© alex huanfa cheng...Édition 2020 des promenades photographiques association promenades...
TRANSCRIPT
PROMENADESPHOTOGRAPHIQUES.COM
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16e édition Promenades
Photographiques
04 juillet au
20 septembre 2020
VENDÔME
EN SEPTEMBRE UNIQUEMENT
LES WEEK-ENDS
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ÉDITION 2020 DES PROMENADES PHOTOGRAPHIQUES
ASSOCIATION PROMENADES PHOTOGRAPHIQUES Pôle Chartrain, 140 Faubourg Chartrain / 41100 Vendôme · + 33 (0)2 54 72 02 47
ÉDITOS 4
PHOTOGRAPHES INVITÉS
CHAPELLE SAINT-JACQUES
MAX PAM 6
MUSÉE
ALBARRÁN & CABRERA 7
MANÈGE ROCHAMBEAU
CUCHI WHITE 8
YANN STOFER 9ALEX HUANFA CHENG 10LAWRENCE SUMULONG 11KENSAKU SEKI 12TSUTOMU YAMAGATA 13 YAN MORVAN 14WIKTORIA WOJCIECHOWSKA 15MAKI UMABA 16MI-YEON 17MARVIN TANG 18E.ARFEUIL ET A. LIEBERT 19ALEXANDRE DUPEYRON 20FRED STUCIN 21 AKIHIRO SHIROZA 22ALAIN LE BACQUER 23
PLANS, HORAIRES & LIEUX D’EXOPSITIONS 24
LAURA BONNEFOUS 26
PARC DU CHÂTEAU
BOURSE DES AMIS DU MUSÉE ALBERT-KAHN
JULIE FRANCHET 28 YULIA GRIGORYANTS 29ALEKSEY MYAKISHEV 30
LES VÉGETALES
CHÂTEAU DE MESLAY
ALINE HÉAU 32JEAN-PAUL TEXTIER 33PASCAL GOËT 34VIRGINIE SUERES 36
FONDATION DU DOUTE /BLOIS
MICHEL GANTNER 36
JARDIN DU PLESSIS
SASNIÈRES
CYRUS CORNUT 37
S’ENGAGER POUR L’ÉDUCATION
FABRIQUE DU DOCTEUR FATON
CAMPUS INTERNATIONAL 39
MANÈGE ROCHAMBEAU
PRIX MARK GROSSET 40
PARC DES TILLEULS
LES LAURÉATES DU PRIX MARK GROSSET 2019 : MARGOT PIVOT 42JIHYUN PARK 43
ÉCURIES SUD
LE OFF 41
LES ÉCOLES DU CAMPUS INTERNATIONAL :
PARTENAIRES MEDIA :
NOS PARTENAIRES :
AVEC LE SOUTIEN DE :
Visite médiatisée d’expositions (Manège-Musée)L’après-midi du mercredi au lundi à partir de 15h00 sur inscription auprès de
l’Office de Tourisme de Vendôme 02.54.77.05.07 (48h avant)Sans inscription le jeudi matin à 10 h00 (9 personnes maximum)
Prix libre
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ÉDITOS
Pour beaucoup, l’art asiatique se résume aux enlumi-nures chinoises ou japonaises, que nous confondons d’ailleurs, avec les mangas pour les plus jeunes ou les temples d’Angkor pour les voyageurs.
Pierre Desproges résume bien,au fond, ce qu’est l’Extrême-Orient dans l ’ imaginaire occidental : Comment reconnaître un chinois nationaliste d’un chinois commu-niste ? C’est impossible, on dirait des Japonais.
Odile Andrieu Verguin et Stéphane Damant ont donc fait le pari de changer notre vision de l’Asie et d’en découvrir les mille facettes, à travers les regards de photographes qui la documentent et le travail d’artistes venus d’Extrême-Orient.
Une nouvelle fois, les Promenades Photographiques vont modifier notre perception de notre environ-nement, nous ouvrir sur le monde mais aussi parcourir, cette année, notre département. De Meslay à Blois, en passant par Sasnières, en collaboration avec l’Office de Tourisme de Vendôme, l’association crée Convergence en s’emparant
de la thématique Les Végétales et propose une déambulation à la découverte des patrimoines loir-et-chériens.
Cette nouvelle incitation aux voyages ne saurait être possible sans les bénévoles et l ’équipe professionnelle qui se sont affairés, dans des conditions si particulières cette année. Cette 16ème édition permettra de faire vivre notre terri-toire cet été encore.
