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,*Wt > li ! -! •i*ii;v- > OA W /U<»jl P K I* BK l/AMMVIVKRIRlV'r : i*0UR LA.VlLLF. •oltfAir HÜlÜUiLi» ht^niLt Uxbifoe ('uwm ! fouiidh N- 25 . ÔO «aéeé “" a i i i u -e .’ Un nn. . . . Of... [. Six m ois . JilT» ">!" •.{. C P P IP P •V W i^i^w w .iSS-SS*; S-. , 1W ; II 0 B 8 nu Dèi'JBTkMrut ( si'imnis Vi î? 1 « •^ sàiîiT iaisi» ■, .a P S B K S jî:;'i .-..•■au! mmmmmu SKiVl'.lS. Ou lit dans le Moniteur universel : •>■■ i > l i i ; ê . I r . d t i f l fiiominiT : •iuuO <; immi'-uu'jï* .'/i iîo. j-> ?>■•: a n i! *»ii fcioido '.,r . «no*--jUMhlJtti ■ivH -m u ic L u o u >.1 I) ijihît.-f.Mfsl lu ■fcllijlllll . I ■ '■!' '."ihu-:»I !>-■ : > .! Wkto-i ' r. -H V -Ci < ;■•. ; les Samedis. \ SKNLI8 , un ijurenii du. Journal,plxcedfc l'Hôtel-de-Ville;.. : ' . * ni iiili; vr:.;, i Et choz'IcsLibrAires ’diPDéfiiW téWfertf. - • • -, : . > ii,; rni.l» , i v .:. i t;i TA-itfllArîiVb i > j : i ^.x-'v Lcsrèpfll'jifcs *d«r rAfitéidie* au sujet lié là" clînfôrencc Ûlr6 Avant h Féùhlôii dlés plénipiil cnîia j res. Les négociations auxquelles ces r&fljrves donneront Hou, retarderont. nécessairement (le qù’ el(|uos jours la réunion projetée. ...w»ri& — I.cs trois puissances neutres, la Fi ance, l'Angleterre ed I» BMRWe,-en présence de la répnnSé d él’AutHrheA lè’iir proposition de Coiil’érciirc, oui u l’inutilité d’une' réunion de çp'genro. LC liiilloliu politique du Moniteur (lu wVconlienl 6 ce sujet une'itote dont nous croyons devoir m ijya soudés yeux.de uos lecteurs lé passage suivant :; : « L'Autriche a riiW à soii a^eiilinicnt iJes conditions dont la conséquence était d'interdire aux plénipotentiaires, tout cXamen approfondi du différend italien, en plaçant, eu dehors de la discussion le sujet priÙcIjial des dinfoùUrs' actuelles. yi « • En outre, le cabftftfl ^Ic'VicnWé'aÿattl déféré à la Diète de Francfort la décision A prendre sur la souveraineté ilans.le Iltdsléin, la .Conférence Re voyait eu quelque sorte ilefôàrîttè.OVancé dé l'affaire des duchés portée dès Ai présent'devant une autre juridiction. a . ij li iFumÉfe 5. • él la Russie ,on.( pensé qu'en présonco ,l! 11 r<S*l'MA’ ■ 'W F W 'i s^Mr ,lr*» d e u x q u e s tio n s tes1 plus importantes, la délibération n’oirrinûl plus d'uti lité réelle cl qu’il notait plus permis d’en attendre un résultat Italique. » — Ou lit «laps la France : Nous croyons savoir que lord Clarciidon et lé prince GorlsçhakolT ont exprimé pu gouvernonicul français l'opi nion que tes réserves de l’a ut fiche rendaient inutile la réunion projetée de la ronASièncc. En présence delà situation 'créée par ces réserves, il parait difficile, quç le gouvernement de l'Empereur ne par lage pas la manière de voir des deux cabinets de Londres et de SainJ FétCrsbùurg. -— A. Polin. — On.lit daiis. le inénie journal : lia réponse de l'Autriche qui a amené l'ajournement de la conférence est, dit-on, copine en des tenues qui excluent formellement des délibérations des plénipotentiaires la question de la Vénéli.! ét celle des duchés de l’Elbu. La conférence se serait dès-lors trouvée en présence de la seule question de réforme fédérale. Or, cette question ne pouvait être soumise aux puissances neutre» qu'autant qu elle üùrait pu intéresser I équilibre européen; aulrenieul elle constitué une question intérieure dout les gourer neïnejili» étrangers ne pourraient s’occuper sans ingérence. Réduite A ces fermes, l'œuvre de la conférence ue pouvait aboutir àniicuürésullal sérieux et devenait par conséquent iniitllc. — A. — Une dépêche télégraphique du 7 annonce que. les troupes, prussiennes venant du Slcswig sont entrées le malin dons le llolslciti, et devaient le jour môme occuper K'ielj Reiidsbotirg et llzclioë. On sait «m- c'est dans celle ville que dcvajt sc réunir la Diète holsleiuoise. Lps Autri- cImciIs se retiraient sur Alloua. I.e prince d’Augiisleubourg était parti dans la nuit de Kiel pour Hambourg! I.a Diète a nculraljsé les foiicresses de Mayence et de Itistadt. Ces deux villes et celle de l’rar.rfort seront éva cuées par les troupes autrichiennes et prusssienues. Une dépêche de IMeusbourg, du 7 juin au matin, an nonce que le général de Manteudel vient d'étie nommé commissaire du gouvernement pour le llolsléin. M. de Mantrnffel m’avait jusqu'ici, que le litre de gouverneur, duSIewig-a l.a Gazetto officiel de Vienne affirme que les autorités ont reçu l'ordre de prendre des mesures afin que la-ville soit approvisionnée de vivres,pour trois mois. I.e roi Frédéric-Giiijlanmc a passé cd revue ses gardes du corps. Ce souverain va.se rcud^ au quartier général, muni de son inséparahld M. de Risui.irk.| — Orna distribué aux membres dm !€orps législatif le rapjiürt de SI. Dit Mirai sur lo budget de 18U7. Cet impor tant' travail se résume ujusi :, ïi.i, i .' ix Rutlget ^dinairé. ës’,lv '1 ; . ■ i,,,itcii.es . !' iisâslïw .'ïsi ExcMam _............................. 9i.2j2.C9C r,v ^Les K'd'VéUbii^importécx au projet du gouvernement ' •s_îjiisj « BiidgcCcxtraordiiiaire. 1 Rer-cttes . . ■/ . . . . 13*2.704.201 Tr. Dépenses . . . . 13*2,554.201 ; Excédant ........................ 150,000 fr. Les réductions apportées au projet du gouvernement- s'élèvent A 1,225,000 fr. — On écrit de NcWjYork, 20 mai, quo M. Jefforson a .été. niié eu liberté sur parolc dans le fort Monroë. Pour extrait et rédaction : E . RECNip.n. NOUVELLES DEPARTEHENTUES. I-î vi .-.'nta-l’ictb - - : i-T— ■ ■■■“ f Un orage épouvantable est renu fondre, jeudi 31 mai. vers cinq heures du soir, sur les territoires des communes d’Acy. de Rouillancy, du Villcrs-Sainl-Gencsl et de Belz. La tempête, suivant la direction du sud nu nord, a traversé la!partie méridionale du canton de Belz, cl la grôle, qui esjl; tombée ptmdnnl environ vingt-cinq minutes, a causé des perti’s considérables. Ces perles, évaluées à la somme •le 281,900 fr., se partagent ainsi : Territoire d'Actj-cn-Mullicn. MM. (iibcrl (Henri), demeurant à Ary. 55,000 fr. Mignot (Alphonse). id. 24,000 Debacle (Alfred), id. 23,000 INiiiIel (Isidore), id. 17,000 Fpnlaiue (Achille), id. 7,000 Manlçau.(Zacharir). id. 5,100 Ca.d.egu d ’Acy, % id. 5,000 l.eprpux (Charles), id. 1,500 |!lusioiq>i autres petits cultivateurs, 2,500 L'cnseniblè.des jardins (potagers, fruitiers .c td ’agrémenl), 10,000 Giburl, cultivateur A Elavigny. 10,000 Plusieurs autres cultivateurs d’Etavigny, 10,000 Territoire de Bouillancy. MM.Bodcher (Bmolsl), culliv. A Bouillancy, 50,300 fr. Trouchon (llippolytc), id 5,000 tloprlici* (Désiré'. id! 5,000 fMusiémV adtrcs petits ciillivatcnrs, . 2,500 , Territoire de Villors-Saint Gênent. MM.Courtier (Gustave),cul. A VillersSt-Genest. 40.000 fr. ' Rénume, ’ id. 10,000 Plusieurs petits cuit, et particuliers, 10,000 Territoire de Belz. M"'veuve Albois, née Gibcrl, perle de toute nat. 1*2,000 fr. -r M. Bnrrilbm a été nommé président de- la commission pour l’examen du projet de loi tendant A autoriser la ville de Bar-lc’Duo (Meuse), A s'imposer extraordinairement. Nous apprenons que, sur la demande de Mgr l'Evèqije de Beau vais, Noyon et Sentis. Sa Sainteté Pio IX vicill du décerner à M. Louis Gassin la décoration de Chevalier de l’ordre de Saint-Louis-le Grand. Par th^jidbn du 31 mai 1800, M. le ministre de l agri- cullure vient de souscrire A 100 exemplaires du nouveau trafic de M. Gossin, sur lu Culture des osiers. i La Cour impériale d'Amiens, chambro des appels de police correctionnelle, dans son audience du 24 mai 18(10, a confirmé'cm îu-mr.'» Le jugement du tribunal correctionnel de Sculis dn 18.avril 18ÜG, qui renvoie François-Victor Dely, âgé de 4*2 ans. scieur de long, demeurant A Poiitpoint, des fins de la plainte portée contre lui, pour vol, sans dépens. ; '• I' SIEIVL.IS. La solennité du la Fètc-Dicu, favorisée par un très Jicau temps, a été célébrée dimanche dernier avec la pompe que comporte cyllc cérémonie religieuse. A qualre ! heures précises, après les vêpres, la procession a défilé dans les rues de la ville; on a remarqué principalement le rcpbsoir établi sur la place de l'hôtel-de-ville. La Société musicale avait prêté son concours A celle imposante cé rémonie alternant avec les chants religieux. • Démain dimanche, jour de l'octave de la l’èJc-Dicii, la procession sortira de uouvcàu cl suivra l'itinéraire suivant : place Notre-Dame, rues des Tribunaux, Bellou, Sainl-Yves-ù-l’argcnl, Collège St-Vincent, rues de Meaux,- jSainle-Geiieviève, de l'Apport au l*ain, de la Coutellerie, du Châlel, place Notre-Dame et rentrée à l'église. Les habitants sont invités A faire des reposoirs et A tendre la devanture de leurs maisons. 1 — Les diverses stations télégraphiques du département •de l’Oisé, eu égai*d A.Icuy impoflance, sont ainsi classées parmi les 955 hureaiix cxîslant ci) France en 18G5. Comp.iègnc, occupe le n" 15G; Beanvais. 163; Creil, 255; GbatnHIy, 269; Clermonl, 285; Senlis, 548; Saint-Just en- jclnusséc, 476; Onrsoamps, 532; l.iancourt, 643; Sl-Leii- d’Esscrcnl, 712; Noyon, 804. Sur les 89 départements. l’Oise occiipe le h" 40, cl a produit, pendant l’année 1855, 23,583 fr. 45 c. — La question de l’établissement de locomotives circu lant sur les roules ordinaires, dit le Moniteur du soir, fait chaque jour assez de piogrès pour que le ministre des travaux publics et du commercé ait cru le moment venu de prendre un arrêté qui détermine les formes dans les quelles devront intervenir les autorisations nécessaires, car rien ne peut être fait en France sans autorisation. Col arrêté porte, entre autres dispositions, que toute personne qui voudra établir un service par locomotive pour le trans- borl, soit des voyageurs, soit des marchandises, devra se pourvoir d’une autorisation qui sera délivrée p;ir le préfet, si le service est compris dans uti seul département, et par je ministre des travaux publics s’il en embrasse deux ou un plus grand nombre. —-On nous signale, dit le Journal de l'Aisne, un moyeu d’empêcher les fourmis' de monter dans les arbres. Nous le rapportons afin qu’un puisse en faire l’essai : ■ Prenez, dit notre correspondant, de l’huile à biùler ordinaire, exposez la au soleil pendant trois ou quatre jûQrs. ce qui la rend A la fois gluante cl lui fait prendre trife odeur 'naiisêabotutc:' vous* d'un pinceau ordinaire, cl A la distance de 5 écnlimètres de largeur autour de l'arbre A préserver, et vous répéterez cela pendant trois ou quatre fois. Go moyeu extrêmement simple, comme une pratique déjà assez longue m'en a • o.vaincu, garantit l’arbre pendant quatre années au mu ns de l’invasion des fourmis et autres insecte i destruc teurs, sa us obliger A répéter le môme procédé pendant ce laps de temps. ■— On est menacé d'une disette d'ivoire, dit le Speclalor. Lés besoins seuls do lu folhicalion de Sjtcffiuld exigent maintenant, dit-on, qu'on abatte 20,000 éléphants par an, el la quantité en ost restreinte, car l’animal ne se mul tiplie pas très-rapidement. Une maison américaine a offert une récompense de 1,000 I. st. A quiconque remplacerait utilement la matière, en particulier pour les billes de billUril. Gela peut sc trouver, quoique la dun'e el la soh dite de l’ivoire soient des qualités qui sc communiquent difficilement. — Hier vendredi, 8 juin, jour «le S.iint-Médard, le temps a été chaud el magnifique. A 2 heures, le thermomètre marquait 27 degrés centigrades. Sculis, 5 juin. Froment : 1" qualité, 24 fr. 09 les 100 kil.'. 2* qualité,- 23 fr. 09; 5* qualité. 22 IV. 00, prix moyen 23 IV. 00. - Seigle, 15 IV. 00 les 100 kil.