt.

Dans l'élaboration d'un proiet, une tâche peut nécessitèr la réalisation d'autres tâchosavant de commencer.

Commencer la tâchê A " Vérifier I'usure des ares ol des roulêmsnts duréducteur " si la tâche E " Dépose at démontage du réducteur " n'est pas terminée.Dans ce cas on dit que la tâche Ê est antérieure à la tâche A ou que la tâche A a pourantériorité la tâche E.

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MÉrnooe PERTÛEIIP1I |,E REAIISATI()II |lU RESEAU FERT

Les opérations de maintenance sur une unité de nettoyage de pièces après usinage sont donnéesdans le tableau ci-dèssous. Le service maintenance ne dispose que de 7 personnes pour la réalisâtionde ce projet.Le service d'ordonnancemènt demande d'éiablir un planning permettant de visualiser I'enclenchementdes tâches et un planning ds gestion du personnel pour ce projet.

Démarche1) Inventorier les tâches.2) Attribuer un code alphabétique à la tâchs.3) Déterminer la durée de la tâche.4) Bechercher les antériorités.5) Etablir la matrice des antériorités.6) Etablir le réseau PERT.7) Rechercher le chemin critique.8) Déterminer les dates au plus tôt et au plus tard.9) Calculer la marge libre et la marge totale sur lss

tâches n'appartenant pas au chemin critique.10) Tracer le diagramme de Gantt.

. Matrlce des antériorités

Tâch€s Tâches antérieures Durée Etfectif

. 4 . . _ , G 3 i o u r s 4

B J 4jours 2

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D A - C - K 3 j o u 6 2

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oÊf

ABcDE

Antériorités

;Chaoug'contrainte d'antériorité est notee 1 dans la casecorrespondante. La tâche A âyant pour antériorité la tâche G,on note 1 dans la case de la ligne A avec la colonne G.On calcule le total des contraintes pour chaque tâche ;ainsi les tâches n'ayant aucune contrainte sont exécutables.Lorsque la tâche est réalisée, son antériorité disparaît.

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Remarque :Tracer dircctement le réseau relatil à un projet n'est possible que pour un nombre de tâches réduit.Généralement on établit une matrice d'antériorités permettant de définir I'enclenchementchronologique des tâches par niveau.Au niveau 1 on réalise Ia tâche E au niveau 2 on réalise les tâches E, G, J...

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MÉrnooe F

Ré.eâu PEFI

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MÉrxooe PERT

' Détermlnation du chemin critiqueDitférents chemins permettant d'atteindre l'étape 9 onl une durée ditférente. Le chemin dont la durée

est la plus longue est appelé chemin crlttque. ll doit être visualisé sur le réseau par un double trait

E"o. l

chemin Durée- r' ' - ' . _ . _ i

_ 1 F + G + A + o ] - 2 1 3 + 3 r 3 = 1 1

2 ] F 1 c * H r K r D 2 + 3 + 2 + s + 3 - 1 s

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4 l F . J , t - K o 2 - 4 , 2 ' 5 , 3 1 6

s lF . r ,B -K ,g 3 n a s ' s r eF I J . B C D 2 ' 4 - 4 r 6 - 3 - 1 9

ÊrEnnr 0E RÉAusAfl(}x 0ll RÉsHll PEiT ($Jm)

Réseau PERT

ou par un trail plus épais.

La durée du proiet est égale à la durée du c|lsmin crilique'€lle est de 19 iours si les prévisions sur chaque tâche sontrespectées. Lês tâches appartenant au chemin critiquesont des tâches critiques pour lesquelles le respect dudélai sst impératif. Le chemin critique est indépendant dunombre d'étapes.

. Déterminatlon du battementLe battement d'une étape est la diltéroncoentre la date au plus tard el la date auplus tôt de cene étape.La date au plus tôt d'une étape est lâdurée du chemin le plus long menant àcette étaDe. La date au plus tard d'uneétaoe est la ditlérence entre la durée duprojet et la durée du chemin le plus longrestant à faire pour terminer le projet.Les étapes se trouvant sur le chemincritioue oni un battement nul.

Date au plus tôt

Détermination des margesLa marge totale - l\,lt " d'une tâche est le délaimaximum que I'on peut appliquer à sa date de débutau plus tôt, ce qui implique d'avoir exécuté toutesles tâches antérieures au plus tôt et toutes les tâchesrestantes appartenant au même chemin au plus tard.

La marge libre - ML " d'une tâche est le délaimaximum que I'on peut appliquer à sâ date de débutau plus tôt, sans atfecter les dates de début au plus tÔtdes tâches suivantes se trouvanl sur le même cheminCe type de marge est très utile pour l'ordonnancementd'un projet.

O + 2 = 2

2 + 4 + 4 + 6 = 1 6 1 9 3 = 1 6

+ 4 + 4 + 6 + 3 = 1 9 1 9 - 0 = 1 9

Mt=Z ' - (x+Y)

ML = Y ' - ( x +Y)

8u plus latd

l - 1 0 = 12 + 4 + 4 = 1 0

2 + 4 + 4 = 1 0

1 e 1 2 L l j a + 6 - 3 ) = 0 0 0 = 0

1 9 ( 4 + 4 + 6 + 3 ) = 2 . 2 - 2 = 0

1 9 ( 2 + 5 + 3 ) = 9 9 - 5 = 4

1 9 ( 2 + 5 + 3 ) = 9 9 7 = 2

r e - i 4 . 6 ; t = 6 ' - - É - 6 = o

1 9 ( s + 3 ) = 1 1

1 9 - ( 6 + 3 ) = 1 0

1iltonnéesla réalisation

lenchement

tÉs Eltectif

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. ÈPlé.enû

'l lecture du (Jiq::'sonnes alors (:n p€ut palher ce

MÉrnooe PERT|,IAGRITITIT IIE GAI{II

-a représentation du projet sous la forme d'un réseau PERT peut être planifiée à partir d'unliagramme de Gantt, dans lequel on trouve le temps en abscisse et la liste des tâches en ordonnée.:hàque durée de tâche est représentée par une barre dont la longueur est à l'échelle des temps, ainsi

lue les marges libres indiquant la souplesse du projet et le personnel nécessaire à sa réalisation.

Tâches 1 4 L 5 l 6 l 7 8 I 1 0 1 1 1 Temps

EH

DB

Dessin du modèle

ExécrJtion du modè192

'|

-li:lÎ1si;liuê\ Efieclil pour l'6xéc!