Retrouver ce festival sonne enfin comme un retour à la vie que l’on vienne de France ou du monde entier. L’art alimente nos passions, développe notre intelligence, étaye notre libre arbitre. Les photo-graphes exposés, ainsi que les étudiants du Campus, vont nous aider, à leur façon, à nous préparer pour ce nouveau monde, celui d’après la pandémie...
Je remercie enfin tous nos parte-naires, privés ou publics, financiers ou artistiques.
Sans leur engagement à nos côtés, souvent déterminant, il n’y aurait pas de festival.
Avant tout, j ’ai une pensée particulière pour nos amis qui ont dû annuler leurs manifes-tations avec les risques que cela comporte, pour les plus connus des festivals comme pour les plus petits qui ont déjà investi en temps et en argent. Avec Stéphane Damant, commissaire d‘exposition et spécia-liste de la photographie asiatique*, nous avons réuni des artistes d’Ex-trême-Orient et des artistes inter-nationaux pour rédiger cette phrase photographique.
L’association du festival, tel qu’il existe depuis quinze ans, avec une thématique liée à la biodiversité et au monde du vivant : Les Végétales, et des nouveaux lieux partenaires, donnent naissance à Convergence. Trois nouveaux lieux sont asso-ciés à cette initiative originale: le Château de Meslay, le Jardion du Plessis Sasnières, la Fondation du Doute à Blois.
Avec le soutien de l ’Office de Tourisme de Vendôme et de la Région Centre-Val de Loire, l’am-bition de ce projet est de faire découvrir le territoire vendômois et ses spécificités haut de gamme
gastronomiques, patrimoniales, touristiques et culturelles.
J’écrivais en 2019 : « Dans la course à l’accélération, il est indispensable de lentement revenir à la pensée, à la réflexion, à l ’action mûrie pour sauvegarder nos cultures plurielles…reprendre son souffle pour jouir de la vie quotidienne, se réjouir des partages, réfléchir en conscience aux conséquences de nos actes… »
Il me parait aujourd’hui encore plus indispensable de prendre ce temps nécessaire à la solidarité.
*subshine.org
FRÉDÉRIC PASCO
Président de l’association des Promenades Photographiques
ODILE ANDRIEU VERGUIN
Directrice Générale et Artistique des Promenades Photographiques
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Chaque photo est définie par les incidents vécus par le voyageur. Ses photos prolongent la tradition de l’index géographique ; chaque photo est le constat d’une expé-rience, le récit personnel d’une rencontre quelque part dans le monde. Chaque vision fugitive fait partie du déroulement d’une histoire plutôt que le simple rapport d’un lieu que l’on a observé. Certes le voyage est central dans sa production, mais les photos de Pam ne sont pas le témoignage fortuit d’un touriste. Ces images laissent le spectateur, comme Tim Winton le dit dans le livre primé de Pam Going East, « … reconnaissant d’avoir été si mystérieusement pris par surprise, et si lointain, et si délicieusement exotique.»
MAX PAM /SEA OF LOVE
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Anna Cabrera et Angel Albarrán, nés en 1969 et basés à Barcelone, forment un duo de photographes qui tra-vaillent ensemble depuis presque 20 ans. Ils conçoivent un univers photographique poétique et sensible où l’émotion du sujet se combine à la beauté du tirage. Spécialistes des techniques alternatives, ils recourent aux procédés anciens du cyanotype, du platine, palla-dium et d’autres procédés argentiques et en inventent des nouveaux qu’ils combinent à des matériaux rares comme des papiers japonais, des pigments, des miné-raux ou de la feuille d’or.
ALBARRÁN & CABRERA /THE MOUTH OF KRISHNA 2
Merci à la galerie Esther Woerdehoff
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Vrai, faux, semblant.
Lorsqu’elle épouse l’Europe en 1952 avec son bagage de jeune photographe américaine, dans l’œil de Cuchi White sont déjà consignés les motifs qui l’accompa-gneront durant toute sa vie d’artiste : tout à la fois amu-sée par les arts de l’artifice et émerveillée par la poésie du réel. Ses images interrogent les faux-semblants d’une réalité comme augmentée, se jouent des plans et des genres, et ne se lassent pas de témoigner par les traces du passé inscrites dans la matière du présent, de l’empreinte du temps. Réunies ici pour la première fois dans un cadre rétrospectif et posthume, les photogra-phies de Cuchi White éclairent les multiples facettes d’un monde tel qu’il peut paraître ou disparaître.