—-Avoine : F'qualité, 24 IV. 50 les 100 kil.; 2* qualité, 24 IV. 00. Pi ix du pain vendu chez les boulangers A dater du 29 août. — Blanc, 30 c. le kil.; — Bis-blanc, 25 c. le kil. PETITES LETTRES DE PAMS A SEMIS. f' Paris, jeudi 7 juDi 1806! ' La Campagne el les Parisiens. Vue victph;c sw; lo 'T^'jf.. — Fleurissez-vous, mes belles dames; elles embau ment. » ... . ; Elles sont bien un peu fanées, les pauvres roses! Oriléfe1 a arrachées ie malin quand la rosée tremblait encore Kit' bout de leurs feuilles; ol puis, on los a jetées pêlc-mê!o»' dans les charrettes, pour approvisionner la grande ville-• Le printemps venu, il nous faut des fleurs. Avant d’arriver dans les mains de la figlitc fille en hailhiiis qui nous lès offre, comme elles ont déjà souffert ! Les baisers ardents du soleil ont flétri leurs, fraîches.couleurs: Iciir parfum* éger s est évanoui dans les airs: id’infàmc poussière'du- boulevard a noircilces nuances déü.-ates, cc.diivel:velouté qui font le désespdir des peintres, que le pinceau de saint Jean a pu sopl fixçr,sufdu twilcc,. j.’.-up ;. v II — .diU/U jil oopeu(rant, lions les aimons, rcs clières.petifCR^ relies. Elles nous fout penser à la campagne’.ibsôutei Eii ' les regardant, nous nous rappelons les grandcs’courBèÿà travers les bois silencieux, et ces donces henre.-i, où; Côû-< ebes dans l’herbe odorante, les veux fermés, A demi assW ’ pis, nous caressions avec amour de boaux lèves d'avenir . - Nous croyons entendre le murmure mystérieux de Ifi 1 source froide qui s’enfuit eu courant sous les herbefi tandis que Iqs feuilles frémissenl. doucèraènt agHé«s p.ir un vent tiède. . . . Qu'il ferait bon vivre six mois de l'année darts un ritAit * village éparpillé au milieu des bois, aveé quelques’ aïtii^' peu nombreux, et quelques livres, les poètes favoris; qüiu vous foui pleurer,.les grands penseurs,-qui vous font VbiP-' clair en voire âme! On resterait là, seul, ignoré, calons * surtout, luiil que Içs arbres seraient verts et les ^oii<é«b sereines; puis, quand viendrait Je premier.froid, ou o’éiv- yojcrail vers la ville avec la première hirondéilè. Srnlt-ô'n ' heureux? L’csl-on jamais? « — Fleurissez-vous, mes belles dames; ellos embau me ni. • il n'y a que les parisiens-poiir bien aimer la campagiiè; Ils la désirent. Ils voudraient se'griser <ic I'odçur,defe foins coupés el de la sève qui monte d;liis les arbres. Je n’at jamais élé assez Ülirb ilc pour ntépi iser l'asphalte; j’ai toujours aimé à patjiugcr dans le iqacàdAm délayé; et la rangée d’arbres rabougris qui bardent les boUluvavds m’a toujours fuit battre le cœur. Mais il arèivc un moment où l'on «-prouve l’irrésistible besoin de contempler .fut horizon plus large et de sentir des bouffées d’air plus frais vous fouetter le vidage. Aussi, il fout voir les chéiniù dur...., ^..ond ...n« u rn „ , „„.,i i.-iuf.auml-iii envahies par des hopdes..foyçusos. Des collégiens en rupture de bans ne sW liVivraicirt pas à une gaîté plus bruyante. Tons s'acheminent en longues bandes, qui vers Mcudon, qui vers Asnière ou Enghien Crs calômiè.s aifa. niées 'de grand air so dispersent dans: les .forêts d’alentrt'ur, cl les échos scandalisés répètent A regret les refrains fan taisistes de Thérésa. Les malheureux! on les a parqués dans «les wagons trop étroits; ils se sont promenés sur des Anes étiques dans des allées sablées, aussi désertes que l’avenue de l'Impératrice un jour de,courses; ils ont dévoré, sous de maigl os ton nelles,' du maigre dîner, arrosé d’un petit vin du crû; et ils s'en reviennent, le soir, harassés, mais contents : ilA ont passé la journée A la campagne! 0 illusions! ... Ilip! (lip ! Iluirali- tliïriali! Qui est-ce qui a donc pailé de la froideur des Anglais? Grattez celte Irgcrc couche de flegme britannique, et Vous découvrirez «les trésors d'enthousiasme. Vous rappelez* vous les ovations qui ont accueilli Garibaldi à I>midrcis? Le grnnd révolutfonfiairc italien, habitué qu'il èfoil pour tant aux cris méridionaux, fut stupéfait, presque effrayé, de ce débordement filribond. On ne pourrait jamais croire que ces grands corps'irtaigrcs puissent se fivref A de? ppn- lomimes aussi exagérées, et que sous ces fidcs cheveux blonds, soient logées tant de passion et de chaleur. Gerlcs, Cei/lon cpt tin cheval fort laid; qui parcourt la piste en deux miiiutes un quai l. Mais est ce bien une î raison suffiSatite pour brûler sous scs naseaux des klo- 1 grammes d'encens, tet pour embrasser avec dévotion ses sabots victorieux? lWler.Garib.ildi en triomphe, c’est déjA FKiniXKTON. (3) LA FILLE DU TISSERAND. Cependant, revenu de sa siupeur, il avait emporté Emma dans'«on |it, fo confiant aux soiiis de sa mère, et il s’était empressé d'aller faire sa déclaration au inairo du village: mais ce dernier ne s’vlaii pas contenté d’in terroger Simon, il l'avait retenu cl fait garder A vue par 1 rs gendarmes, pendant ‘qu'il envoyait une estafette au ebef-liou pour préVèùir 1rs magistrats.. H fant dire qu’il avait reçu la vcillo au soir un avis anonyme qui lui dénonçait Simon comme ayant des rela tions secéètes avec IfW’ Vmispiratenrs; on ajoutait que le tisserand avait réçu de l'iii» d eux, M. le comte de l.cscprs, chef présumé dit complot,' dit dépôt important; ,enfin, •bsail^u; tl avait f.ivoi'isé la fuite dudit cornlè. On 1er- minait en désignant l'endroit où le dépôt confié A Simon était caché. Cello lAcbo dénoucialioli avait porté scs fruits. Pendaut ‘luo le maire gardait A vue le père d'Emma, i) envoya une escouade d ’agents fouiller sa maison de fond en romble el constater la présence du cadavre de Robin. Ifs agents sc rendirent «lie* Simon, et sans pitié pour ■«s larmes de Roberline et de scs enfants, ils fouillèrent, saccagèrent tout, dèfonçaut les meubles, el cassant ce qui ouraii quelque résistance. En fin de compte, ils ne trou vèrent rien. Le puits garda son secret. Fleurant sur les débris du mobilier, Roberline cl Ses; muants suppli.tiuni le chef do l'expédition do leur rendre #u moins leur père, leur mai i; mais le chef, furieux de n avoir rien trouvé, répondit brutalement que Simon était VU prison, qu'il paio'rait cher sa connivence avec les bri gands qui avaient conspiré, et qu'ensuite il aurait à ré pondre à la justice du meurtre de Robin. En sortant de son évanouissement, Emma avait raconté A sa mère la-translation du coffret soiis la margelle du puits. Mais Simon ignorait qne le dépôt du comte de Lcscars fût en lieu dt> sûreté; aussi “son angoisse fut extrême tout le temps que dura la perquisition, mais quand Logent’principal vint rendre compte aü'rakire du résultat négatif de ses recherches, Simon n’y pouvant rien comprendre, lie sut pas s'il devait s'en inquiéter ou s'en réjouir. Le procureur do la ville voisine arriva sur ces cnlie- faites. Ijb m.lirc lui raconta ce qu’il savait, scs recherches vailles, ses présomptions A l’égard do Simon; il fit valoir son zèle aux dépens de l’accusé et on transféra Simon A la prison de la villo «ans lui permettre de communiquer avec personne de sa famille.: Roberline no voulait prendre aucune nourriture ; cllo demandait Simon A grands cris; les trois plus petits eu- fonts furent recueillis par lés voisins. Quant à Emma, elle ,nè voulut pas quitter fea mère: Elle contemplait avec dé sespoir lasn débris de leur modeste fortune, mais sans parler,- sans pleurer; li se faisait dans son cerveau d’en fant un prodigieux travail, une révolution; elle devait sortir de IA folle ou transformée. Butin, elle voulut bien avec sa mère abandonner mo mentanément la ihnison où elle était née pour se réfugier chez un de leurs parents, qui, A la nouvelle de leur mal heur, était venu les chercher. .... !. V. Celui de qui nous tenons ce qui précède avait connu autrefois la famille Sitfton; voyageant au loin A l’époque des tristes événements qui pn'ripilèrent la ruine du tis serand; 11ne les Apprit que lorsqu'il revint six nus plus tard dans lo pays. 11 raconte ainsi son retour : Je ilie «lingeai dhus la matinée vers la maison où, quoique étranger au village, j’avais toujours élé si cor dialement reçu: je me préparais A serrer des mains ainics, A embrasser les joues rebondies des enfants, A m'asseoir près de celte grande cheminée dont lu fou pé- lillaul m’avait toujours réjoui. Ges bous souvenirs me ({lisait battre le cœur» J’entrai cl ne vis d'abord personne dans la cuisine : je pensai que Robeiline était.«u jardin avec les enfouis; mais, A coup sûr, Simon «lovait être A la maison, puis- a u'on entendait dans l'atelier le bruit de ia navette du sserand. . J’entr’ouvris la porfo qui séparait l'atelier do la pièce d'entrée; une jeune fille d’environ dix-huit ans travaillait avec ardeur; dans un roin, près de la fenêtre, un polit garçon de huit A dix ans jouait avec des cailloux. Je saluai et demandai A la jeune fille, connue quelqu'un oui doute s’il ne s’est pas trompé de porte : Ntat-co pas ici que «lemeuro M. Simon? Oui, monsieur, — c’était ici... - r- C’était ici, dites-vous? II n'est donc plus dans le pays? — Hélas! si, monsieur; seulement, on ne peut plus le voir. — Est-ce qu’il est devenu fou? est-ce qu’il est malade? —r 11 est mort, monsieur. El sa femme, Roberline? -r- Elle est morte... . — Je ne vois ici que ce petit garçon; où doue sont les autres enfants? — VoilA François, le plus petit ; il n eu neuf ans A la Saint-Jean dernière; Catherine el Julien sont morts. — Ce serait le dernier représentant de cette intéres sante famille? Ce n'est pas possible. Il y avait une grande sœur; on la nommait Emma, je crois; qu’csl-elle devenue? est-elle morte aussi? ivpris-je avi'c émotion. — Non, monsieur, répondit simplement la jenne fille, — que je n'avais pas reconnue, tant elle étnil changée, — Emma, c’est moi! Dè.< qu elle se fut iionunéc, je m'excusai d'avoir pu me méprendre A ce point ; mais lors de 11 x 411 dernier voyage, c’est une enfant que j'avais quittée et je retrouvais une femme, une femme qui, je le tis bicn, a rail beaucoup soutien. Je nïe nommai, cl', A Sa'réponse, A son regard, j’eus la certilr.de qu’elle revoyait aVcc plaisir cet ami Chariot qui la foisait snntrrsnr scs genoux qiiahd II venait t passer les beaux jours de l'été A la éanifiagne. Emue de l’intérêt sine re qüé je Juî témoignais quaùdl elle m’eut rnc«*fttô jusqu’A l’cmprisonfiehicnt du rfiâlheü* reux tisserand, elle ajouta 4 . . — Que Dieu vous préserve, inoififleur Cffoiics, ’di rfouf- .. franccs «tue ma mère et moi nous avmw pu durées, pendant* la longue détention p réveil 11 \c de ni'On père. Nous fûmes recueillies avec bonté par ce parent que nous frêqucultons peu avant ces douloureux évèncriiénts. C’est 1111 bravo c«mir, un peu bourru, mais qui 11 c nous a jamais adressé un reproche. Mes ficres et sœurs étaient trüpjenHCSpoUr'CDhiWrendrô l'étendue de notre malheur; moi, j’étais aéiiabœetôÛBm poids. «Itm triple'chagrin; j’hvnis"A nie reprpHfef^nç indiscrétion, entrée première dfc nolfo; Afflèiisc.’sjtaôtfofil ,!- je 110 recevais «me rarement (fes nouVcllès de imrn père.' dont le procès s’Histriiréaii fentctbenL'cl ié toyailjmtûtf'ïr * sons mps yeux péli A peu ilia 'Afuivèc Mère. . V.’ , j Farfois, elle nfltppelaft près de son lit qnaud tcs pèiils étaient conchés,’ étoile iiie dlsaîti •’ •• ‘ * ; 7 - — Vois-tù, cltfonl, t n peux espérer, foi.’pairtic tfuétu es jeune; mais pour moi lon| est fini ;1 oitnepéutpÀs vivro longtemps sépAié de celui qu’où Aiifié, Ay'éb fct qui on a vécu pendant quinic mré; Quand je Userai nforlè. si Ion père t’oAl rendu, tu lui diras que je n'ai pbiréé qu’a lui jusqu’au dernier moment. • ’ 11 J’essayais do la coii consoler, impossiblcïil l.ni préiiuU d«a accès do dést.-poir, nous pleurions ensemble, dt, puis, la crise passée, l’abattement de ma mère «levén.iil i»| » profond. i