\s9.l9tàgq_

!| |.1_._.................._...,._.......Représ6nlation d'une merg€

Exécution du moulcl

Dessin d6s outillag€s

Analys€ de tabricâtion

1

EFFECTIFS 4 t 4 t 2 t 2 2 1 ' I t 1

La lecture du diagramme fait apparaître que, le sixième et le septième jour, il faut un êffsctif de dixcersonnes alors que le sêrvice n'en dispose que de sept. En utilisant la marge libre de la tâche A

on peut pallier ce problème. Après lissage, on obtient le diagramme suivant.

ML

RêpÉsontâilon du prolet précédent par un dlagramme de Gantt

Dépannage d'un systèmeMaintenancê

Auprès de t'utilisateurInterroger I'utilisateur sur les circonstances de la panne et vérllTer l,exactitudo de ladéfaillance, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.

' DocumentationSe procurer :

Sl1fiffi - le dossier technique d6 la machine ;- I'historique des pannes, s'il existe, et vérifier si la panne s'est déjà produite ;- les procédures de dépannage ;- lês procédures de réglage ;- I'analyse fonctionnelle (GRAFCET, GEMMA, analyse systémique...) ;- les schémas de câblage (électrique, pneumatique, hydrauliqu€) ;- le dessin technique et la nomenclature, le schéma d'implantation du mâtérisl.

A partir des informations recusillies et de la documentation rochercùsr les causes ayantpu entraîner cette délaillance afin d'émettre des hypothèses.

Avant loutê intervention, consigner I'installation.Véritier les hypothèses émises afin de localiser l,élément délaillant.

L0CALSER Uagent de maintenance peut ordonnancer ces hypothèses suivant l,un des critèrescFdessous :- la probabil ité de la cause ;- la facilité et la rapidité du contrôle

*ÉMEnRE

0EsHYPÛnIÈsEs

f

IUaction de maintenance pour la remise en état peut se faire suivant doux stratégies:

REIEInE - la remise en état provisoire (dépannage) ;

E ÉIAI - la rèmise en état de conformité de I'installation (réparation).

'tota : Lo dépannage sera toujours suivi de la réparation.I

*11ô* À taide du GEMMA (ro,7 Méû, odes ''ot 1, véritiet tes différônts modes de marche et..--:.-..-.- d'arrêt.

REI{DRE Etablir un rapport concernant I'intervention réalisée.Col{m Mettre à jour le fichier historique de la machine.

J EPANNAGE I

l l I . . . . . . : -

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DÉPANNAGE D'uN sYsrÈME AUToMATISÉ

Chronologie du diagnostic

l-r"t'" ",--,"t'".l

' L6s condnitrs \iniliales sonl-elles

prés€nles à la parl'€. commard€ ? /

Vénf€r la panie opé€tiveLiaison : sorliês aulomale,Dréâctionneur ot aclionneur

Védliêr la partie commandêFéceptivités : liaisons

capteurc - enlrées de I'automate

Moltro ên marche

GJ,"-ll--JJ.-iJ - "o'L'î"nI:t-"J-,{*X-{z- I OUI

NON

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F*'bÉs

û la paniê opérali!€ : Iliaasons enlre I

ionneur el actionneur I

eclbns assodlb6c€tb étaDe sê soril€ll€Gdéroulé€s ênlaèrement ?

d'évolution : réceplivitéassociée à cetle étapê

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ifîfi.F*ti;æiô'û'qYdetEffin

Méthodologie du diaonostic- MaintênânceHydraulique Pneumatiqgfi

DÉ ANOG

fiGAI{IGM'iII{EDE

DÉPAMrÂc€

Lorsqu une défaillance apparaît, on déclenche une action de maintenance correcltve.Celle-ci est décomposable en plusieurs pnases:1 Déteclion : cètte phase permet de déceler, par une surveillance accrue, I'appâritiond'une défaillance et d'éiablir un constat de défaillance.: Localisation : À partir du constat de délaillance et du dossier technique, cette phâsepermet de rechercher précisément le ou les éléments pouvant entraîner cette défaillance(hypothèses).

Diagnostic : La vérification dês trypothèses émises permet d'identitier la ou les causesde la défaillance et de définir les opérations de maintenance corrective à mettre en olace.En maintenance corrective, l'aide au diagnostic est un outil précieux permettant degagner du temps. Les outils d'aide au diagnostic se présentent sous ditiérentes tormes :organigramme de dépannage, tableau causes-etfets, logigramme de tests, guided'auscultation, système expert...i Opérations de maintenânce corrective : dépannage ou réparation.

. DémarcheFaire I'inventaire des causes possibles de la panne et les class€r suivant des critèresDouvanl être :- la probabilité de la panne ; on consulte le fichier historique pour déterminer la fréquenced'apparition de celle-ci ;- la rapidité du contrôle prenant en compte l,accessibiljté de l'élément à contrôler;- le matériel de contrôle disponible pour eftectuer le diagnostic (par exemple, appareil decontrôle des vibrations donnant une information sur l'état des roulements. évitant ainsi undémontage).

Symboles utilisés

Début ou fnd'organigrammg

Aclion de maintgnanc€(vérificalion, remise en état...)

Entrée dô données ousortie de résultats

Vec{eur indiouantle s€ns de lecturê

xemple I Présentation d'une séouence

9i,tfl:ffiti:* -ônlre quêlques ohmset quelques dizaines d'ohma

Question permettantd'obtenir un conslat

Commentiaire p€rmettant de srÉcifierI'appareil de contr6le utilisé, lespoants test et le résult€l attendu.

Opération de maintenance missen ceuvre pour remédier audysfonctionnement.

Après chaque opération demaintenance, procéder aux essais.

Voir Applications 6.01 9.

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bn ærmettantllr un constat

MÊrnooot-oclE DU DtAcNosrlcrA$rAt cÀl6Es-çrns

se Drésente sous la lorme d'un tableau à deux entrées : les effels sont des événements constatablesliés au fonctionnement et les causes les faits à partir desquels se produit ou se manifeste I'effet. ll estpréférable, en maintenance, d'agir sur la cause plutôt que sur I'efiet.

Mauvaistonctionnementd,uneinstal|ationhydraulique(effetconstatésU|erécepteur).

Effets

Pas d€ mouvement

Mouvement trop lent

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D|^GRAIITE GASES-EfTtrS

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Appelé diagramme d'Hischikawa ou diagramme en " arête de poisson ,, plus utilisé comme un outil de

ra qualité p-uisqu'il otfre la possibilité d'une réllexion de groupe pour Ia résolution d'un problème. ll peut

également être utilisé comme un outil d'aide au diagnostic.