CUCHI WHITE / LES INCONGRUITÉS DU RÉEL
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Depuis 2 ans un ami a remonté le Japon du sud au nord. Il m’a proposé de finir ce périple avec lui sur l’île de Hokkaido. À travers les routes et les paysages, j’ai pu profiter d’une totale liberté pour m’approcher d’un univers hautement poétique tant la neige a des pouvoirs fascinants. Elle modifie le champ visuel et auditif. Elle donne à une fleur séchée la dimension d’un idéogramme. Toujours en argentique j’ai travaillé ici au 24 x 36 mais aussi à la chambre 4x5; ces photos sont le témoignage d’une émotion et d’un abandon.
YANN STOFER /HOKKAIDO
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Merci à Muriel Lefebvre et à Marie-Laure Picard-Boni
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Je suis né dans la région rurale de Hubei, en Chine, et maintenant je vis à Paris. Toutes les fois que je reviens en Chine, je me rends compte combien le pays change rapidement. Depuis les dernières décennies, le revenu des chinois a augmenté, même la plupart des habi-tants des zones rurales sont sortis de la pauvreté, et grâce à l’Internet ils sont confrontés à des styles de vie différents. Sous une philosophie du pragmatisme, il y a en Chine un environnement irréel, comme une sorte d’illusion. Même les objets de la vie quotidienne semblent irréels. Je fais en sorte de saisir les paysages et les portraits de cette période et d’en faire les archives visuelles de la Chine.
ALEX HUANFA CHENG /CHINESE WONDERLAND
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LAWRENCE SUMULONG / MANILA GOTHIC
Ma série Manila Gothic (2017), réalisée dans la tension de ce qui semblait être une brève pause dans la guerre antidrogue brutale menée par le président philippin, a été photographiée au travers du prisme d’hommes, de femmes et d’enfants pauvres qui ont perdu leurs proches, victimes d’exécutions extrajudiciaires. J’ai uti-lisé les techniques de la photographie médico-légale pour capturer un mélange d’infrarouges et d’ultraviolets. Les couleurs étranges qui en résultent expriment le cha-grin omniprésent et persistant des personnes endeuillées. Ce récit ne veut pas jouer sur le spectaculaire mais interprète les traumatismes et leur représentation d’un éclairage personnel. L’invisible fléau de la toxicomanie s’étend bien au-delà de la consommation présumée de drogue. En tant que série d’états altérés, Manila Gothic traite de l’opium de la violence qui affecte les Philippines, sa population et la perception que l’on en a.
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Gokab est le mot bhoutanais pour « chance ».
C’est l’histoire de jeunes gens du Bhoutan, très attirés par le hip-hop et qui rêvent d’un avenir meilleur.
Aujourd’hui au Bhoutan le taux de chômage est élevé et de plus en plus de jeunes s’inquiètent pour leur ave-nir. Le hip-hop est très important pour ces jeunes. Ils cherchent à exprimer leur existence par le hip-hop, face à leur insatisfaction à l’égard de la société.
« Nous avons le talent et la passion, mais aucune chance de le prouver. Nous voulons juste une chance. »
Ce travail est le récit de l’espoir, déroulé à travers les graffitis dessinés par ces jeunes et traduit par les photos que j’ai prises.
KENSAKU SEKI /GOKAB
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J’ai eu mon fils à un âge plus avancé que celui auquel mes parents m’ont eu. Alors qu’une nouvelle génération arrivait, le cancer de mon père fut diagnostiqué. Cher-chant une alternative aux traitements médicaux, j’ap-pris l’existence d’une vallée dans le nord du Japon où se rendent des patients atteints du cancer. Les roches pré-sentes dans cette zone émettent des radiations intenses et l’eau bouillonnante s’écoule de la rivière. Entre les colonnes de fumée, je pouvais discerner des formes humaines allongées parsemant le paysage de mon-tagnes. A première vue, cela me rappelait une peinture du Nirvana, l’illumination suprême. Cette peinture, plaçant Bouddha au milieu de dix grands disciples, représente l’étape finale où tous les désirs terrestres (bonno) ont entièrement disparu.
TSUMOTU YAMAGATA /TEN DISCIPLES
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« Féérie de lumières et rapacité des proxénètes, regards aguicheurs et narcissisme des boys, naïveté des uns et rêves illusoires des autres. Des bébés, des biberons, des communautés de femmes. Des salles d’eau et des chambres sordides, des clandés et des bars d’extérieur. Locataires des hôtels borgnes fétides, abritant les passes à 30 ou 40 Baths. Sur ces femmes on monte à plusieurs pour amortir les coûts, comme dans l’autocar. Un sur le siège, un debout en équilibre et le troisième accroché à la portière. Pour oublier, assumer, entretenir, on boit du Mekong, la drogue locale autorisée, savant panachage de fiel de boeuf et d’eau du Klong, qui rend aveugle. »Voici BKK, de Yan Morvan, le premier des réalistes.