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Lcsrèpfll'jifcs *d«r rAfitéidie* au su jet lié là" clînfôrencc

Ûlr6 —Avant h Féùhlôii d lés plénipiil cnîia j re s .Les négociations auxquelles ces r&fljrves donneront Hou,

re tarderont. nécessairem ent (le qù ’el(|uos jo u rs la réunion projetée. ...w»ri&

— I.cs trois puissances neutres, la Fi ance, l'A ngleterre ed I» BMRWe,-en présence de la répnnSé d é l ’A utH rheA lè’iirproposition de Coiil’érc iirc , oui u l’inu tilité d ’u ne 'réunion de çp'genro. LC liiilloliu politique du Moniteur (lu w V con lien l 6 ce su jet une'ito te dont nous croyons devoir m ijy a s o u d é s yeux.de uos lecteurs lé passage suivant :; :

« L'Autriche a riiW à soii a^e iilin icn t iJes conditions dont la conséquence é ta it d 'in te rd ire aux p lénipotentiaires, tout cXamen approfondi d u différend italien, en p laç an t, eu dehors de la discussion le su jet priÙcIjial des dinfoùU rs' ac tuelles. y i«

• En o u tre , le cabftftfl Ic'VicnWé'aÿattl déféré à la Diète de Francfort la décision A p rendre s u r la souveraineté ilans.le Iltdsléin, la .Conférence Re voyait eu quelque so rte ilefôàrîttè.O V ancé d é l'affaire des duchés po rtée d ès A i présent'devant une au tre ju rid iction . a . ij

li iFum Éfe 5. • é l la Russie ,on.( pensé qu 'en présonco ,l!11 r<S*l'MA’ ■ 'W F W 'i s Mr ,lr*» deux questions tes1 p lus im p o rtan tes , la délibération n ’o irrinû l plus d 'u t i ­lité réelle cl qu ’il n o ta it plus perm is d ’en a tten d re un résultat Ita l iq u e . »

— Ou lit «laps la France :Nous croyons savoir que lord C larciidon e t lé prince

GorlsçhakolT ont exprim é pu gouvernonicul français l'op i­nion que tes réserves de l’a ut fiche rendaien t inutile la réunion projetée de la ronASièncc.

En présence d e l à situa tion 'créée p a r ces réserves, il parait difficile, quç le gouvernem ent de l'E m pereu r ne par lage pas la m anière de voir des deux cabinets de Londres et de SainJ FétCrsbùurg. -— A. Polin.

— On.lit daiis. le inénie jo u rn al :lia réponse de l'Autriche qui a am ené l'a jou rnem en t de

la conférence est, dit-on, copine en des ten u es qu i excluent formellement des délibérations des p lén ipoten tiaires la question de la Vénéli.! é t celle des duchés de l ’Elbu.

La conférence se sera it dès-lors trouvée en présence de la seule question de réform e fédérale. O r, ce tte question ne pouvait ê tre soum ise aux puissances neu tre» qu 'au tan t qu elle üù ra it pu in téresser I équilibre européen; au lren ieu l elle constitué une question in térieu re d o u t les g o ure r neïnejili» é trangers ne pourraien t s’occuper sans ingérence.

Réduite A ces ferm es, l'œuvre de la conférence ue pouvait aboutir à n iic u ü ré su lla l sérieux et devenait p a r conséquent iniitllc. — A.

— Une dépêche télégraphique du 7 annonce que. les troupes, p russiennes venant du Slcswig sont en trées le malin dons le llolslciti, et devaient le jo u r môme occuper K'ielj Reiidsbotirg et llzclioë. On sait «m- c'est dans celle ville que dcvajt sc ré u n ir la Diète holsleiuoise. Lps Autri- cImciIs se re tiraien t s u r Alloua. I.e prince d ’Augiisleubourg était parti dans la nuit de Kiel pour Hambourg!

I.a Diète a nculra ljsé les foiicresses de Mayence et de Itis tad t. Ces deux villes et celle de l’rar.rfort seront éva­cuées p ar les troupes au trich iennes et prusssienues.

Une dépêche de IMeusbourg, du 7 ju in au m atin , a n ­nonce que le général d e Manteudel vient d 'é t ie nommé com m issaire du gouvernem ent pour le llo lsléin . M. de Mantrnffel m ’avait jusqu 'ici, que le litre de gouverneur, d u S Iew ig -a

l.a Gazetto officiel de Vienne affirm e que les au torités ont reçu l 'o rd re de p rendre des m esures afin que la-ville soit approvisionnée de vivres,pour tro is mois.

I.e roi Frédéric-G iiijlanm c a passé cd revue ses gardes du corps. Ce souverain va.se r c u d ^ au q u a r tie r général, muni de son inséparahld M. de Risui.irk.|

— O rna d istribué aux m em bres dm !€orps lég islatif le rapjiürt de SI. Dit Mirai s u r lo budget de 18U7. Cet im por­tant' travail se résum e ujusi :,

ï i . i , i .' ix Rutlget ^ d in a iré . ë s ’,lv ' 1; . ■i,,,itcii.es . !' i i s â s l ïw . 'ï s i

E xcM am _............................. 9i.2j2.C9C r,v^Les K 'd'VéUbii^importécx au projet du gouvernem ent '

•s_îjiisj « “ B iidgcCcxtraordiiiaire.1 Rer-cttes . . ■ / . . . . 13*2.704.201 Tr.

D é p e n se s . . . . 13*2,554.201

’ ; Excédant ........................ 150,000 fr.Les réductions apportées au projet du gouvernement-

s 'élèvent A 1,225,000 fr . •

— On éc rit d e NcWjYork, 20 m ai, quo M. Jefforson a .été. niié eu liberté s u r parolc dans le fort Monroë.

Pour ex tra it et rédaction : E . RECNip.n.

NOUVELLES DEPAR TEH EN TUES.I-î v i .-.'nta-l’ic tb - - : i-T— ■ ■■■“ f

Un orage épouvantable e s t re n u fondre, jeudi 31 m ai. v ers cinq heures d u so ir, su r les te rrito ires des communes d ’Acy. de Rouillancy, du Villcrs-Sainl-Gencsl e t de Belz. La tem pête, su ivant la direction du sud nu n o rd , a traversé la !p a rt ie m éridionale du canton de Belz, c l la grôle, qui esjl; tom bée ptmdnnl environ vingt-cinq m inutes, a causé des perti’s considérables. Ces perles, évaluées à la somme •le 281,900 fr ., se partagen t ainsi :

Territoire d'Actj-cn-Mullicn.MM. (iibcrl (Henri), dem eurant à Ary. 55,000 fr.

Mignot (Alphonse). id. 24,000Debacle (Alfred), id. 23,000INiiiIel (Isidore), id . 17,000Fpnlaiue (Achille), id. 7,000M anlçau.(Zacharir). id. 5,100Ca.d.egu d ’Acy, % id . 5,000l.eprpux (Charles), id . 1,500|!lusioiq>i a u tre s petits cu ltiva teu rs, 2,500L'cnseniblè.des ja rd in s (potagers, fru itiers

. c t d ’agrém enl), 10,000Giburl, cu ltivateur A Elavigny. 10,000Plusieurs au tres cu ltivateurs d ’Etavigny, 10,000

Territoire de Bouillancy.MM.Bodcher (Bm olsl), culliv. A Bouillancy, 50,300 fr.

Trouchon (llippolytc), id ‘ 5,000tloprlici* (D ésiré'. id! 5,000fMusiémV a d trc s petits ciillivatcnrs, . 2,500

, Territoire de Villors-Saint Gênent.M M .Courtier (G ustave),cul. A V illersSt-G enest. 40.000 fr.

' Rénume, ’ id . 10,000Plusieurs petits cuit, et particu lie rs, 10,000

Territoire de Belz.M "'veuve Albois, née G ibcrl, perle d e toute nat. 1*2,000 fr.

- r M. Bnrrilbm a été nom m é président de- la commission p our l’examen du projet de loi tendan t A au to rise r la ville de Bar-lc’Duo (Meuse), A s'im poser ex traord inairem ent.

— Nous apprenons q u e , s u r la dem ande de Mgr l'Evèqije de Beau vais, Noyon et Sentis. Sa Sainteté Pio IX vicill du décerner à M. Louis Gassin la décoration de Chevalier d e l’o rd re d e Saint-Louis-le G rand.

P a r th^jidbn d u 31 mai 1800, M. le m inistre de l agri- cu llu re vient de souscrire A 100 exem plaires d u nouveau tra f ic de M. Gossin, s u r lu Culture des osiers.

i La Cour im périale d'A m iens, cham bro des appels de police correctionnelle , dans son audience du 24 mai 18(10, a confirmé'cm îu-mr.'»