:,e/npie . défaut de fonctionnement sur une installation hydraulique'

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MÉTHoDoLoctE DU Du\cNosrcÀNBRE DE DÉFAIIIAI{CÊ

Souvent mis en relation avec I'A.M.D.E.C. (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Etfets et deleur Criticité), il peut être utilisé pour déterminer la branche tragile d'une installation (dans ce cas, onquantifie chaque composant par son taux de défaillance estimé) ou comme document d'aide audiagnostic (dans ce cas, il permet de visualiser les différentes possibilités pour que le système soitdélaillant).

. Symboles utlllsés

Evénement de base résultant d'une délaillance possible :il est à l'entrée d'une porte logique.

Événement induit, il est la conséquencs de plusioursévénements de base, il est à la sortie d'une porte logique.

Événement neutre sans conséquence pour le calcul dsla tiabilité prévisionnelle.

Ëxempte Éclairage d'un poste de travail muni de deux lampès.

Analyse- Porte logique OU : la perte de fonclion est liée à t'appadtion d'un seul événement de base.- Porte logique ET : la perte de fonction est liée à l'apparition de tous les événements de baserattachés à cette porte.

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Méthodes de maintenance

La maintenance doit être considérée comme une tonction de production à Dart entière.C0]{IEXIE Pour produire, il laut satistaire à quatre impératits : approvisionner en matières

premièrês, transformer cefles-ci en produits tinis, assurer ra quarité et maintenir l,outil deproduction en état de marche.

MalntenânceEnsemble des activités destinées à maintenir, à rétablir un bien dans un état ou dansdes conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une lonctionreouise.

. Malntantnce correctlvoMaintenance effectuée après défaillance. Suivant la nâture des inlerventions, ondistingue deux types de remise en état de tonctionnement :- la réparation : remise en élat de fonctionnement conforme aux conditions données.- le dépannage : remise en état provisoire qui sera obligatoirement suivi d'uneréDaration.

' Sûreté de lonctlonnementEnsemble des aptitudes d'un bien lui permettant de remplir sa fonction, au momenrvoulu, pendant la durée prévue, sans dommage pour luÈmême et son environnemenl.La sûreté de fonctionnement se caractérise généralement par quatre paramètres :la liabilité, la maintenabilité, la disponibilité, ta sécurité.

Total productive malntenance ou lpuMaintenance productive avec la participation de tout le Dersonnsl.

., Maintenance préventlveMaintsnance ayant pour objet de réduire ra probabirité de défaiflance ou de dégradationd'un bien ou d'un service rendu. Les activités correspondantes sont déclenchées selonun échéancier établi à partir d'un nombre prédéterminé d'unités d,usage (maintenancesystématique) evou de critères prédéterminés signiticatifs de l,état de dégradation dubien ou du service (maintenance conditionnelle).

DÉF moilS Les remplâcements des piècês et des fluides ont lieu quel que soit leur état dedégradation, et de taçon périodique.

nnelleLes remplacements ou les remises en état des pièces, les rsmplâcements ou les appointsen fluides ont lieu après une analyse de leur état de dégradation.Une décision volontair€ est alors prise d,etfectuer les remplacements ou les remisesen état nécessaires,- Maintenance prévisionnelleMainlrênanco prévonti\re subordonnéê à l,analyse de I'évolution de paramàtres si$tificatifsde la dégradation du bien, permettant de retarder et de planifier les interventions. Elle estparfois improprement appelée maintenance prédictive.

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REMAR(II'E

Maintenance d'une9ydraulaque installation

ll est fortement conseillé d'adopter une politique de maintenance dans laquelle lesopérations de maintenance sont planifiées, les données sont relevées et consgneesdans le fichiet histo que de l'installalion.

vÉRrrclrroxs Joun[MÈREs

Vérifier le niveau d'huile dans le réservoir : Si nécessaire, ajouter de I'huile pour éiablir le niveau

a une valeur correcte. ll est souhaitable de mentionner la quantité d'huile rajoutée

vérifier I'aspect de l,huile : La présence de mousse à la surface indique qu'une entrée d'air se

:.oduit, soit à ia pompe (joint) soit sur la conduite d'aspiration (raccord). La présence de mousse

' accompagne souvent d;un fonctionnement bruyant de la pompe et d'un fonctionnement irrégulier des-?cepteurs. En revanche, un aspect trouble est I' indication d'une présence d'eau'

vérifier l,encrassement dès liltres : La lecture des indicateurs de colmatage permet de définirétat du filtre et de décider de son remplacement éventuel.vérilier la température de I'huile : si I'installation comporte un échangeur thermique, noter la

:empérature de l,huile. une variation importante de la température permet de déceler une anomalie de.cnàionnement de l,échangeur thermique, un défaut d'alimentation du fluide de refroidissement, unnsfonctionnement de la soupape thermostâtique.

vérifier ta temFÉrature du groupe hydraulique : une élévation anormale de la températurê de la

oompe ou du moieur est l'indication d'une dégradation de ces éléments ou d'un défaut d'alignement.

Vérilier les pressions de fonctionnement : Corriger tout iarage qui aurait pu être déréglé'

vérifier l'étanchéité : Le maintien d'un bon état de propreté est nécessaire pour détecter toute

:.ace de fuite.vérifier le niveau sonore : Tous les bruits anormaux ou excessils doivent être mentionnés afin de

'a re une étude plus approfondie sur tétat de finstallation.

ACItot{s DE itAlilTEllAllcE HE800I{A0A|8ES

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Faire un examen de l'étanchéité de toutes les tuyauteries non accessibles en tonctionnement.

àur les tuyauteries souples, toute trace de fuite au niveau des embouts entraîne le changement-médiat de l'élément défectueux.

Réparer les fuites dont la listê a été établie lors des vérifications iournalières pendant le-:ictionnement. Ne pas réparer une fuite par un serrage exagéré des éléments de raccordements- ll

.sr préférable de remplacer l 'élément défectueux (joint, bague mal sertie, bride...). Pour les raccords à

:agues serties sur le tube, taire une saignée en biais sur la bague pour la remplacer' Si la portée du':ciord recevant la bague présente des marques, remplacer cet élément également'

Nettoyage des filtrès : Le nettoyage des cartouches non jetables se tait par immersion dans un

::,vant,iuis brossage au pinceau et séchage à l'air Sec. Consulter la notice du fabricant pour éviter-:Jte erreur. Les cartouches jetables seront remplacées suivant leur degré d'encrassement (indicatsur

:: colmatage) ou après un certain nombre d'heures de fonctionnement et suivant I'atmosphère dans

.quelle tonctionne I'installation.vérilier les accouplements élastiques entre la pompe et le moteur.

vérilier les éléments de serrage de la pompe et du moteur.