D’après le Blog de Fabien Ribery
YAN MORVAN /BKK
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Wiktoria Wojciechowska travaille avec la photogra-phie, la vidéo, le collage et la sculpture. Ses pratiques se concentrent sur l’observation et la compréhension des vies et des parcours humains à travers les règles de la société et de l’histoire. Les œuvres se caractérisent par des récits fragmentés et non linéaires qui visent à dévoiler le lien entre l’individu et sa communauté.
WIKTORIA WOJCIECHOWSKA /SHORT FLASHES
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Futari est une série qui exprime le rapport entre ma sœur jumelle et moi. Ce mot résonne entre soi-même et l’autre, moi et ma sœur, et la séparation invisible entre nous deux. Nous sommes deux individualités, mais sans séparation, comme si nous pouvions en même temps être une partie de l’autre. Nous parta-gions tout ensemble et sentions les choses de la même façon. Depuis ma naissance, je n’ai jamais ressenti que j’étais toute seule et que j’étais une seule personne, me sentant dans une sorte de cocon protecteur. Mais au moment de l’adolescence, ma propre identité s’affer-missant, je commençais à sentir la peur sourde de voir mon être se diluer et disparaître. Je sentais à la fois la quiétude de vivre dans un monde sans frontières et dans la peur de me faire envahir par l’autre. J’oscille entre moi et nous, ne pouvant sortir de ce paradoxe.
MAKI UMABA /FUTARI
Cette série a été produite en s’inspirant de I and Thou de Martin Buber et de la philosophie orientale. C’est une sorte de méditation sur notre existence. J’ai mélangé des images des différents lieux où j’ai voyagé. Pour exprimer ma pensée plus simplement et univer-sellement, j’ai imprimé les images sur différents types de papier washi et aussi sérigraphié certaines images puis les ai photographiées à nouveau.
MI-YEON /I AND THOU
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Merci à Anne Clergue galerie
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Loin des regards, petits terrains, jardins et plantations se sont installés secrètement au sein des forêts de l’état de Singapour. Camouflés par l’épais feuillage autour d’eux, on ne se rend compte de leur présence que par ce qu’en disent ceux qui reviennent de la forêt avec des pots et des plantes.
Stateland témoigne de ces étranges espaces qui sont apparus sur l’île, questionnant leur existence et l’objec-tif qu’ils servent.
MARVIN TANG/STATELAND (2015)
L’exposition, qui mêle photographies et installations vidéos, partage une rencontre intime entre les deux artistes et Tut, un survivant du régime Khmers Rouges au Cambodge. Parce qu’ils ne parlaient pas la même langue, leur communication s’est développée dans le silence, à travers le langage du corps. Les mimes se sont alors mêlés au quotidien, la violence passée pouvant ressurgir au travers de chaque objet quotidien. Le pro-jet dresse un portrait sensoriel de la mémoire enfouie. La manière dont elle transparaît dans les gestes, les attitudes et les regards, peut définir une personne et la marquer à vie.
E.ARFEUIL ET A. LIEBERT/UN PASSÉ SOUS SILENCE
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En saisissant l’atmosphère étourdissante d’une dizaine de mégapoles dans le monde et ne retenant que ses symboles, Runners of the Future vise à ériger une ville générique, affranchie de tous repères géographiques ou temporels. Question ouverte sur l’homme, cette série dessine un espace fictionnel unifié dans une métaphore dystopique de la « Ville-Monde » et nous interroge sur notre place.
ALEXANDRE DUPEYRON /RUNNERS OF THE FUTURE
Jambi, le fleuve Batang Hari, Muara
Jambi, Kampung Laut, Medan, le parc national Gunung Leuser, Bukit Lawang, Kuala Langkat, Samo Sir : une errance sur l’ile de Sumatra. La nature y est sauvage, la jungle humide et oppressante.
Les singes, nombreux au bord de la route, vous observent, tels des malandrins. Les habitants vous sou-rient et demandent des selfies. Les orangs-outans en liberté vous empêchent de les prendre en photo. « Let’s try to find our future » est écrit sur le t-shirt d’un jeune homme, alors que mon voyage à moi conduit vers un point qui reste à déterminer.