Le jugem ent du tribunal correctionnel de Sculis dn 18.avril 18ÜG, qui renvoie François-V ictor Dely, âgé de 4*2 an s . sc ieu r de long, dem eu ran t A Poiitpoint, des fins de la plainte portée contre lui, pour vol, sans dépens.

; '• I'

SIEIVL.IS.

La solennité du la Fètc-Dicu, favorisée p a r un très Jicau tem ps, a été célébrée dim anche dern ie r avec la pompe que com porte cyllc cérém onie religieuse. A q u a lre

! heu res précises, après les vêpres, la procession a défilé dans les rues de la ville; on a re m arqué principalem ent le rcpbsoir établi su r la place de l'hôtel-de-ville. La Société m usicale avait p rê té son concours A celle imposante cé­rém onie a lternan t avec les chants religieux.• Démain d im anche, jo u r de l'octave de la l’èJc-Dicii, la procession so rtira de uouvcàu cl su ivra l'itinéraire suivant : place Notre-Dame, rues des Tribunaux, Bellou, Sainl-Yves-ù-l’argcnl, Collège St-Vincent, rues de Meaux,-

jSainle-Geiieviève, de l'Apport au l*ain, de la Coutellerie, du Châlel, p lace Notre-Dame e t re n trée à l'église. Les habitan ts son t invités A faire des reposoirs et A tendre la devanture de leu rs m aisons.

1 — Les diverses stations télégraphiques du départem ent •de l’Oisé, eu égai*d A.Icuy im poflance , son t ainsi classées parm i les 955 hureaiix cx îslan t ci) F rance en 18G5.

Comp.iègnc, occupe le n" 15G; Beanvais. 163; Creil, 255; GbatnHIy, 269; C lerm onl, 285; Senlis, 548; Saint-Just en- jclnusséc, 476; Onrsoamps, 532; l.iancourt, 643; Sl-Leii- d ’Esscrcnl, 712; Noyon, 804.

Sur les 89 départem ents. l’Oise occiipe le h" 40, cl a produit, pendant l’année 1855, 23,583 fr. 45 c.

— La question de l’établissem ent de locomotives c ircu ­lant su r les roules ord inaires, d it le Moniteur du soir, fait chaque jo u r assez de p iogrès pour que le m inistre des travaux publics e t du com m ercé a it c ru le moment venu de p rendre un a r rê té qui déterm ine les formes dans les­quelles devront in tervenir les au torisa tions nécessaires, car rien ne peut être fa it en France sans autorisation. Col a r rê té po rte, en tre a u tre s dispositions, que toute personne qu i voudra étab lir un service p a r locomotive pour le trans- borl, soit des voyageurs, so it des m archandises, devra se pourvoir d ’u n e au torisation qu i sera délivrée p;ir le préfet, si le service est com pris dans uti seul départem ent, et p ar je m inistre des travaux publics s’il en em brasse deux ou un plus g rand nom bre.

—-On nous signale, dit le Journal de l'Aisne, un moyeu d ’em pêcher les fourm is' de m onter dans les arb res. Nous le rapportons afin qu ’un puisse en faire l’essai :

■ Prenez, d it no tre correspondant, de l’huile à b iù le r ord inaire, exposez la au soleil pendant tro is ou quatre jûQrs. ce qui la rend A la fois gluante c l lui fait p rendre trife od eu r 'naiisêabotutc:' vous* d 'u n pinceau ord inaire, c l A la distance de 5 écnlim ètres de largeur au to u r de l'a rb re A préserver, et vous répéterez cela pendant tro is ou q u a tre fois. Go moyeu extrêm em ent simple, comme une pra tique déjà assez longue m 'en a• o .vaincu , garan tit l’a rb re pendant q u a tre années au mu ns de l’invasion des fourm is et au tres insecte i destru c­teu rs , sa us obliger A répéter le môme procédé pendant ce laps de tem ps.

■— On est m enacé d 'une d isette d 'ivoire, dit le Speclalor. Lés besoins seu ls do lu folhicalion de Sjtcffiuld exigent m ain tenant, dit-on, qu 'on ab a tte 20,000 éléphants par an, el la quantité en ost re strein te, c a r l’anim al ne se m ul­tiplie pas très-rapidem ent. Une maison am éricaine a offert une récom pense de 1,000 I. s t. A quiconque rem placerait utilem ent la m atière , en particu lier pour les billes de billUril. Gela peut sc trouver, quoique la d u n 'e el la soh d ite de l’ivoire soient des qualités qui sc com m uniquent difficilement.

— Hier vendredi, 8 ju in , jo u r «le S.iint-M édard, le tem ps a été chaud e l magnifique. A 2 heures, le therm om ètre m arquait 27 degrés centigrades.

Sculis, 5 ju in .From ent : 1" qualité , 24 fr . 09 les 100 kil.'. 2* q u a li té ,-

23 fr. 09; 5* q u a lité . 22 IV. 0 0 , p rix moyen 23 IV. 00. - Seigle, 15 IV. 00 les 100 k i l .—-Avoine : F 'q u a li té , 24 IV. 50 les 100 k il.; 2* q u a lité , 24 IV. 00.

Pi ix du pain vendu chez les boulangers A d a te r du 29 août. — Blanc, 30 c. le kil.; — Bis-blanc, 25 c. le kil.

PETITES LETTRES DE P A M S A S E M IS .■ f ' ■■ Paris, jeudi 7 juDi 1806! '

La Campagne el les Parisiens. — Vue victph;c sw; lo 'T^'jf..• — Fleurissez-vous, mes belles dam es; elles em bau­

m ent. » ... . ;Elles sont bien un peu fanées, les pauvres roses! Oriléfe1

a arrachées ie m alin quand la rosée trem blait encore Kit' bout de leurs feuilles; ol puis, on los a jetées pêlc-mê!o»' dans les ch arre tte s , p o u r approvisionner la grande ville-• Le printem ps venu, il nous faut des fleurs. Avant d ’arriv e r dans les m ains de la figlitc fille en hailhiiis qui nous lès offre, comme elles ont déjà souffert ! Les baisers arden ts du soleil ont flétri leurs, fraîches.couleurs: Iciir parfum* éger s est évanoui dans les a irs : id’infàmc poussière 'du-

boulevard a noircilces nuances déü.-ates, cc.diivel:velouté qui font le désespdir des peintres, que le pinceau de sain t Jean a pu sopl fixçr,sufdu twilcc,. j.’ .-up ;. v II — .d iU /U

jil oopeu(rant, lions les aim ons, rcs clières.petifCR^ relies. Elles nous fout penser à la cam pagne’.ibsôutei Eii ' les re g ard a n t, nous nous rappelons les grandcs’ courBèÿà travers les bois silencieux, et ces donces henre.-i, où; Côû-< ebes dans l’herbe odorante , les veux fermés, A dem i a s s W ’ pis, nous caressions avec am our d e boaux lèves d 'avenir . - Nous croyons en tendre le m urm ure mystérieux de If i1 source froide qui s ’enfuit eu couran t sous les herbefi tandis que Iqs feuilles frémissenl. doucèraènt agHé«s p .ir un vent tiède. . .

. Qu'il fe rait bon vivre six mois de l'année darts un ritAit * village éparpillé au m ilieu des bois, aveé quelques’ a ïtii^ ' peu nom breux, e t quelques livres, les poètes favoris; qü iu vous foui pleurer,.les grands penseurs,-qui vous font VbiP-' c la ir en voire âm e! On re s te ra it là, seul, ignoré, calons * su rto u t, lu iil que Içs arb res seraient verts et les ^oii<é«b sereines; puis, quand viendrait Je prem ier.froid, ou o’éiv- yojcrail vers la ville avec la prem ière hirondéilè. S rn lt-ô 'n ' heureux? L’csl-on jam ais?

« — Fleurissez-vous, mes belles dam es; ellos em bau­me ni. •

il n'y a que les parisiens-poiir bien aim er la campagiiè;Ils la désirent. Ils voudraient s e 'g r is e r <ic I'odçur,defe foins coupés el de la sève qui monte d;liis les a rb res . Je n’at jam ais élé assez Ülirb ilc pour ntépi iser l'asphalte; j ’a i toujours aim é à patjiugcr dans le iqacàdAm délayé; e t la rangée d ’a rb res rabougris qui bardent les boUluvavds m’a toujours fuit ba ttre le cœ ur. Mais il arèivc un mom ent où l'on «-prouve l’irrésistible besoin de contempler .fut horizon plus large et de sen tir des bouffées d ’a ir plus frais vous fouetter le vidage. Aussi, il fout voir les chéiniùdur...., ^ ..ond ...n « u r n „ , „„.,i i.-iuf.auml-iiienvahies p a r des hopdes..foyçusos. Des collégiens en ru p tu re de bans n e sW liVivraicirt pas à une gaîté plus bruyante. Tons s'achem inent en longues bandes, qui vers Mcudon, qui vers Asnière ou Enghien Crs calômiè.s aifa. niées 'de grand a i r so dispersent dans: les .forêts d ’alentrt'ur, cl les échos scandalisés répètent A reg ret les refra ins fan­taisistes de Thérésa.

Les m alheureux! on les a parqués dans «les wagons trop é tro its ; ils se sont prom enés s u r des Anes étiques dans des allées sablées, aussi désertes que l’avenue de l'Im pératrice un jo u r de,courses; ils ont dévoré, sous de maigl os ton­nelles,' du m aigre d în e r, a rrosé d ’un petit vin du c r û ; et ils s'en reviennent, le so ir, harassés, mais contents : ilA ont passé la journée A la cam pagne! 0 illusions! ...

Ilip! (lip ! I lu i r a l i - t l iï r ia li !Qui est-ce qui a donc pailé de la froideur des Anglais?

G rattez celte Irgcrc couche de flegme britannique, e t Vous découvrirez «les trésors d 'enthousiasm e. Vous rappelez* vous les ovations qu i ont accueilli Garibaldi à I>midrcis?Le grnnd révolutfonfiairc italien, habitué qu 'il èfoil pour­tan t aux c r is m éridionaux, fut stupéfait, presque effrayé, de ce débordem ent filribond. On ne pourrait jam ais cro ire que ces g ra n d s corps'irtaigrcs puissent se fivref A de? ppn- lomimes aussi exagérées, et que sous ces fidcs cheveux blonds, soient logées tan t de passion et de chaleur.

Gerlcs, Cei/lon cpt tin cheval fort laid ; qui parcourt la piste en deux miiiutes un quai l. Mais est ce bien une ’

î raison suffiSatite pour b rû ler sous scs naseaux des klo- 1 gram m es d 'encens, tet pour em brasser avec dévotion ses

sabots victorieux? lW ler.G arib .ild i en triom phe, c’est déjA

FKiniXKTON.(3)

L A F I L L E D U T I S S E R A N D .Cependant, revenu de sa s iupeur, il avait em porté

Emma dans'«on |i t , fo confiant aux soiiis de sa m ère, et il s’é ta it em pressé d 'a lle r faire sa déclara tion au inairo du village: m ais ce d ern ie r ne s’v laii pas conten té d ’in ­terroger Sim on, il l'avait retenu cl fait g a rd er A vue par 1rs gendarm es, pendant ‘qu'il envoyait une estafette au ebef-liou pour préVèùir 1rs m a g is tra ts ..

H fant d ire qu ’il avait reçu la vcillo au so ir un avis anonyme qui lui dénonçait Simon comme ayant des re la­tions secéètes avec IfW’ V m ispiratenrs; on ajou tait que le tisserand avait réçu de l'iii» d eux, M. le com te de l.cscprs, chef présumé dit com plot,' dit dépôt im p o rta n t; ,enfin, •bsail^u; tl avait f.ivoi'isé la fuite d u d it cornlè. On 1er- minait en désignant l 'endro it où le dépôt confié A Simon était caché. ’

Cello lAcbo dénoucialioli avait porté scs fru its . Pendaut ‘luo le m aire gardait A vue le père d 'E m m a, i) envoya une escouade d ’agents fouiller sa maison de fond en romble e l constate r la présence du cadavre de Robin.

I f s agents sc ren d iren t «lie* Sim on, et sans p itié pour ■«s larmes de R oberline e t de scs enfants, ils fouillèrent, saccagèrent tou t, dèfonçaut les m eubles, el cassant ce qui ouraii quelque résistance. En fin de com pte, ils ne trou ­vèrent rien. Le puits garda son secret.