Si I'installation comporte des accumulaleurs, vérilier la pression de gontlage'

véiitier Ériodiquement le niveau de contamination du tluide hydraulique par ânalyse d'un

=:'rantillon orélevé dans le réservoir, sans oublier de noter le nombre d'heures de tonctionnement: - ' le f lacon.

Lorsdolamisesnroutedel ' insta l la t ion,demèmequepourtoute intervent ion 'prendreId;UltllÈ toutes les précautions nécessaires pour garantir la sécurité du personnel et du malériel.

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Montage et mise en serviceHydrâuliqle deS valveS DfoDoftionnelles Maintenance

fl0]{IAGE

nsEEI{ SERVICE

Avant de monter la valve sur l'installation, il taut vérifier la coditication de la valve avec lesspécifications de la commande.. Propreté. ll faut s'assurer de la propreté de l'environnement et de la \afve proportionnellelols du montage des appareils. Le réservoir doit être étanche aux colmatages externes.Les luyaux et le réservoir doivent être débarrassés des impuretés (calamrne, copeaux...)avant le moniage. Pour le nettoyage, n'utiliser que des tissus non tibreux ou bien un papierspécial. Les matériaux d'étanchéité comme le chanvre, le mastic ou le téflon ne sont pasadmis. Pour permettre une bonne rigidité trydraulique, il taut éviter d,utiliser des flexibles.Les tuyaux doivent être en acier étiré et poli, sans soudure. Les conduites d€ liaison entrele récepteur et la valve doivont ètre les plus courtes possible. ll est recommandé d,installerla valve proportionnelle près du récepteur. Les vis de fixation doivent correspondre auxcotes et à la classe de résistance indiquées sur les notices. Elles doivent être serréesau couple indiqué. ll est recommandé de monter un filtre à air à bain d,huile pour leremplissage et I'aération du réservoir, largeur de maille > 60 microns.. Position de montage. Elle doit être de préférence horizontale. Cependant illaut éviterque le tiroir de la valve se trouve en position parallèle au sens d'accélération du récepteursi la valve proportionnelle est montée sur celuÈci.. Raccordèment électrique. ll est indiqué sur la notice correspondante. Les protectionsspéciales nécessitenl des mesures particulières qui sont indiquées sur la noticecorresoondante.

Utiliser le fluide recommandé et faire attention aux plages de pression €l de tsmpérature.Afin de garder le tluide en bon état, dans la mesure du possible, ne pas dépasserles températures maximales recommandées par le fabricant du fluide. Afin de garantirle bon fonctionnement des installations, il est recommandé de orévoir une réoulationde la température d'huile à - 5 'C. Pour les ftuides ditficileme;t inftammable; HFD ainsique pour les tempérâtures supérieures à 90 "C, le type de joint doit porter le code " V ..

flIRAN

Pour les valves de pilotage, utiliser une filtration à I'alimentatjon de 1O microns aosorus,ceci pour prolonger la durée de vie. On peut aussi utiliser la finesse de filtration indiquée surla notice. La pression différentielle admissible aux filtres de pression doit être supériêure àla pression de service. ll est recommandé d'utilis€r des filtres avec indicateur de colmaiage.Lors du changement du liltre, il fâut conserver une extrême propreté. Les impuretéssê trouvant du côté entrée réduisent la durée de fonctionnement de l'élémont filtrant. Cellesse trouvant du côté sorlie sont entraînées dans le système et provoquent des perluôations.

La pression de pilotage ne doit pas être inférièure à 3 Mpa. Si elle dépasse 10 Mpa,PRESSl0fl il faut monter un réducteur de pression en plaque sandwich dans la conduite d'alimentation.

0€ SERVICE On évite l'apparition de pointes de pression dans la conduite du réservoir en montantun clapet anti-retour.

il faut éviter que la conduite du réservoir ne se vide, en montant une valve précontrainte.

I tHtrcE

Retour de la valve pour remise en état. Si la valve est défectueuse, il est nécessaire deprotéger sa base contre le colmatage. Un emballage soigneux est recommandé atin d,évitertout dommage pendant le transport. En cas de stockage d'une durée supérjeure à trois mois,il hut remplir le corps de la valve avec de I'huile de conservation et le brmêr. Lâ valve doitêtre stockée en atmosphère sèche, sans poussière, sans matières conosi\€s ni vapeurs.

flnGE o,AlR Pour galantir un fonctionnement par{ait, il faut procéder, lors de la mise en service, à uneSSOLtmtOeS

purge d'air au point le plus élevé_de la valve. Si les conditions de montage le permettent,

BilAnqr i:r:::ff":ff:* ^ ta mise en service, tire ta notice correspondant à ta vatve

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Contrôle de I'alignementHydraulique

mEstrItIRÆtcEsO€ MIIAGE

Maintenanc€

tsnFcAllrl

Lalignement de la pompe et de son motsur est un facteul très important de la duréede vie de la pompe. En cas de mauvais alignement, la pompe supporte des eftortsradiaux pour lesquels elle n'a pas été prévue. Les tolérances ci-dessous sont àappliquer pour un accouplement élastique entre la pompe et le moteur. rl

I' Deux types de montage :- Montage sur plaque support.- l\,1ontage en lunette.

' Tolérances de montage :

Axe du moteur

Détaut ds Darallélisme :

de la

mm mâxi

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cofir0uDE

r|lJGffiT

Montage sur plaque supPortAvec ce Àontage, I'alignement est obtenu par calage des supports du moteur et dela pompe. Le contrôle des tolérances peut être lait à I'aide d'un comparaieur oud'un outillage spécitique. ll doit être réalisé avec toutes les tuyauteries en place et tousles raccordi serrés. Le calage et l€ contrôle de ces tolérances sont également à refaireaprès chaque intervention sur le groupe moteur-pompe.

. Montage en lunetteLes lunettes assurenl un alignement automatique sntre I'atbre motsur st l'ârbre de lapompe ceci dans les tolérances préconisées. Ce montage permet de réaliser un gain detemps fort appréciable.Voir Composants 2.136.

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imfliMécanique

MaintênanceDémontage

Div€€€nce d'oblsntion dê deuxsous-ensembles dislincts

Laste del'oulillagenécessaire àchaque action

. dê démontage.Si une actionde démonlagene nécessitepas d'outillag€,on note

0BsEnvATt0t{sIndicalion derenseignemenlscomplémentairesutiles âudémontago.