FRED STUCIN /SUMATRA, INDONÉSIE
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La trilogie vidéo Planctoniques X Mind (2007-2013) réunit pour la première fois sa carrière de taxonomiste de larves de poissons avec ses intentions d’artiste. Il y expose sa routine dans le laboratoire, indépendante de ses préoccupations existentielles sur la vie et la mort.
Il présente également une série de visuels de larves de poissons uniques, créés à partir d’images microsco-piques rehaussées chimiquement et numériquement et tirées à l’échelle 1 de la taille adulte du poisson. Images exposées au public pour la première fois à la galerie Lhoste (Arles) en 2015.
AKIHIRO SHIROZA /GLORIFICATION OF THE DEAD
Ren (Être humain)
Un milliard quatre cent mille chinois, et moi… lors de mon premier voyage à Pékin, la solitude du qui-dam dans une ville en mutation m’a étonné. De par la tradition confucéenne, le peuple chinois prime sur l’individu. Mais avec la libéralisation économique, la politique de l’enfant unique et l’influence occidentale, le « capitalisme rouge » a engendré l’individualisme. J’ai donc commencé à photographier ces individus à la marge. J’ai continué par la suite, dans la province du Shandong, à scruter « l’humain », désigné par le carac-tère chinois ren au cœur de cette Chine en mouvement.
ALAIN LE BACQUER /REN
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Merci à Mélanie Bellue galerie Lhoste
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Entrée libre
www.promenadesphotographiques.com
@promenadesphotographiques@Promenadesphoto
1 / CHAPELLE SAINT-JACQUES / 56 RUE DU CHANGE14h30 > 18h30 • fermé mardi • jusqu’au 31 août
Max Pam / Sea of love
2 / MUSÉE DE VENDÔME / CLOÎTRE DE LA TRINITÉ10h > 12h & 14h > 18h • fermé mardi • jusqu’au 31 août
Albarrán & Cabrera /
The mouth of krishna
3 / MANÈGE ROCHAMBEAU / QUARTIER ROCHAMBEAU14h30 > 18h30 • fermé mardi
Cuchi White / Les incongruités du réelYann Stofer / HokkaidoAlex Huanfa Cheng /Chinese WonderlandLawrence Sumulang / Manila GothicKensaku Seki / GokabTsumotu Yamagata / Ten DisciplesYan Morvan / BBKWiktoria Wojciechowska / Short FlashesMaki Umaba / FutariMi-Yeon / I and ThouMarvin Tang / StatelandE.Arfeuil & A. Liebert / Scars of Cambodia. Un passé sous silenceAlexandre Dupeyron / Runners of the FutureFred Stucin / Sumatra, IndonésieAkihiro Shiroza / Glorification of the deadAlain Le Bacquer / RenLaura Bonnefous / FaillesJulie Franchet / Esprit de famille-Arménie
4 / PARC DU CHATEAU / RUE DU CHATEAU9h > 22h • extérieur
Yulia Grigoryants / Cosmic SolitudeAleksey Myakishev /Le nord russe
5 / FABRIQUE DU DOCTEUR FATON / 34 RUE DU DR FATONÀ partir du 28 août 14h30 > 18h30 • fermé mardi • extérieur
Campus international /
6 / JARDIN DU PLESSIS SASNIÈRES / 3 RUE DU CHÂTEAU, SASNIÈRES10h > 18h • fermé mardi & mercredi
Cyrus Cornut / Lost in the Forest
7 / FONDATION DU DOUTE / 14 RUE DE LA PAIX, BLOIS14h > 18h30 • fermé le lundi • À partir du 31 août fermé lundi & mardi • extérieur • accès gratuit à l’exposition
Michel Gantner / Nuits végétales
8 / CHATEAU DE MESLAY / 19 ALLÉE DU CHÂTEAU, MESLAY10h30 > 12h30 - 14h > 18h • fermé lundi & mardi • entrée payante avec tarif réduit aux visiteurs des Promenades photographiques sur présentation d’un ticket d’entrée
Aline Héau / L’herbier bleuJean-Paul Texier / Monde agitéPascal Goët / Pareidolia Virginie Sueres / Water beings
9 / PARC DES TILLEULS7 RUE DU PUITS • Extérieur
Margot Pivot
Jihyun Park
ÉCURIES SUDQUARTIER ROCHAMBEAU14h30 > 18h30 • fermé mardi
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A travers une image plasticienne mettant l’accent sur les espaces qu’elle rencontre et ceux qu’elle recrée, c’est une certaine poésie du réel que nous propose Laura Bonnefous. Passionnée par l’étude de nos mythologies, ce sont les objets, les formes, les volumes, les couleurs, les gestes, qui sont les matières premières à la création de ses projets.