F leurant su r les déb ris du m obilier, R oberline cl Ses; muants suppli.tiuni le chef do l'expédition do leu r rendre #u moins leur père, leur mai i; m ais le chef, furieux de n avoir rien trouvé, répondit b ru talem ent que Simon était VU prison, qu 'il paio'rait cher sa connivence avec les b ri­

gands qui avaient conspiré, e t qu 'ensuite il au ra it à ré ­p ondre à la ju stice du m eu rtre de Robin.

E n sortan t de son évanouissem ent, Emma avait raconté A sa m ère la-transla tion du coffret s o iis la margelle du puits. Mais Simon ignorait qne le dépôt du comte de Lcscars fût en lieu dt> sû re té ; aussi “son angoisse fut extrêm e tout le tem ps que d u ra la perquisition, mais quand Logent’principal v in t re n d re com pte aü 'rak ire du résu lta t négatif d e ses recherches, Sim on n ’y pouvant rien com prendre, lie su t pas s 'il devait s 'en inquiéter ou s 'en réjouir.

Le procureur do la ville voisine a rriv a s u r ces cn lie- faites. Ijb m .lirc lui raconta ce qu ’il savait, scs recherches vailles, ses présom ptions A l ’égard do Sim on; il fit valoir son zèle aux dépens de l’accusé et on transféra Simon A la prison de la villo «ans lui perm ettre de com m uniquer avec personne de sa fam ille .:

R oberline no voulait p re n d re aucune no u rritu re ; cllo dem andait Sim on A grands c r is ; les tro is plus petits eu- fonts furen t recueillis p a r lés voisins. Quant à Em m a, elle

,nè voulut pas q u itte r fea m ère: Elle contem plait avec d é ­s e s p o ir lasn d éb ris de leu r m odeste fortune , m ais sans parler,- sans p leu re r; li se faisait dans son cerveau d ’en ­fan t un prodigieux travail, une révolu tion ; elle devait so rtir de IA folle ou transform ée.

Butin, elle voulut bien avec sa m ère abandonner m o­m entaném ent la ihnison où elle é ta it née pour se réfugier chez un de leu rs parents, q u i, A la nouvelle de leur m al­heu r, était venu les chercher.

.... !. V.Celui de qui nous tenons ce qui précède avait connu

autrefois la famille Sitfton; voyageant au loin A l’époque des tristes événem ents qui pn 'rip ilè re n t la ru ine du tis­se ran d ; 11 n e les Apprit que lo rsqu 'il revint six nus plus ta rd dans lo pays. 11 raconte ainsi son re to u r :

Je ilie «lingeai dhus la m atinée vers la maison où, quoique é tranger au village, j ’avais toujours élé si cor­

dialem ent re çu : je me p ré p ara is A se r re r des m ains ainics, A em brasser les joues rebondies des enfants, A m 'asseoir p rès de celte grande chem inée dont lu fou pé- lillaul m ’avait toujours réjoui. Ges bous souvenirs me ({lisait b a ttre le cœur»

J ’en tra i cl ne vis d 'abord personne d an s la cuisine : je pensai que R obeiline é ta i t .« u jard in avec les enfouis; m ais, A coup s û r , Simon «lovait ê tre A la m aison, puis-

a u'on en tendait dans l 'a te lie r le b ru it de ia navette du sserand .. J ’en tr’ouvris la porfo qui séparait l 'a telier do la pièce

d 'en tré e ; une jeune fille d ’environ dix-huit ans travailla it avec a rd e u r; dans un ro in , près de la fenêtre, un polit garçon de h u it A dix ans jouait avec des cailloux.

Je saluai et dem andai A la jeune fille, connue quelqu 'un o u i doute s ’il ne s’est pas trom pé de porte :

N tat-co pas ici que «lemeuro M. Sim on?Oui, m onsieur, — c’é ta it ici...

- r - C’é ta it ici, dites-vous? II n 'est donc plus dans le pays?

— Hélas! s i, m onsieur; seulem ent, on ne peut plus le vo ir.

— Est-ce qu ’il est devenu fou? est-ce q u ’il est malade?—r 11 es t m o rt, m onsieur.

— El sa femme, R oberline?-r- E lle est m orte...

. — Je ne vois ici que ce petit garçon ; où doue sont les a u tre s enfants?

— VoilA François, le plus petit ; il n eu neuf ans A la Saint-Jean d e rn iè re ; Catherine el Julien sont m orts.

— Ce se ra it le d ern ie r rep résentan t de cette intéres­san te famille? Ce n 'est pas possible. Il y avait une grande sœ u r; on la nom m ait E m m a, je cro is; q u ’csl-elle devenue? est-elle m orte aussi? ivpris-je avi'c émotion.

— Non, m onsieur, répondit sim plem ent la jenne fille, — que je n 'avais pas reconnue, tan t elle étnil changée, — Emma, c’est moi!

Dè.< qu elle se fut iionunéc, je m 'excusai d 'avoir pu me m éprendre A ce point ; mais lors de 11x411 dern ie r voyage, c’est une enfant que j'avais qu ittée et je retrouvais une femme, une femme qui, je le t i s b icn , a ra il beaucoup so u tie n . Je nïe nom m ai, cl', A Sa'réponse, A son regard , j ’eus la certilr .de qu’elle revoyait aVcc p laisir cet ami Chariot qui la foisait s n n t r r s n r scs genoux qiiahd II venait t passer les beaux jo u rs de l'été A la éanifiagne.

E m ue de l’in térê t sine re qüé je Juî témoignais quaùdl elle m ’eut rnc«*fttô ju squ’A l’cm prisonfiehicnt du rfiâlheü* reux tisserand , elle ajouta 4 . .

— Que Dieu vous préserve, inoififleur Cffoiics, ’di rfouf- .. franccs «tue ma m ère et moi nous avmw pu durées, pendant* la longue déten tion p réveil 11 \ c de ni'On père. Nous fûmes recueillies avec bonté p a r ce parent que nous frêqucultons peu avant ces douloureux évèncriiénts. C’est 1111 bravo c«mir, un peu bou rru , m ais qui 11c nous a jam ais adressé un reproche.

Mes ficres et sœ urs étaient trüpjenHCSpoUr'CDhiWrendrô l'étendue de notre m alheur; moi, j ’étais aéiiabœetôÛBm poids. «Itm tr ip le 'c h a g rin ; j ’hvnis"A nie re p rp H fe f^ n ç indiscrétion, entrée prem ière dfc nolfo; Afflèiisc.’sjtaôtfofil ,!- je 110 recevais «me rarem ent (fes nouVcllès de imrn p è re .' dont le procès s ’Histriiréaii fentctbenL 'cl ié toyailjm tû tf'ïr * sons mps yeux péli A peu ilia 'Afuivèc Mère. . V.’ ,j Farfois, elle nfltppelaft près de son lit qnaud tcs pèiils

étaient conchés,’ é to ile iiie d ls a î t i •’ •• ‘ * ; 7 -— Vois-tù, cltfonl, t n peux espérer, foi.’pairtic t fu é tu

es je u n e ; m ais pour moi lon | est fin i; 1 o i t n e p é u t p À s vivro longtem ps sépAié de celui qu’où Aiifié, Ay'éb fct qui on a vécu pendant q u in ic mré; Q uand je Userai nforlè . si Ion père t’oAl rendu , tu lui d ira s que je n 'ai pbiréé q u ’a lui ju sq u ’au d ern ie r m om ent. • ’ 11 •

J ’essayais do la coiiconsoler, im p o ssib lc ïil l.ni préiiuU d«a accès do dést.-poir, nous pleurions ensemble, dt, puis, la crise passée, l’abattem ent de m a m ère «levén.iil i»| » profond. • i •

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très fort : mais enfin, c’est mie folie qno je com prends, pans l’cxcusor. Mois Ceylon!

Ainsi la perfide Albion nous a encore une fois vaincus, ■fille l’a em porté Vrtil*fiî5lls"‘d ’u n e ' longueur de'tôle. C’esl

i hum iliant polir la F rance, et quoique je ne prétende pas A . l ’honneur d 'ê tre un . porlm au enragé, quoique je ul-sois

vpas d e ceux qui sa prom ènent fièrement s u r lo tu rf avec ' . . (M ^M lil bout de carton au chapeau ou à la boutonnière,

‘ il m c x lb ie u perm is d ’avouer que mon patriotism e saigne, e t ù& dép lo re r pubiiquem eut notre défaite.

Du reste» sa u f la grande victoire de Ceijlon, qui a fait gagner plus de tro is m illions au duc de Beauforl, son p ro ­p rié ta ire , les dern ières courses ont été vraim ent peu inlé- ressaut es; les -gens qui aim ent les fortes ém otions n’v ont •pas ttau v é leu r com pte : aucun Jockey ne s ’est cassé les reins.

Car chacun sa it que les courses n’ont pas été inventées dans un a u tre but que de faire casser les re ins aux Jockeys •et d ’am éliorer la race chevaliuc.

E dm ond Co u r t ie r .

ANTILLY. — Le nommé Pierre-Sébaslien Mancier, Agé V^do 55 aux, chai re lie r de M. Guiberl, cultivateur, revenait

-des champs lundi 28 mai, vers dix heures du m alin, avec •une voiture attelée de tro is chevaux, lo rsque, en voulant m ouler su r l 'un d ’eux, il a fait un faux pas et est tombé sous les cnevaux qui ont m arché su r sa poitrine. Peu de tem ps après cet accident, Mancier rendait le dern ier soupir.

BEAUREPAIRE. — Le s ieu r D csmaresl (François), cu l­tiva teu r en ce lle com m une, po >ede une maison qu ’il n ’habile pas, située à environ 600 m ètres de la sienne, d on l les portes ne-sont jam ais fermées pendant le jou r. Alors, le 21 mai dern ie r, un m alfaiteur, qui esl resté inconnu, s’est in troduit dans celle habitation pour y soustraire une blouse presque neuve et 12 œufs au p ré ju ­dice dud it Desmaresl, dont la perte ,.pour ce d ern ie r, esl évaluée à 9 francs. Dans la cam pagne ou a la funeste h a ­b itude d 'ê tre confiant e t laisser toujours les portes ouvertes quand on s’absente.

CREIL. — 11 y a quelques jo u rs , le chef de la station da Creil recevait deux im raeu.es paniers p o rtan t cette sus- criplion : « Faites nous boire, s’il vous plaît, puis donnez- nous la clef des cham ps. > Chacun de ces panifîrs em pri­sonnait 50 pigeons messagers, belges de naissance. Il s'agissait d ’uu m atch im portan t en tre deux am ateu rs ; le prem iei' voyageur re n tré au colom bier devait décider de fa victoire.

Ce genre de pari, d i t le Sport, esl en grande faveur en Belgique cl eu Hollande; rien n 'est plus curieux que le spectacle d ’une foule anxieuse attendan t le cou tendu vers' 1,1 ntte, pendant des heures en tières, qu ’un point n o irsc détache dans le bleu du ciel. Alors ce «ont des clameurs, d t* cris d 'enthousiasm e jusqu 'à ce que le vainqueur, ren tré au logis et recounu par son heureux m aître , ail été ac­clamé comme un petit Gladiateur.

Une quantité de curieux assistaient au d épart de 100 p i­geons A Creil; en un in stan t les paniers ouverts ont donné I cssor au bataillon ailé, et peu après chacun des coureurs s 'o rien ta it dans les airs cl p a rta it d ’un vol rap ide vers sa destination.

— Le nommé X ouvrier aux forges de Monlalaire,n 'est pas tou jours, su rto u t quand il a bu , d 'une douceur adm irable envers sa femme. Le 3 ju in , vers neuf heures dû sô lr, ses enfants ayant dem andé A m anger il entra en colère c l il fu t impossible de le calm er : il é ta it ivre. Sa femme voulut lui faire une rcraoniranco; il lui donna des coups de poing et prit une chaise pour l'en frapper; elle du t aller coucher chez une voisine. Lu lendem ain quand elle re n tra , il recom m ença à la quereller, et l'ayant pour­suivie dans la ru e , il lut porta de nouveau plusieurs coups de poing. Ou d it que ce n’es! pas la prem ière fois que cet homme si» rend coupable chez lui d'a»*'*»* v in U n c .