PRÉCÂmors

En maintenance il est possible de classer l'action de démontage en deux catégories.Démontage total: pour la révision d'une installation.Démontage partlel ou ciblé : pour remplacer un élément défectueux, ce qui nécessite la dépose d'unminimum de pièces afin de réduire le temps d'intervention.Suivant l'objectif du démontage la méthodologie pourra être ditférente, mais, dans les deux cas, il gstprélérable, pour préparer l'intervention, d'établir une gamme de démontage qui fera apparaître I'ordrechronologique des opérations de démontâge et les outillages nécessaires. Ceci permet de déterminerI'emploi d'outillage spécif ique.Pour le remontage, l'ordre des opérations est souvent I'invsrsê de celui du démontage. tl sst bon,malgré tout, de préciser les opérations de contrôle et de réglage à réaliser pour etfectuer cesopérations. Ceci peut éviter un nouveau démontage.

ExtMptE DE pRÉsEilTAr0il D,ut{E GA E0E0É oilTAGE flMUAE

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Rabattre la languettede la rondelle lroin 32

Aclion n'ontraînânt Das d6 dénontao€ d€

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Sous-ensemblgreslant

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ation de l'ensemble à démonter

pos€ d€ la pièce 46

pose de pluslsurs p{ècêsdèmonlage dê la pièco 13Êlne lâ dépose de la pièc€ 14; pièces sont séparé€s (vis et rondello)

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Etudier le dessin d'ensemble.Localiser la pièce à démonter dans le cas d'un démontage partiel.Rechercher les éléments de liaison (vis, goupille...).ReDérer les sous-ensembles indépendants.Établir la gamme de démontage.Repérer la position des pièces entre ellos au cours du démontage si nécessaire.Utiliser I'outil approprié.

(lBûAflBIflflI

l_organigramme de démontage est utile, dans le cas où la gamme de démontage n'a pas été établie,pour confirmer un diagnostic.

Analyser le dessind'ensemblè

Localiser la pièceà âtteindre

Décider de laà démonter

Choisir

Analyser, chercherles raisons

Nettoyer la pièce

Ausculter la pièce

Décider d'unènouvelle Contrôler - Décidsr

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ÉGf E:-rG

Mécanique GEMMAGui(h d'étude des modes de matêlres ea d'anêts)

Analyse

STEI'CIUREDU

ÊCflI{A

Elle regroupe les trois parties suivantes :- la partie commande hors énergie et la partie commande sous énergig;- le système en production et hors production ;- les familles de procédures correspondant :

1. aux fonctionnements qui regroupent les états F ; marches indispènsables àla production. Cette production n'est pas obligatoirement dans tous les états F,elle peut être d'ordre préparatoire, servir aux réglages ou aux essals ;2. aux arrêts regroupant les élats A, arrêts normaux et procédures de remise en route;3. aux défaillances qui regroupent les états D.

. É t a t s " r "F1 i Production normale. Dans cette état la machine produit normalement : c'est l'étatpour lequel elle a été conçue. À cet état, on peut faire correspondre un GRAFCET deproduction.F2 i Marche de Dréparador. Cet état est utilisé pour les machines nécessitant unepréparation préalable à la production normale ; par exemple : préchauffage de I'outillage,remplissage de la machine, mises en route diverses...FS i Marche de clôture. C'est l'état nécessaire pour cerlaines machines dsvant être vidéeset nettoyées en fin de journée.F4 i Marche de vérification dans te désordre Cet élat p€rmet de véritier certaines fonctionsou certains mouvements sans respecter l'ordre du cycle.F5 i Marche de vérilication dans l'ordre Cet état permet I'exploration du cycle deproduction au rythme souhaité par la personne effectuant la vérification, la machineproduisant ou ne produisant Pas.F6 | Marche de tesl Cet état permet le réglage ou l'étalonnage périodique des capteursde certaines machines de contrôle, de mesure ou de tri.

Etats " A "A1 i Aftêt dans t'éta, ind,at C'est l'état " repos " de la machine. ll correspond à la situationinitiale du GRAFCET et c'est pourquoi ce " rectangle état " est entouré d'un double cadrecomme pour une étape initiale. (Voir Méthodes 1.012.)A2 i ArÉt demandé en fin de cycte. C'est un état qui permet à la machine de produirejusqu'à la fin du cycle. C'est un état transitoire vers 41.A3 i Arrêt demandé dans un état déterm,né. La machine continue de produire jusqu'à

l'arrêt dans une position autre que celle de lin de cycle. C'est un état transitoire vers A4'A4 i Affêt obtenu. La machine est arrêtée dans une autre position que celle de fin de cycle'A5 : Péparation pour remise en route aTès défaillance. C'est dans cet état queI'on procède à toutes les opérations nécessaires à une remise en route après défaillancê(dégagements, nettoyages...).A6 i Mise de la PO dans l'état initial. Dans cet état, on remst manuellement ouautomatiquement la Partie Opérative en position pour un redémarrage dans l'état initial'A7 i Mise de ta PO dans l'état déterm,né. La PO est remise en position pour unredémarrage dans une position autre que celle de l'état initial.- Etats ( O >D1 i Affêt d'urgence. C'est l'état pris lors d'un arrêt d'urgence. Y sont prévus nonseulement les arrèts, mais aussi les cycles de dégagement, les procédures et lesprécautions nécessaires évitant ou limitânt les conséquences dues à la délaillance'D2 i Diagnostic et/ou traitement de défai7lance Dans cet état, la machine peut êtreexaminée après délaillance. Un traitement permettant un redémârrage peut êve apporté'D3 i Production tout-de-même. Cet état permet de continuer la production même ap/èsune défaillance de Ia machine. On aura une. production dégradée " ou une " productionforcée " aidée par des opérateurs non prévus

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GRAFCET Grapne Fonctionnetde Commând€, Etapee Trensitlons)

Analyse

Le GRAFCET est un outil de description du cahier des charges des automatismosséquentiels ;il décompose le fonctionnement d'un sysième en plusieurs étapes.Unê étape correspond à un état bien détini du système el à un état stable ds sacommande. !évolution du système, d'une étape vers une autre étape, n'est autoriséeque si une transition logique est assurée. Cette transition sera validée pour un certainétat des capteurs du système.Le GRAFCET est donc un modèle de représentation graphique du fonctionnement dê lapartie commande d'un système automatisé de production.

Étqes

ËÉtape

ÉÉtape initiale

+Macro-étape

Liahon$orientéet

Trarcilions

s.ffiIsi ,|lIFÉ 8'ts€ Les étâp€s

Elles représentent les dittérentes phasesdu cycle de fonctionnement d'un systèmsautomatisé.Une étape est représentée par un carrérepéré par un numéro ; I'entrée est enhaut. la sortie en bas.