LAURA BONNEFOUS /FAILLES
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Les Promenades Photographiques accueillent la Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn, dont l’enga-gement pour la culture et la photographie est similaire: encourager des auteurs, leurs visions d’un territoire, mettre en lumière leurs talent et sensibilité, donner à voir de multiples populations et espaces.
Au service de la connaissance et de la paix entre les cultures et des divers visages du monde, Albert-Kahn a construit une œuvre protéiforme et pléthorique. En accord avec ses valeurs humanistes, la Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn célèbre des photographes engagés dans un travail photographique lié aux sciences humaines.
Cette année le jury a désigné trois lauréats. Ils rece-vront une bourse qui honore leur engagement pour l’ouverture sur le monde, le dialogue et les résonances des cultures. Ils sont soutenus financièrement pour un nouveau projet photographique.
La remise de la Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn a lieu en même temps que la remise du Prix Mark Grosset.
52 experts se sont réunis début mars pour choisir les 3 lauréats.es. Un choix particulièrement difficile compte tenu de dix dossiers de très haute qualité. Ce sont la française Julie Franchet (présentée en projection), l’ar-ménienne Yulya Grigoryants et le photographe russe Aleksey Myakishev (exposés dans le parc du Château).
Les 10 finalistes sont projetés au Manège Rochambeau.
BOURSE DES AMISDU MUSÉE ALBERT-KAHN
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Dans le marz de Gegharkunik, région la plus pauvre d’Arménie, l’héritage est un moyen de survie. Dans cette société patriarcale, la famille détermine l’avenir. Le fils est considéré comme étant le seul à travailler pour la postérité de la maison paternelle. Les femmes se doivent de se marier jeunes et de donner naissance à un fils, au moins.
C’est en parlant de la suprématie du fils que je veux témoigner de la condition des femmes arméniennes.
JULIE FRANCHET /ESPRIT DE FAMILLE-ARMÉNIE
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Cosmic Solitude est une exploration photographique de la solitude et de l’isolement, dans une ancienne station de recherche sur les rayons cosmiques à l’époque sovié-tique. Ce projet documente la routine quotidienne des derniers employés de la station située à 3300 mètres d’altitude dans les montagnes d’Arménie.
L’effondrement de la situation économique du pays a créé des espaces industriels désolés et le dernier cui-sinier passe maintenant ses journées dans le bâtiment vide où il cuisine pour 3 personnes au lieu de 100.
YULIA GRIGORYANTS /COSMIC SOLITUDE3
Lauréate de la Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn 2020, présentée en projection
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À la recherche d’émotions liées à la société humaine, Aleksey Myakishev s’est immergé dans les activités d’un village du nord-ouest de la Russie où la vie est simple mais profonde. Au fil de ses séjours et de ses rencontres, il s’est épris de Vologda, Kostroma, Arkhangelsk, la Carélie, les îles Solovki. Arkady, le prêtre du village de Kolodozero, a inspiré sa longue histoire avec le nord russe. Après plusieurs années d’errance, il comprend qu’il a touché à un étonnant monde vierge de l’énig-matique âme russe.
ALEKSEY MYAKISHEV /LE NORD RUSSE
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LES VÉGÉTALES
Les Végétales est une nouvelle initiative mise en place conjointement avec l’Office de Tourisme de Vendôme et la Région Centre-Val de Loire. Sous une forme poé-tique et contemporaine la photographie s’interroge sur le vivant et la préservation des espèces.
Le premier cycle d’expositions portera sur les fleurs et les insectes. Chaque soir, pendant les journées festives, les artistes choisis pour leurs qualités artistiques mais aussi pour leur approche du vivant, répondront aux questions du public sur leur démarche et leur vision de la biodiversité.
Trois lieux sont associés à ce nouveau projet :
Le Château de Meslay accueillera quatre artistes sur le domaine du XVIIIème siècle, en intérieur et en extérieur.
Le Domaine du Plessis Sasnières, Jardin Remarquable, présentera une exposition sur le même thème.
Enfin La Fondation du Doute à Blois s’associe aux Promenades Photographiques pour présenter une exposition dans son jardin.
CONVERGENCE est l’association du festival, tel qu’il existe depuis quinze ans, avec de nouveaux lieux par-tenaires de cette thématique liée à la biodiversité et au monde du vivant.