ÉTAT CIVIL DE CREIL.Publication de mariage.

Entre M, Fasquelle (Paul-Désiré), mnnouvricr, veuf, et M— Demagnez (M arie-ltosc), jou rnalière , v* Sagaiu.

Mariage.M. Chérard (Henri-Clémcnl), et M"*Dupré (Louise-Marie).

Décès.2 ju in . Blondèle (Félicienne-Angélina), 1 mois.3 ju in . L aurent (Félicilé-Anloinclte), femme Mordrais,

48 ans 8 mois.4 ju in . Obry (Louis Jean Baptiste), 76 ans 8 mois.5-juin. B runei (m ort-né).

Lcclerc (Maric-Thérèse-Vicloire), y Lcscaille, 91ans.

CRÉPY. — On lit dans le Progrès de l'Aisne :L'ancien pays de Valois, si riche en souvenirs historiques,

e s t une m ine féconde où le savant, l’archéologue, le nu ­m ism ate, peuvent puiser.

Ainsi, il y a quelques années, on trouvait en labourant un cham p près Crény-en-Valois une piècq d ’o r gauloise, im itée des s lalèrcs d ’Alexandre le G rand. '

Dans les environs de la m ême ville, on a encore trouvé den* pièces en argent que nous allons déc rire , ca r elles p résenten t plus d ’intérêt pour l’histoire locale.

l a prem iè re est un denier d 'argent portan t à l’envers MADEV5 f.OMES, au milieu un chatel tournois, et nu re ­vers uns c.r oix pâtée avec cette légende : CIUSPE1VM.

C’est une m onnaie assez ra re de Mathieu, époux do la- fumeuse com ttssc E léonorcquim ourut un 1214. Maintenant cette monnaie. est-elle do Mathieu d 'A lsace, c o m te ,d e ,Boulogne, ou de Mathieu III, comte de Bcaunioul le Roger, qui, tous deux ont été , l’un le troisièm e, l 'au tre le qqq-,, dépens.trièrae époux de la comtesse Etéonore? Nous ne «avons. v:S

H. Barthélémy, dans son savant ouvrage su r la nunthM«rare uiir? ’matique m oderne, signalo comme é tan t très-rare une'

m onnaie do Mathieu III d e Reaum ont. ICelte pièce, trouvée s u r les lieux mêmes où elle a été

frappée, esl une bonne fortune; c’est une richesse dans une collection.

L’au tre , qui est aussi un denier d ’argent, esl un peu fruste. Elle porte en légendu PIIILIPPVS COMEScl au revers CRESPI, avec une croix palée. Quelques persbnnÇe l’ont attribuée à Philippe d ’Alsace, com te de F lln d re , époux de Elisabeth, soeur d ’Eléonorc, e t lui donnent la date de 1IG7 et 1180. Seulement un doute s’élève. Philippe d ’Alsace n’a jam ais été comte de Crépy. De J I 5 2 . i t 107, Raoul IV. Du 1167 A 1214,1a comtesse ElSoirare c l ses} quatre m aris. Après sa m ort, le Valois retourne A la côù- » ronno de France.

Philippe d ’Alsace n ’a donc jam ais été comte d o ^ ré p y , mais pourquoi alors y aurait-il fait ba ttre monnaie? Il y a IA une confusion qui nous fait dou ter de l'authenticité de cette pièce.

Les tro is pièces que nous venons de décrire ornent le m édaillée peu nom breux, m ais choisi, de M. Amédée Dubacq, do’Crépy, qui a bien voulu nous les com m uniquer.

Bue au tre m édaille d ’un in térê t m oindre a encore été découverte dans Crépy. C’est une pièce d 'argent d 'envirou trois centim ètres de d iam ètre . D’un côté on lit : CAROLVS, I. DVX SABVDÆ. BHP. E l de l'au tre , un cavalier bardé de fur avec sa bannière déployée, e t eu légende SAN'CTUS. MAVRIC1VS. C’est une pièce de Charles I" , duc de Savoie qui régna de 1482 A 1-189. Elle est de peu de valeur histo­rique, su rto u t pour uo lrc contrée. A. SI.

CROUY-EN TIIELLE et MORANGLES. — M. l’abbé Gane a été eulcvé presque subitem ent, le 5 ju in , par une fluxion de poitrine, il é ta it cu ré de cette paroisse depuis 1842; il avait été auparavant o u ré de B laincourl (Creil). 11 é ta it âgé d e 58 ans.

ROBEKV'AL. — Au m ois de m ars d ern ie r, le nommé Daroux (Antoine), m anouvrier en cette com m une, avait placé un petit las de bois contenant un stère cl 10 fagots appuyés au tou r dans les cham ps/ te rr ito ire de llhuls, au lieu dit le Fond de Noél-Saiht-Mnrlin. Alors le 31 mol dern ier, allant voir si on ne lui en prenait pas, il a reconnu qu 'il é ta it b rû lé. C'est line perle -pour lui de G Ir. 50 c , e t on ne connaît pas Fauteur, mais la cause est a ttribuée A l'im piudencc de quelque fum eur, c a r cette petite m eule de bois é ta it située su r le bord d 'un chemin assez fréquenté m atin cl so ir p a r des, ouvriers. La gendarm erie do l*onl a dressé procès verbal du ce petit sin istre , et en a recherché activem ent l’au teu r m ais sans aucun résu lta t. On ne sait pas le jo u r de l'incendie.

PONT-SAINTE-MAXENCE - Un bureau télégraphique vient d 'ê tre étab li A Pont Sain le-Maxeuce.

— On éc rit de Pont-Sainle-Maxcnce A l’Echo agricole :« Depuis huit jours, nous jouissons d ’un temps très-

favorable A tontes les récoltes én te rre ': leur aspect s ’est beaucoup am élioré; cependant on continue A -s-plaindre de la quantité d ’herbes qui inrcsteul les blés et certaines avoines. «

SAINT1NES — Une chaîne en o r. évaluée A uue cin­quantaine de francs, a été prise, le 25 mai dern ier, dans une arm oire de l'habitation uu sieur B ruillanl, m anouvrier, pendant sou absence e t celle de sa femme.

Il était d 'au tan t plus facile de s 'in trodu ire chez le sieu r Bruillanl. nue sa maison r«i û-oUo «.-i uiu-xjuéu p.ir un treillage de vigne et p a r plusieurs arb res fruitiers. L’au­teu r de ce vol esl resté inconnu.

P u l . 'e * e a r r e c t l o n n e t t e tf.e S e n t i t .P r é s id e n c e d e M. Ba u c iia r t .

Audience du mercredi 30 Mai 18GG.

Jean-P ierre Lem aire, âgé de 35 ans, c a rrie r, né c l de­m eurant A Vaucicunes. avait, le 12 m ai, passé la jou rnée A boire avec ses cam arades, aux frais du patron , qui ré ­gala.I ses ouvriers. Lem aire, laissant jouer ses cam arades aux cartes, les q u itta , d isan t qu’il allait voir s ’il pourrait trouver un lapin. Il p rit sou fusil, alla s’em busquer dans un fossé du bord de la forêt ; m alheureusem ent, la boisson fut plus forte que lu i; il succomba au sommeil avec son fusil cha rgé, a rm é , capsulé des deux coups, et le garde cham pêtre le trouva, lo rs de sa tournée, dans celte posi- «ion équivoque. Le trib u n al condam ne Lemaire en 50 fr. d ’am ende cl aux dépens, c l déclare son fusil confisqué.

— M arguerite Florence Doisy, femm e de Isidor Bouvier, âgée de 57 ans, née cl dem eurant A Itully, recevant chez elle habituellem ent le jeune François-Victor Lcguillon, Agé de 12 ans , auquel elle donnait quelque nourritu re , °a profilé de celle libéra lité pour engager cet enfant à lui apporter des objets qu’il se procurerait comme il l 'en ten ­d ra it, sous peinn de la voir lui couper les vivres. L’eiifaiil vloail donc ses parents e t tous ceux qu ’il pouvait d ip e r, e t la femme Bouvier faisait son profil des objets volés. La femme Bouvier avoue bonne partie de ces sottises. L e trU bunal acquitte l’enfant comme ayant agi sans discernem ent

e t o rJo n n u qu ’il èera détenu daus iinè m aison d e c o rr ta - lion ju sq u ’à 18 ans, condam ne la femme Bouvier en quatreniûtauie prison, c l oondumiM les^ ta ix p ré v en u s (Legnillon

r j solidairem ent auxpère responsable p o u r son fils m ineur) i

i ie-Delphine-Isidore Doré, âgée de 18 su s , se dl- i ta n è re , née e t . dem eurant a Senlis, ap rès avoir,

— Marlisaill COUlUiii.iv, i i w c i u D u iD iiia iii «i o c u iia , a p r è s a v i l ir ,sur le ch|tm> de foire de Saint-Rleul et pour an motif ta­ille, in ju rié des cuisinières de la Ville qu’elle pensait ne la

-valoir pas, a fini par en souffleter une de la façon la plus aravo iot aveç d’airfànt ptus d ’audace, qu’e lit se sentaitsoutenue p a r la société donl elle s’é ta it élayée et de l’avan­tage de laquelle ses victimes ne se soucient pas. Le tribunal d ’ainenll'e fcUuxtyriSs dû,'prison, 25 francs

Suzanne M oreau, femme de François Dubal, âgée de 2 ! ans , née à Digoin (Saône et-Loire), dem eurant à Chan- J illy , est prévenue d ’avoir, volé- d es objets de lingerie et vitajudfckucnl& oiia xle-sès voisines. Cette prévenue ne se présente pas à l’audience, c l le tribunal la condam ne par dûfgul en un mois d e prisou e t aux dépens.

— Louis Augustin Leroy, âgé. de 38 ans, cultivateur, n i cl dem eurant a Vçrnctnl, est, d it-on , cou tum ierifie lai ré ­daction de lettres anonym es, diffam atoires et calomnieuses. Depuis bleu des minées déjà, Leroy se livrerait à ce genre de d istrac tion , sachant se m e t t r e ‘A l’ab ri des poursuites des personnes s u r lesquelles il lançait le venin. Aujour­d ’hui le prévenu, en h ard i p a r l'impunité» voudrait com ­battre l’aeciisatiou portée contre lui ei relative à une d e r­nière le ttre anonym e contenant une dénonciation calom nieuse; scs efTorls sont vains, les preuves sont accablantes; il est m êm e contra in t d ’avouer quelques coups d e ce genre qu ’il a portés, quoiqu 'il persiste à n ier la lettre dont on I accuse eu ce m om ent. Leroy esl condam né en quatrem ois de prison, 100 fr. d 'am ende et aux frais.

— Joseph Adrien H ennegrave, âgé de 52 ans, ué à Cau- vigny, cu ltivateur, dem eurant A UllySainl-George?, esl prévenu d ’avoir in jurié le garde cham pêtre, dont il croyait lui-même avoir A-se plaindre. Ileunegravé est loin, dit-on, d’ê tre un m échant hom m e, niais il a , dans cette circons­tance, m ontré un em portem ent .qui lui vaudra 16 francs d 'am ende e t los frais.

— Marc-Antoino Collas, âgé de 24 ans, cha rre tie r, né et dem eurant A Néry, ayan t fuit sa jou rnée do travail à-la su c re rie de celte com m une, a eu la faiblesse do m ettredaus sa boite de fe r blanc, en rem placem ent d e scs ali­m ents du jo u r , quelques poignées de sucre b ru t, sans penser que daus los usines bien gouvernées on surveille les ouvriers A leu r sortie . Colins, su rp ris en flagrant délit, est condam né en uu m ois do prison e t Aux dépens.

P r é s id e n c e df. 11. F r a n ç o is .

Audience du mercredi G ju in 1866.