Un double carré représente une étapeinitiale, c'est-à-dire l'étape qui est activelorsqus la machine est prête à démarrerun cycle.Une étapê peut être active ou inactivê ;si I'on veut représenter une étape activeà un instant donné, on place un Pointà I' intérieur du carré.Une macro-étape représente unsséquence de travail, c'est-à-dire plusieurselaDes.

Etape active

Position initialo et Départ cyde

ËlÉilErrsGRAPHIq'ES

DE EASE

Les transitionsUne transition est représentéepar un tiret perpendiculaire au traitde liaison reliant deux étapes.ll y a toujours une et une sêuletransition entre deux étapes.Une transition est validée lorsquel'étape (ou les étapes) immédiatementprécédente est active.

. Læ réceptivitésAssociées aux transitions, êllespermettent de franchir la transitionsi celle-ci est validée.Elles sont de torme booléenne :seules les variables nécessairesau tranchissement de la réceptivitésont présentes.La réceptivité peut être vraieou lausse ; vraie, la transition peutêtre franchie ; fausse. la transitionne peut être franchie.Si une réceDtivité est noté : 1.ceci indique qu'elle est toujours vraie.Les réceptivités peuvent être prisesen compte sur les fronts montantsou sur les lronts descendants desvariables concernées.La réceptivité peut comprendredes variables externes au GRAFCET(bouton-poussoir, capteurs...)ou internes au GRAFCET (étaoeactive, étape inactive...).

Transition Transitionnon validée validée

Réceptivitétoujours vraie

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Réceptivité Sl

sr.1s2 J 5 1

Réceptivilé multiple Réceptivité avec priseavec prise en compte en compte de 31

de S2 sur tront montant sur front descendant

Les liaisons orientéesLes liaisons orientées se représentent toujours par des liqnes horizontales ou verticales.Elles relient toujours les étapes aux transitions et les transitions âux étapes.Le sens d'évolution se fait toujours de haut en bas i si le cas contraire s'imDosê.une flèche sur la liaison orientée indique le sens de oarcours.

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Seules les actions qui peuvent être actives à l'étape concernée sont inscrites dans unrectangle on ne devra donc pas trouver d'actions barrées (complémentées).

Les séquênces multiplesLe GRAFCET à séquences multiples, conlrairement au GBAFCET linéaire, comporteplusieurs séquences ; la sélection de ces séquences se fera par des aiguillages appelésdivergence en OU ou en ET.

Divergence et convergence 9n OU Dlvergence et clrwsrgence en ET

:

Les actlonaUne ou plusieurs actions sontgénéralement associées à chaque étape.Les actions indiquent ce qui doit êtreréalisé à l'étape concernée lorsque celle-ciest active.Chaque action est inscrite de façonsymbolique ou littérale à I'intérieurd'un rectangle relié à l'étape par un trait.Une étape sans action est généralemenlune étape d'attente.Une aclion peut être conditionnellec'est-à-dire qu'elle est vraie si l 'étapeconcernée est active et si la conditionsignalée est également vraie.

Après l'éiape (3), en fonclion de laréceptivité vraie, la séquence comportantlès étapes (4), (5) OU celle comportantles étapes (6), (7) se déroulera.

UétiâDe 2 activ€, l€s actions de 2W12 et KM2

L'étaoe 5 active. l'action de KM1 sera exécuté€,c6lle de KM2 sera exécutée à condition que

S3 soit égal à 1

Après l'étape (6) et lorsque la r6ceptiviléS1 est vraie, la séquence comprenantles étapes (7), (8), (9) ET la séquencecomportant les étapes (10), (11), (12)se dérouleront simultanément. Le tempsd'exécution des deux sâluences étantditférent, les étapes d'attente (9) et ('12)seront indisDensables.

c pnse) S lndant

3nrrcer

ÉrÉMErrsGRAPHI(|I'ES

DE BASE

RÈG]TsOE

SYI{TÂXE

. Le saut d'étapesll permet de ne pas exécuter un certain nombre d,étapes.

La rèpriae de séquenceElle permet de répéter une ou plusieurs tois la séquence repriss jusqu,à ce que laréceptivité en cause soit vraie.

llalternance étâps-transition et transitionétap€ doit toujours ètre respectée quelle quesoit la séquence Darcourue.Deux étapes ne doivent jamais être reliées par une liaison orienté€ : elles doivent êtreséparées par une transition.Deux transitions ne doivent jamais être sur la même liaison orientée : ellss doivent êtreséparées par une étape.

nÈctEsD,Évoumox

IIffinEnSrY?fs

ItEGRAFCET

. Règle 1 : siluation initialsLa situation initiale carac,térise le comportsment initialdo la partie commande et conespondaux étapes actives au début de icnctionnement.

. Règle 2 ; lranchissemsnt d'une transitionUne évolution de la situation du GRAFCET conespond au franchissement d,une transitionqui ne peut se traduire que :- lorsque cette transition est validée (étape précédente active) ;- et que la réceptivité associée à cette transition sst vraie.

. Règle 3: évolution des étapes activesLe franchissement d'une transition entraîne simullanémenl :- I'activation des étapes situées immédiatement en aval de la transition ;- la désactivation des étapes situées immédiatement sn amont de la transition.

. Règle 4: évolutions simultanéesPlusieurs transitions simultanément tranchissables sont simultanément lranchiès.

. Règle 5 : activation et désactivation simultanées d'une étapeSi, au cours du ilnctionnement, une étâpè doit ôtre désactivée et aclivée simultanément,elle reste active.

. GRAFCET du frolnt de vue partle opératlvell décrit le lonclionnement de la machine. Lss informations d'sntrée y sont énoncé€sainsa que les ditférentes actions qui en résultent.Aucune considération technologique n'est prise en compte.

. GRAFCET du point de vue partle commandoC'est un GBAFCET adapté à la résolution et à la maintenance dês équiDemems.Les actionneurs ainsi que lês capteurs sont représentés par leurs repères.

. GRAFCET du point de vue de I'automâteLss repères utilisés sont ceux de I'automate.

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Synthèse

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Consignation et

ConsignationC'est l'ensemble des dispositits permettant de mettre ot do maint€nir en sécljrité unemachine, un appareil ou une installation de façon qu'un changement d'état (remise enétat de marche, fermeture d'un circuit électrique, ouverture d'une vanne...) soitimpossible sans I'action volontaire de tous les intervenants.

OéconsignationC'est I'ensemble des dispositions permettant de remsttre an état de fonctionnement unemachine, un appareil, une insiallation préalablement consignés, en assurant la sécurité des

DfiXInoilS intervenants et des exploitants.