CONVERGENCE a pour ambition de faire décou-vrir le territoire vendômois et ses spécificités haut de gamme gastronomiques, patrimoniales, touristiques et culturelles.
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L’Herbier bleu d’Aline Héau est une transcription moderne d’un sujet classique des débuts de la photo-graphie. Le photogramme comme première technique, le végétal comme premier sujet. Ici pressé contre la plaque de verre, il dévoile alors toutes les beautés de sa forme en laissant son empreinte dans le cyanotype. Chaque tirage est une histoire, de la collecte des spéci-mens, la photosensibilisation du verre, jusqu’au tirage traversé par la lumière, pour créer ce portrait sublimé de la nature.
ALINE HÉAU /L’HERBIER BLEU 88
Scénographe, metteur en scène et plasticien de l’éphé-mère, Jean-Paul Texier s’est spécialisé dans ce végétal mort et séché qu’il met en scène au-travers d’exposi-tions originales mêlant, avec talent et contraste, ses grands tirages couleurs ou noir et blanc à des instal-lations monumentales de branches, souches, feuilles, ceps de vigne, bois récupérés.
Il porte un regard sensible sur la matière et le temps, sur l’intime, sur l’intériorité humaine, dans un monde agité en s’intéressant aux formes et aux processus iné-luctables de la vie et de son altération plus ou moins rapide, erratique, inexplicable mais pleine de sens.
JEAN-PAUL TEXIER /MONDE AGITÉ
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Depuis ma plus tendre enfance, j’observe la nature. La macrophotographie m’a ouvert les portes d’un monde parallèle fascinant. J’y ai découvert une richesse infinie de formes, de textures et de couleurs. La créativité de la vie semble sans limites. Je n’ai de cesse de partager ma passion. La photographie est le média qui correspond le mieux à mon goût immodéré pour la contemplation.
PASCAL GOËT /PAREIDOLIA
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La photographe Virginie Sueres, longtemps inspirée par le végétal, ses nuances et sa fragilité, nous invite aujourd’hui à plonger dans son univers aquatique, étrange et envoûtant. Captivée par le mystère des pro-fondeurs et la magie de leurs ombres et lumières, elle photographie en apnée.
Ici, la grâce des corps fusionne avec un monde végétal évanescent.
Libéré de la gravité, l’oeil dérive entre piscine indienne et lagune sauvage au Mexique, suspendu à la beauté poétique et organique de ces clichés.
VIRGINIE SUERES /WATER BEINGS
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Bien souvent, pour celui qui sait regarder, l’évanescence du végétal s’accompagne d’un invraisemblable déploie-ment de beauté...
Je photographie sous une lumière de très faible puis-sance en faisant en sorte que ce procédé de prise de vue s’apparente plus à du graphisme pictural qu’à de la photographie. Je peux alors étudier toute la pureté et la transparence du sujet en associant formes et couleurs pour donner un sens ou un contre-sens à mes images. Le végétal est alors détourné de son environnement naturel pour aboutir à une humanisation de la fleur qui prend des accents d’une étonnante sensualité.
MICHEL GANTNER /NUITS VÉGÉTALES
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Marcher dans les forêts primaires et s’y perdre, comme dans nos pensées. Comprendre que le monde originel, fragile et beau, ne nous demande rien.
Ici des formes végétales anthropomorphes se contor-sionnent, nous observent et nous signifient à quel point nous avons évolué en étrangers. Les espèces s’installent, vivent, puis meurent et viennent à nouveau nourrir la vie. Dans ces paysages de bois, de feuilles et de lumières, chaque système vivant mène sa danse du temps et de l’espace. Comprendre que ces forêts pri-maires sont tout sans nous, que nous ne sommes rien sans elles.
CYRUS CORNUT /LOST IN THE FOREST
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Depuis 2005, les Promenades Photographiques ont eu à cœur de tenir et transmettre leur engagement pour l’art et la pédagogie. À travers des laboratoires expérimentaux, le CAMPUS INTERNATIONAL et le PRIX MARK GROSSET, le festival perpétue sa mission photographique en articulant une relation ténue entre la culture et l’éducation, ces essentiels qu’il soutient et défend. Parce qu’il n’y a pas de conscience sans une certaine attention à la vie, à la culture, à l’art et aux générations de demain. L’avenir est là. Voir et donner à voir, transmettre et apprendre, faire l’expérience ensemble du « vivre la photographie ».