Noël-Auloine Capet. âgé de 21 ans . ch a rre tie r, né A M oricuval, y dem euran t, est prévenu d ’avoir volé un fouet d ans une écurie, c 'est un vol de l'im portance de tous ceux qui on t tan t de fois am ené Capet devant le tribunal cor­rectionnel; cependant, le prévenu a fuit du vol non-seule­m ent une hab itude, m aiscncor& unc nécessité; il vole p a r­tou t où il rencontre des objets qui se fourvnyent, e t il a .o u e nettem ent q iu u d il esl découvert otBqu'il s'aperçoit q u ’on a su r lui quelque soupçon. Lo tribunal, ce lte fois encore, condam ne Capet en 2 mois de prlsôn e t aux dépens.

— Anloine-Vincenl Blondcau, Agé de 50 ans, m archand de chevaux, ué cl dem eurant A V erberic, a subi, il y a peu de tem ps, une condam nation m otivée pour uu procès- verbal de gendarm erie , et depuis cc tem ps, il ne’ peut «Apporter la vu.» <1*1111 gemlni-nif», sans d éb iter con tre lui des in jures; en quelque lieu qu ’il,vole la gendarm erie, il Vocifère e t déb la tère co n tre elle. C’est pour tin Tait de celle natu re qu 'il est au jourd 'hu i trad u it devant le tribunal,' niiiis il s’abstient de com paraître , d e peur peut-être dV rencon tre r cncoie un gendarm e. Lo tribunal condamne Blondcau en un m ois de p iison et aux frais, m algré sa non com parution A l'audience.

— Ilippolytc-Alfred Guillol, Agé de 40 ans, m anouvrier, né et dem eurant A F lcurines, esl signale comme un homme violent e t em porté. P lusieurs fois déjà, il a justifié l’opinion que l’on a de lui, ca r deux fois il a été averti p a r ides am endes prononcées contre lui, qu ’il n ’est p a sp é rm isd e frap p er son sem blable. Encouragé e t enhard i sans doute p a r uue indulgence dont il n’a pnssu profiter p o u r m odifier ses hab itudes, Guillol a continué A se liv rer à des voles de fuit envers ceux qui lui dépla isen t, en sorte qn'nUjnurd’hui i| m altrailo et cxerco des violenres de la dern ière b ru ta ­lité sans se donner la peine de réfléchir, qu ’il y a des personnes que non-seulement on ne doit pas frapper, mais que l'on doit aim er, respecter et c h é rir quels que Soient leu rs défauts et leurs torts. Le penchant A la boiàfon éloigne de Guillol toutes ces considérations, et le trib u n al p o u r les lui inculquer, lu condam ne en 18 mois de prison Ql aux frais.

] — Joachim-IIippoIyte Clément, âgé d e 43 ans. a n n a n - Vricr, nu e t dem eurant A Retz, esl égalem ent uno viclint» de la funeste passion d es boissons. Depuis son m ariage, il y a 15 ou 16 au», sa femme A laquelle, du reste , il UU peut rien reprocher, est en bulle A ses mauvais procèdes; après tout cc temps île pénible patience, la conduite do Clément est devenue lello, que sa femme e t ses enfants n ’y peuvent

phts ten ir. Il «e ru e indifléremmetil su r tous, à toute heu re du jo u r e t de la nuit quand il esl p ris de vin, il jè te à bas du lit femme e t enfants qu i. s'enfuient et vont chercher gîte dans le pays où on les recueillo non sans cra in te . Le tribunal, m algré les dénégations du préveuu qu i ne fait q u 'une partie des» concessions de la vérité , le condam ne en 40 jo u rs de prison et aux dépens.

— Jean-P ierre M illet, âgé de 37 ans, né à Frcsnoy-le- G rand, m anouvrier, dem eurant à Chantilly, ne. mène pas. dit-on, une conduite exempte de reproches, dortl pourtant il se croit à l’a b r i , , eu disant que si sa femme ne lui est pas légiliinetaent 'acquise, du n to insil fait son (devoir; m ais Millet est d ’Une jalousie excessive, et il p rend om­brage de tout sans motif, sans preuve, cl seulem ent parce que son cerveau le d irige d e travers. C’est àiusi qu’il a rossé un nom m é Rousseau q u i se rendait dans une*maison p o u r travaille r; e t cela parce que sa concubine est entrée dans cette même maison peu d 'in s tan ts ajires, il a supposé * qu’un rendez-vous avait été donné, tandis que Rousseau pe connaissait ni lui ni sa com pagne. Millet ue se présente pas à l’audience, la honte sans dortle lc re tlën l'c lïflt lui, si cela est, c’est un re to u r de bonne augure pour l'avenir. Le tribunal condam ne le prévenu eu 6 jo u rs de prison et aux frais.

COUR D ’A S IS I lS p B Ë M i p .Présidence de M. BRISEZ, conseiller à là Coàpj'Impériale

d ’Amiens. ' u r!Audience du A ju in ,

Affaire Maqualre.Attentai à la pudeur.

M. T urque!, substitu t, occupe le siège du m inistère public.

La défense es t présentée p a r M* Rose, avocat.M aquaire (François), âgé de 20 ans, c lia rre lië r dé ba­

teaux à V erberic, déclaré coupable p a r lo ju ry , qui a adm is toutefois eu sa faveur des circonstances atténuantes, d ’avoir commis un atten ta t A la p u deur aveo .violence; sur uue femme de la com rauue de Brenouilie, a é té coudamué à tro is ans d 'em prisonnem ent.

Affaire B loqad,Vols qualifiés,

Cette affaire devait ê tre jugée à la d ern iè re session; ra a is la veille m êm e de l'audience, .on inform a la justice qn’uu jeune homme s'avouait spontanériiènl l 'a u te u r du vol com m is chez Moyen, un supplém ent d 'instruction devenait nécessaire, e t l ’affaire fu t renvoyée à la présente session. . •

M. de Boisbrnnet, substitu t, soutient l’accusation.M* de Sainl-Thomas, avocat, présente la défense.Bloquel, déclaré coupable, m a is , avec circonstances

atténuantes, est condam né A 6 an s .d e réclusion.

Audience du 5 Juin.Affaire fille lirfèvrr.

Vols.Le s ieu r Creuillel, cu ltivateur A T herdonne, avait à son

service la fille F lorine Lefèvre, née A Saint-Oraer le 3 avril 1843, et le nom m é Chivcl, qui se disait Son m ari. Le 18 fév rier dern ier, s ’apercevant qu ’une de scs chem ises avait disparu , il fil des recherches qui ram enèrent la découverte d e la chemise dans lu lit de la fille Lefèvre. Celle-ci fut im m édiatem ent renvoyée; Chivct ayant déclaré qu'il n ’é ta it pas son m ari, ne fut point congédié avec elle, mais au bou t de deux jo u rs il dem anda sou com pte e t partit en d isan t qu ’il a lla it se placer A P aris. Cependant Je sieur Cceuillet avait constaté la d isparition d 'une g ian d e quan- t i lé d e linge; ayant appris que la fille Lefèvre avait, été vue a la «rare de Rénovais avec irhlvei m>ri.ini

PL.1 ..Uiijpy.rn.1 no (MU ICI u n i II il III I f l ic l l lo l l l SUT fille.et la fille Lefèvre Rirent arrê té s A Amiens, e t Pur retrouva •dans les paquèts de l’accusée une partie des objets qui avaient d isparu d e chez le sieu r Cœuiliet. ' " i L’accusation a é té soutenue p a r M. Colelle, procureur im péria l. '

M. Félix Leroux, avocat, chargé de la défense de la fille Lefèvre, a su rto u t insisté su r les circonstances atténuantes qui ont été adm ises p ar le ju ry .

En conséquence, la fille Lefèvre a é té condam née on 4 Aimées d 'em prisonnem ent.

A f f a i r e P o to i m i e r .Attentat à la pudeur.

Potonnier, Agé de 44 ans, m anouvrier A Crépy, est p ré . venu d avoir commis un a tten ta t avec violence su r une femme de la m ême ville.- Déclaré coupable par le ju ry , qui a d ’a illeurs adm is des

circonstances atténuantes. P olouniér a été condam né à tro is ans d ’em prisonuenicnl.

M. Cotelle, p ro cu reu r im périal, a soiiionu l’accusation.M’ Marcet-Lcroux, avocat, a présenté la défense.

Audience du A Juin.A f f a i r e L u b j o l a .

Tentative de vol. i Diips la m atinée d u 15 février dern ie r, le s ie u r Copia,

lim onadier A Noynn, ayant cherché A ouvrir son comptoir, du d avait lu,-même fermé la veille, il s’a p e rç u t'q u ’une « er était restee brisée daus la se rru re . Convaincu qu ’une

Un m atin, cependant, je vis ma nière radieuse, elle se leva c l s'habilla en ch an tan t, jo n’osai pas para ître le rem arquer, fau t j ’étais conten te de la voir ainsi. Elle é ta it devenue alerte comme au tem ps passé. Elle descendit com m e d 'hab itude d ire bonjour au cousin et A la cou­sine*, elle em brassa lenrs gros enfants avec effusion, nous prodigua A tous q u atre les plus vives cart.sr.es, e t rem onta d a n s la cham bre pour com pléter sa to ile tte , elle mil son bonnet des dim anches e t le châle des grandes occasions, qu i avait échappé au pillage de la m aison, puis elle redes­cendit.

T ou t élonné de la voir ainsi a t t ifé e , notre] pareut lu i d i t :

— Oui-dé, m a cousine, com m e vous voilà parée! c ’esl y donc qno vous allez queuque p a r t A la noce?

— C’çst bien mieux qu ’ça, cousin ; je vais revoir mon cher Simon, il revient, je vais l’em b rasser... I l y a si longtem ps 1

— V raim ent, cousine, es t ce qno vous avez re çu des nouvelles d e SitUon. Dites-les nous * ile.

Mon, re p rit hia m ère avec gravité , m ais je sens que je V in , lè revo ir. Dieu m e l’a annoncé dans un songe, et Dieu ne trom pe p is . Je l 'a i vu, il vient : vous verrez plus ta rd , cousin; on a de ces prescicnces-IA avant de m o u r ir . .

— Oh! Alors, m urrtiU ra. lotit bas le cousin, si elle l’a rêvé ce n'est, nas fait encore. Pauvre femm e, son m alheur a sftWrtS Sa raison II ne lo i m anquait plus que celai

Pendant qu’il parla it ainsi, m a m ire , au lieu de l’écouler se m it A la fenêtre pour ép ier l'arrivée de son m ari.

U v o tm à haussa 1& épaules avec tr is tesse ; mais a u s ­s itô t'des çlataeors ex trao rd inaires se firen t entendre non lo in é t là rûaisoh; élles paraissaient venir de la place do l*égll«e; m a m ère, râuc comme par une sccninse électrique se re to u rn a vers mon cousin e t couru t ou v rir la porte de la ïu à én d isân t : .

Jei savais b ien que c é ta it lu i, te voilà !E u effet, c’é ta it m on père, acclamé par les habiiants du

village, qui nous avaient toujours m ontré beaucoup de sym palhie; on l’en to u ra it, on lui p ressait les m ains, on voulait déjà lui faire racon ter ce qu 'il avait soulTerl, m ais son cœ ur, bien que louché de l'am itié q u ’on lui tém oignait n avait qu ’un désir ; a rriv e r au plus vite près de sa femme cl de scs enfants.

Il parvint A fendre la foule et reçut dans ses b ra s ma mere qui venu il à sa rencontre, les yeux secs, m ais b ril­lants d 'uno émotion su m a lu relie.

— Dieu, lui dit-cllé, m ’avait prévenue celle n u it q u e je te verrais au jourd 'hu i.

Cela d il, scs yeux se ferm èrent, la voix lui m anqua et elle s'évanouit.

Mou père qui, heureusem ent la soulcnait, la tran s­porta dans la maison du cousin.

Nos épreuves n 'éta ien t pas finies; mon père venait â peine d ’ê tre rendu A la liberté qu 'une nouvelle càtAmilé nous frappa tous au cœ ur.

A la jo ie du re to u r se mêla bientôt la douleur d 'une perle irréparab le. Brisée, épuisée p a r tan t d ’épreuves, cette d ern iè re ( motion acheva de tuer ma m ère.