.IntervenantUn intervenant est chargé de réaliser des travâux prédéfinis. Ce peut être soit unepersonne soit une équipe réduite, comprenant un chef d'équipe ou un chargé de travauxprésent en permanence sur le chanlier.

Chargé de consignationUn chargé de consignation est une pgrsonnê compétente désignée par le cheld'entreprise pour etlsctuer la consignâtion et la déconsignation d'une installation et qui

. est chargée de prendre ou de faire prendre les mesures de sécurité qui en découlent.

Pour maintenir une situalion en sécurilé, la consignation d'une machine, d'un appareil oud'une installation doit comporter quatre phases :

.separation ;2. condamnation et signalisation ;3 dissipation ou rétention/confinement ;,1 vérification et identilication.

n0CôURES La séparation et la dissipation doivent se faire au plus près de la zone d'intarvêntion afinDE de faciliter les vérifications.

c0r{slGilATt0l{La dissipation consiste à éliminer toutes les énergies potentielles et résiduelles ou àévacuer les produits dangereux (élimination d'une pression, vidange d'une canalisationcontenant un produit corrosif...). Dans le cas ou l'élimination n'est pas possible, on peutrecourir à la rétention ou au confinement des énergies : calage mécanique d'une massesuspendue, par exemple.

La vérification de I'abssnce de tension. de Dression... doit être considérée commo untravail sous tension, en pression...

l-analyse des risques doit permettre de déterminer le contenu et l'ordre des opérations

Pn0CÉDURES de déconsignation. C'est le chargé de consignation qui a pour rôle de recevoir lesDE dispositifs de condamnation restitués par les ditférents intervenants à la fin de leur

travail.

D'aDÈs documentaion INRS ED 754.

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Corusrct.tarloru Er DÉcoNstGNATtoN

TÂBLEAU syilTHËrnuÉ DEs pnocÉDURES 0E cottstcMnot

commande d€ taçon laçon pleinement apparente, ypleinemeni apparente, y compris les circuits auxillaires.compris les alimentations desecours,

Phase deconsignation

Sép€ratlon

D.rlptdon

Rétentioncoîlinemel

Mise à la lerre et en courtcircuil des conductgurs.(Opération à réaliser apràs lavérification).

Déchargô des condensateurs.

Vidange, purge, nettoyage.

Élimination d'une atmosphèreanerte ou dangereuse.

Ventilation.

Coupure de la transmission detoutes les formes d'énergie defaçon pleinement apparente, ycompns secours eraccumulateurs d'énergie.

Verrouillaqe par un dispositif matériel difiicilement neutralisable, dont l'élat est visible decoodamnarfon -- .. -:

lextérieur, réversible uniquement par un outil spécifiqu€ personnalisé pour chaque int€rvenant.

Egnallgatlon Information claire et Dermaneni€ de la réalisation de la condamnaiion.

Mise au niwau d'én€rgie leplus bas par :- arrêt des mécanismes, ycompris les volants d'inertie,- mise en équil ibre mécanique

I stable ou à défaut calageI mecanque,- mise à la pressionatmosphérique.

Absence de tension entre tousles conducteurs y compris leneutre el entre eux et la tear€.

Absence de :- pression,- écoulement.

Absence d'énergie :- tension,- press|on,- mouvement.vé.lllcatlon

I Contrôl€ spécifique(atmosphère, pH...).

Éventuellement balisage des zones dangereuses résiduelles

Ell€ a Dour bul de s'assurer que les iravaux ssront effeclués sur I'installation ou l'équipementconsigné. Pour cela, les schémas et le r€pérage des éléments devront êlre lisibles, permanenls

Êrtillcatlon et à iour.

D'apès docuûentation INBS (lnstitut nationdl de rcùedle et de Sécutité) ED 754

lnterventions du domainebasse tension Sécurité

DÉRilmoil Action dont le but est de remédier rapidemenl à un défaut d,ordre électrique susceptibleoe nutre a ta secu te du personnel ou au fonctionnement normal d'un éouioement. t

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. HabilitationLe personnel doit être habilité BR au moins et ne peul intervenlr qu'apràs accorddu chargé d'exploitation.

'Sécur i té

Zone limitée, emplacement de travail dégagé, tra\railler sur un mâtériel isolé têl quetabouret ou tapis.

. Matériel adaptéGants isolants, pas d'objets métâlliquos lels que bracelets ou chalnss, outils isolés,appareils de mesure adaptés et en bon état.

Cette opération se déroule suivant trois phases :

. Flechèrche et localisation du défaut:elles peuvent se faire sous tension.

. Elimination du déIaut, remplacemsnt de l'élément défectueux :ils doivent se faire hors tension.

. Réglage et vérification du fonctionnement :ils doivent se faire sous tension.

Le branchement evou le rebranchement de conducteurs sous tension ou hors tensionn'est âutorisé que pour des sections au plus égales à :- ô mm2 pour les circuits de puissance ;- 10 mm2 pour les circuits de contrôle et de mesurage.

. Le remplacement de lusiblê BT ne doit se tiaire oue honB tênslon et aorès avoiréliminé le défaut. sauf dans le cas d un fusible permettant d'assurer la sécurité dupersonnel.

. Le remplacement des lampes et des accêarolre3 d,éclahrEe BT p6ut se faire souslension si l 'âppareil est débrochable ; dans le cas contraire, I'ooération doit se fairehors tension.

illt TIERYE NOT

OEc0111{EIt0rl

REIPtACtffiIIlD'APPATI[.S

rtlEHXmoils

Consignation électrique

Suite d'opérations conduisant à la misê hors tension d'une installation ou d'unéquipement en vue d'y effectuer des trâvaux ou des interventions en toute sécurité.La consignation nécessite le respect de I'intégralité des règles de bases décritesci-dessous.

8EG1IS |'E BÀSE

pe

Séoaratlon,vec touts source possible de lension ; cette séparation,

.-ectuée de laçon pleinement apparente est vérifiée soit

.:r l'ouvêrture visiblè des conlacts (HT), soit par la positionr, dispositil la matérialisant de façon sûre (BT et HT).

Condâmnallon en posilion d'ouverturer: tous les appareils de séparation par I' intermédiaire::squels l'installation ou l'équipement pourrail être remis: :us tensron.

ldentilication de I'ouvrâge: e a pour but de s'assurer que les travaux s€ront bien:lectués sur I'ouvrage séparé.

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vérificatlon de l'absence de tension

: -' chaoue conducteur immédiatement en avâl du ou des:.: nts de séparation. La VAT (Vérification d'Absence deT:nsion) doit être faite sur tous les conducteurs, y compris€ neutre.,.r Outils 4.020.