S’ENGAGER POUR L’ÉDUCATION
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Les Promenades Photographiques organisent un workshop dédié aux étudiants d’écoles de photographie internationales du 18 au 28 août, inauguration le 29 août.
Accompagnés par les enseignants respectifs des écoles, les élèves se confrontent pendant dix jours à toutes les étapes du processus d’une création collective : un thème donné, un engagement commun pour l’art et la pédagogie d’un travail photographique, finalisée par l ’accrochage d ’une exposition intégrée à la programmation.
Le Campus est hébergé à la Fabrique du Dr Faton. Lieu polymorphe animé de rencontres, d’explorations et de création, à l’image de son fondateur, l’artiste Roland Drover.
École partenaires :
Ecole Agnès Varda, Belgique / Sorbonne, Paris / ETPA, Toulouse / Ecole des métiers de l’information, Paris / Les Gobelins, Paris.
CAMPUS INTERNATIONAL
Avec le soutien de PICTO, la SAIF, la MISSION VAL DE LOIRE,
la VILLE de VENDÔME
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Depuis 2007, le Prix Mark Grosset découvre et promeut de jeunes photographes issus d’écoles internationales de photographie : une chance pour les étudiants de dévoiler leurs univers intérieur et extérieur, d’en observer d’autres et de créer un dialogue photographique pluriel. Le jury composé de professionnels de l’image (galeristes, journalistes, enseignants) consacre les deux lauréats des catégories : documentaire et plasticienne.
PRIX MARK GROSSET 2020
Exceptionnellement cette année, en raison de la pandémie COVID-19, les travaux des étudiants
sont présentés sous forme de projection au Manège Rochambeau.
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Les membres du jury 2019
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Ils sont 24, ce sont des étudiants sortis du Campus lors des précédentes éditions. Un nouveau réseau s’est créé, avec l’envie de se retrouver là où tout a commencé, là où ils se sont rencontrés et retrouvés chaque année.En 2019 ils ont exprimé l’envie de vouloir continuer ce “vivre ensemble et faire ensemble” qu’ils avaient découverts à Vendôme. Nous avons le plaisir de voir se poursuivre cette initiative au delà de la période du Campus, celle qui nous motivait, les Écoles porteuses du projet et les Promenades Photographiques, lorsque nous avons lancé ce projet. Elle a fait naître un groupe de créateurs européens solidaires et enthousiastes. Nous avons donc mis à leur disposition un espace d’ex-position qu’ils investissent avec leurs créations person-nelles : les Écuries Sud
LE OFF DES PROMENADES PHOTOGRAPHIQUES/
SYLVIE DANNAY / Rédactrice Photo, La Croix
XAVIER LUCAS /Directeur photo, Le Parisien Week-End
MARC SIMON / Directeur de la collection du Regard, Berlin
BRUNO MARMIROLI / Directeur de la Mission Val-de-Loire
IMOLA GEBAUER / Chargé d’études Portrait de Loire chez Mission Val de Loire
FRANÇOIS CHEVAL / co-fondateur et co-directeur du nouveau Lianzhou Museum of Photography
ESTHER WOERDEHOFF / Galeriste
EMILIA GENUARDI / Cofondatrice et Directrice du salon A PPR OC HE
YAN MORVAN / Photographe
PASCAL MIELE / Journaliste à Chasseur d’Images
ISABELLE REIHER / Directrice du Centre de Création Contemporaine Olivier Debré de Tours
JURY DE L’ÉDITION 2020
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Margot Pivot, photographe indépendante et lauréate du prix Mark Grosset 2019 dans la catégorie docu-mentaire, a été conviée à participer à une résidence de trois semaines organisée par la Mission Val de Loire afin de réaliser un travail photographique autour de la rela-tion entre monuments, territoire et habitants dans le Val de Loire (région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO). Ce travail s’est articulé autour de quatre grands sites patrimoniaux : les châteaux de Saumur, de Villandry, d’Azay-le-Rideau et d’Amboise.
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Jihyun Park, lauréate 2019 du Prix Mark Grosset dans la catégorie plasticienne, a participé, comme Margot Pivot, à une résidence d’artiste organisée par la Mission Val de Loire. « Pour moi, la Loire avait une signification symbolique. Pour capturer une forme métaphorique, j’ai choisi de l’ex-primer d’une manière différente à travers la connexion de certaines parties du corps. Comme ce corps que vous découvrez au fil du regard qui coule sur les photos, je veux transmettre l’idée d’un territoire et de ses charmes cachés tels que vous pouvez les contempler dans cette région. »
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