VAT :2 - 4 . 2 - 6 .2 - 8 . 4 - 6 .4 - 8 . 6 - 8 .

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lris€ à la terre et an courl-circult:ê chacun des conducteurs entrant dans la zone à protéger;:€tte règle n'est pas toujours nécessaire en BT. Elle doit::'e réalisée de part et d'autre de la zone de travail sur tousÈs conducteurs y compris le neutre.

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Délimitation matérielle de la zone de ttavall

:: si nécessaire. mise en Dlace d'écrans de protection-:erdisant I'approche des parties resiant sous tension. TÏÏI

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PRElIDSE

Mise en serviced'une installation Sécurité

Un circuit hydraulique peut être endommagé dès la mise en mârche si certainesprécautions ne sont pas respectées.

Conslgnes préllminâircsContrôlsr le niveau d'huile dans le réservoir.Si les conduiles d'aspiration comportent dss vann€s disolsment, v6rfffer qu,elles sont

en ouverture totale.Remplir le carter de toutes les pompes à pistons avec de I'huile propre.S'assurer que le démarrage de I'installation ne présenlera aucun danger ni pour le

matériel ni Dour le oersonnel.

Sens de rotation de la pompeEssayer très brièvement le moteur électrique pour véritier que le sens de rotationcorrespond bien à celui indiqué sur la pompe. llinversion du sens de rotation de lapompe se tera par inversion du sens de rotation du moteur électriaue.

Purge de I'lnstallationS'il n'y a pas de purge d'air automatique, dessener un raccord dans Ia ligne derefoulement de la pompe ou ouvrir une purge pour aider la pompe à s'amorcer etéliminer I'air du système. Faire fonctionner manuellement le système à basse pressionpour chasser l'air, jusqu'à ce que le fluide s'écoule en continu des points de purge etne contienne plus aucune bulle d'ail

, Rodage de I'installationPrévoir une période de rodage à basse pression. Cela servira de dernier nsttoyageavant de mettre lâ pompe en charge, pourvu que tout le fluide passe par le filtre durantce rooage.

. Réglage des appareil3Régler les valves de pression sur lâ rrabùr la plus faibte sans nuira au Dontonctionnement de I'installation. Si le système comporte des pompes avsccompensateur, régler la soupap€ de sûreté au moins O,.l Mpa au-dessus de la valourde réglage des compsnsateurs.

" Contrôle de l'éranchéitéLorsque le système a atteint sa tsmpérâturo de lonctionnement normale, contrôler tousles raccords de tuyauterie et vis de fixation, les resserrer au besoin. ADrès une courtepériode de icnctionnement vérifier que les filtres sont touiours propres. Une bonnepropreté du système prolonge les intervalles de remplacement des cartouches.

Lecture des mânomètresAprès avoir lu la pression, il est bon d'isolor le manomètr€ quand @ dsrnlêr indiouezéro.

MalntenanceBelever les temps, les ùômpératur€s, les pressions ainsi que tout autro ronsgignemsntsusceptibls d'être ulilisé à l'avenir pour la maintenance, soit pour détecter unedégradation, soit pour mettre en place une politique de maintenance.

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Huldes hydnutlques sous Prêaalon

Bisques généraux Sécurité

Délaut d'entretien.Fuite d'huile sous pression consécutive à un défaut d'étanchéité sur le circuit.Rupture d'un composant du circuit: rupture d'un tlexible, éclatement d'un composant.Mouvement intempestif d'un organe de la machine.

Mesures de Drévention à resoecter lors de I'utilisation et de l'entrelien des circuitshydrauliques sous pression.

Entretien et surveillance du circuit hydraulique : La principale cause d'accident est dueà un mauvais entretien du circuit ; c'est pourquoi il est nécessaire d'en bien connaître lesoaramètres de fonctionnement.Plusieurs paramètres sont donc à prendre en considération pour apprécier le bon tonclion-nement d'un circuit hydraulique, il s'agii principalement :- de la température de I'huile :- de la Dression de l'huile :- du niveau sonore de I'installation ;- de I'amplitude des vibrations mécaniques.Les deux derniers paramètres étant essentiellement la conséquence d'une dégradationde I'installation.

ll est toujours nécessaire de noter les bmpératures et prcssions nomales debnctionnement.Les limiteu9 de pression doivent être plombés et le demeurer.N'employer que des huiles réseNées à un usage hydnulique'Remplacer les cartouches de filtration en respectant les pétiod:tcités ptéconisées parle constructeur et apès toute pollution accidentelle du citcuit.

Ne contier la fabrication des flexibtes qu'à des souslraitants qualitiés.Ne pas employer de flexibles de substitution si I'on n'en connaît pas aactementles caractéristiaues d' utilisation.ll y a lieu de veiller particulièrement au bon état des flexibles.

D'aptès clocumenlation INRS (tnstilul National de Reùerche et de Sécutité) ED 018

ilrill

.rctPAus]AUSES

: ACCIDB{TS

Rupture d'un composant: Les flexiblês qui permettent une grande souplessed'utilisation sont sollicités mécaniquement en permanence, c'est pourquoi leur rupture ou

ff^, celle de leurs sertissages peut se produire couramment sur une installation hydraulique'

Mouvement intempestif d'un organe de la m*filne : De nombreux accidents ont lieu lorsd'intervention machine à I'arrêt à cause d'un mouwment intempestif, car les opérateurs ontnégligé de vérifier I'absence d'énergie résiduelle dans le circuit (mauvaise consignation dela machine).

est panbuliùement indiscf,,rcad€ de v&ifrer qte lénetgie potentelle des aæunalateuÊne peut causer un mouvemênt dangercux. ll hut donc veiller à leur décharge ainsi qu'àcelle des vérins.ll y a lieu de veiller particulièrement au bon entretien des accumulateurs et de faircréatiser les visites et les épreuves réglementaires obligatoires pat un organisme agtéé.

Lês accumulateurs : Lâ bnction de ces appareils est, parbis, de taire revenir à une positionde repos un organe de machine, en cas de rupture inopinée de l'énergis d'alimentation.

lly a donc lieu, lors d'une intetwntion sur t'installation, de s'assurer que tous leséiéments sont au repos en mettant au point mort tous les éléments de la distribution. :'

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Identifrcation des llûdes dans les tuyaut€ries par couleurs conventionnelles (d'après NF X 08-100)Coùleùrs d€ lond Identificâtion de fluid€s partlculiers pai des ânneâùx de couleur

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Les références de couleurs sont définiespar la norme NF X 08-002

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