— Ahf mon pauvre Simon? disait-elle A son m ari quel­ques m inutes avant sa m ort, je m 'en irais avec moins de regrets si je nu le laissais pas seul avec de petits enfauts... Que vas lu devenir?...

Un regard douloureux acheva sa pensée, le souffle expira su r ses lèvres décolorées. Nous étions orphelins. I'

\ i .

Pendant les quelques jo u rs de la m aladio rap ide d é ’fèa m ère, mon pèro nous raconta les diverses péripéties d e sa détention. Los m agistrats qui instruisaient 1’affsire, p ré ­venus con tre lui, s’obstinèrent longtem ps A ne Voir dans l'innocent accusé qu’un crim inel endurci, dont la dissim u­lation voulait égarer la justice.

Au sixièm e mois de son incarcération, l’affaire fu t con­fiée A un au tre juge d 'in struction ; su r ces entrefaites, une

Ici ire parv in t au p arquet : ccllo lettre contenait l’aveu du m cu rlrc de Robin, commis p a r un ancien hab itan t du village, pour se venger de l'hom me qui l'avait ré d u it A la m endicité; L’assossin avant de p io u rir révélait son crim e a f iu d épargner à un iuuoccnt le m alheur d ’ê t re condam né A sa place,

Celte déclaration, rapprochée de certains témoignages qu on avait d abord négligés, fut reconnue exacte; el le Juge (l'instruction rend it, eu faveur d e l’accusé» une or- donnance de uoii lieu.

Les prem iers jo u rs qui su iv iren t |c,décès de m a m ère, mon perc fut comme fou, m ais fou paisible e t toujours p leu ran t; peu A peu nos caresses e t les exhortations des voisins le ram enèrent à la raison.

ttbfls repassâm es alors tous ensemble, moins celle qui avait été l’âme du foyer, le seuil de notre pauvre maison

Il fallut beaucoup de travail el d e peine pour la rendre -habitable; ce lab e u r forcé fut un bien pour m onipauvre père; les travaux qu ’il d û t faire pour ré p are r no ire d é ­sastre occupèrent son esprit e t son corps.

Un an après, nous commencions à resp irer un peu; la m aison avait repris son aspect accoutum é; ; m on père é ta it résigné, sinon consolé. Il m e parla it com m e à une com pagne, je n ’avais encore que qualorxe ans; m ais je n étais plus une en fan t; le chagrin m ’avait m ûrie avant lo tem ps. Je nie souvenais, c l cela suffisait pour chasser e rire de mes lèvres. On no m’a plus appelé depuis dans

le village qu Emma la triste .Ce surnom , je l’ai bien m érité. Vers ce lemps-Ià, il s u r ­

vint dans le pays ur.e épidémie do petite vérole. Nous ne S a l i e n SdUVCl (|U0 Fra,ll»oi*, ; lo ,na l 'm p o rla C atherine et

C’éta it un nouveau désespoir A ajouter-* ceux qu i obus avaient affligés. Mon père n ’y put résister; Il m ourut.

Je restai seule avec cc pauvre enfant, que j ’avais tan t berde dans mes bras.

Avant de me qu itte r, mon père me raconta, tou t au

long, la visite du comte de l.escars. le délai pendant lequel ce dépôt nous était confié, les mots qui devaient serv ir de signe de reconnaissance pour rem ettre le coffret A nui de dro it Mais su rto u t il me recpûim anda dé be ; jamais profftèr do ce q u e lé term e de cinq ans sera it passé pour nt approprier ce dépôt. Pauvre père, cette p rière était qu ille : un o r qui nous avait causé tan t d'angoisse* c l de

( larm es devait ê tre m andii. Le coffret est in tact e t j ’attends

i c xe,u,rfi ° vcc j ° ie* 06 sera ,c p rem ie r bonheur que (‘au ra i éprouvé depuis longtemps!n J Rh.!**, tnV uJ H 1 sim plem ent, «ans emphase,P, L i * s' ais iluoi do F1»8 n d w ïre r, — ou dela louchante abnégaiïon de la jeune fille, passant sous silence les mille vertus que. forcém ent, elle avait dû p ra ­tiq u er lôus les jo u rs , sans plaintes e t sans m urm ures,

'obstacles qu II lui avait fallu surm onter. K v a i i obstiné qu elle avait dû accom plir pour vivre pt faire vivre son frère , *-• ou bien le spectacle de celle probité robuste transm ise d u père A la fille, qui avait su résister A laien- ta ion» e t é ta it re s tée 'eb u rb ée dans le sillon d ’un travail m isérable A côté' d Un tréso r, donl la p roprié té lui était

poMèsscurT1118 1,11 °l,? Par *e cu,l86n,eme, roôroe du‘ i,c ,lr®s - à ,a cam pagne, tout le onde est déjà re n tré : te me hâtai <lnm onde esl déjà re n tré ; je me hâtai do regagner mon'Yogis,

où m a tte n d a11 mon souper. J ’y lis un m édiocre accueil;V,a,lie'":8 ,a. faxniHe Simod me préoc­

cupèrent, c l toute ta nuit je rêvai d ’Emma la triste.VII.

Je re tournai lo lendemain A la maison do Simon Il y avait quelqu’un dans l’a te lier; je voulais ino re tirer

quand Emma me pria de rester.

(L a sirilc au prochain numéro.)V, H ér a u lt .

Page 3: a P S B K S ! ® j î: ; 'i les Samedis.bmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1866_06_09_MRC.pdf,*Wt > li ! -! •i*ii;v-> OA W /U

tentative de vol avait été commise, le sieu r Copiu fa p ré ­venir du toit M. |é 'com m issaire do notice de Noyon; et re c to rc h a IquI d ’abord si le m alfaiteur é ta it venu dii d ehors e t t f l ex istait quelques tracés d ’effraction ou d'cs- calade. Les portes e t les fenêtres étaient parfaitement] closes; les m urs ne portaient aucune m arque; il é ta itd o u c évident que le coupab lev leij uu dom estique de la m aison^ et les- soupçons se portèrent Im m édiatement s u r le nommé Lobjois, garçon do café, le seul qu i, pendant la nuit du 14 au 15 février, eu t péné tré dans fa' pièce où était le com ptoir. 1

Le com m issaire de police fit une perquisition dans ta m ansarde occupée par Lobjois. S u r les restes d e ta clef brisée dans la s e r ru re , on rem arqua it les traces d 'un limage ré c e u l;o n retrouva s u r la tab le de Lobjois de Ip limaille de fe r; on découvrit en ou tre su r celte tab le les em preintes rondes laissées dans le bois p a r une cKTiiti’on y avait appuyée en la travaillan t; il é ta it m ême aisé d'y rem arquer les traces du frottem ent de la l im e ..

Lobjois, déclaré coupable, a été condam né à cinq ans de prison.

j f . ,dé Boisbrunct, substitu t, occupait le siège du miuis-

La défense a é té présentée p a r M. de Sainl-Thomas, avocat.

A f f a i r e G a g e t .

Viol.Le nom m é Goget, âgé de 38 ans , ex-garde. forestier,

dem eurant à Foutaine-les-Cornu, accusé de viol, a été condamné à dix ans de travaux forcés.

M. de Boisbrunct, substitu t, soutien t l’accusation.M* B lanchet, avocat, est assis au banc de la défense.

Audience du 7 ju in Affaire Duval (Paul) et Duval (Jules).

Coups ayant occasionné la mort.

Le 27 février d e rn ie r, vers dix heu res du soir, trois m ilitaires appartenan t au 2* régim ent de dragons, en g a r­nison A Senlis, tes nommés Duval (Jules), Pecqueron et Budan, en tra ien t dans une m aison de tolérance, en com ­pagnie de deux ouvriers, Sigoigne e t Duval (lleuri), frère du 'd ragon Duval. Pecqueron com m anda cinq chopes de bières, e t quand il fallut payer, des difficultés s 'élevèrent entre les consom m ateurs ; une querelle s'engagea en tre Jules Duva) et Pecqueron e t se continua dans la ru e . Bien­tôt ceux-ci en vinrent aux m ains, c l après av o ir, d 'un commun accord, m is de côté leu rs sabres. Pecqueron saisi alors Jutes Duval à bras té co rps; ce d e rn ie r dans la lutte, p rit son casque p a r la cr in iè re e i en porta plusieurs coups su r la tête e t la figure de P ecqueron; puis, il s 'écria

Î 9K30U 4dfer*afrti,1ui<arrachail l'oeil. A ce m om ent, lleu ri uval, dépositaire d p sab re de son frère , s 'approcha Irai-

teusement p a r d e rriè re , c l b rand issan t l'arm e p a r l'ex tré­mité du fou rreau , en asséna, avec la poignée, un coup terrible su r le côté gauche d e là tête de Pecqueron. Le sang ja illit en abondance. Pccqqeron pu t encore s ’eufu ir du côté de la caserne , en s'éc rian t : « J 'a i la tête fendue. > Le 5 m ars dern ie r il succom bait .des su ites de sa blessure.

L’autopsie a révélé à la tem pe déoilc de la victim e l'cxis- tencc d 'une plaie transversale qu i avait été p roduite p a r la visière d u casque de Jules D uval; au côté gauche, une fracture du crâne de cinq centim ètres de long s u r q u atre m illimètres de large , à laquelle s’adapte éxaçtem enl la combine d 'un sab re de cavalerie . Eu présence de celle constatation, les m édecins ont déclaré de la façon la plus formelle que la m ort devait ê tre a ttrib u ée au coup violent porté s u r le côté aveo la poignée du sab re. I.es prétendues blessures reçues p a r le dragon Duvâl dans sa lu tte avec Pecqueron, se réduisent â un sim ple ecchymose de l'œ il gauche, qui n 'a jam ais présenté aucun carac tère d an ­gereux. Les frères Duval passent p o u r violents et que­relleurs. .

Ht. Edm ond T urque!, substitu t d e M. le P rocureu r im ­péria l, X soutenu énergiquem ent l’accusation.

La défense é ta it confiée à M" Bourê e t Georges G aillard, avoéats. N* Bon ré, daiis une p laidoierie énergique, s ’est efforcé de dém ontrer qu'il n'y evait eu dans celle déplo­rab le affaire q u 'une fatalité inconcevable. Loin d e vouloir frapper su ivant lui, son client a cédé â la voix du sang en courônl vers son frère qui appelait au secours, e t qui était grdjfément blessé p a r son adversaire qu i lui arrac h a it l’œil. Le cetip de poignée d e sabre qu 'il a porté é ta it destiné à «épater le» Combattants. e t c'est p a r un hasard inexpli- cabie qu'il â a tte in t à la léte la victim e de celle lutte . Du reste, d it H* Bouré, mon client u 'a pas de condam nation jud iciaire , tandis qu 'du con tra ire , son adversa ire , tous les témoins l'ont attesté , é ta it d ’un carac tère irascible et querelleur.

M* G aillard é ta it chargé de la défense do Ju les Duval. C ejcuno avocat, qu i plaidait pour sa prem ière cause, s'est acquitté de sa tâche avec un ta c t e t une convenance qui lui ont m érité les justes éloges de M. le président des assises. Il a dém ontré que son client loin d 'ê tre agresseur dans la lu tte , av a it été obligé de se défendre , e t q u 'en tous cas les coups. qu'H a portés avec son casque l’ont été si peu vigotum u m a m t ' flti’il .aurai) succom bé dans la lutte, sans le secours ae son frcrc.

Ces systèmes de défense ont é té accueillis p a r le ju ry , qui a acquitté les deujjt accusés.

I 4 I » '! ! '! . J | k m ■

F A I T S D I V E R S .

— Gel été,' les 8 et 9 ju ille t prochain, il y au ra â Brio* Comte-lloberl, nux environs de P aris, une exposition spé­ciale d e roses..On com pte que celle exposition, qui a d^jè pu lieu une prem ière fois l’nnnée dern iè re , sera plus, b rillan te , çn çprpquc la précédente, qu i avait pourtan t ré u n i {8,500 rçscs.

. Non-seülemçnl les rosiers en pots, m ais les roses coupées, les gu irlandes p o u r p aru res a è bal, les bouquets pour g àn m tires d e tab lé ,1 seront égalem ent adm is.

au rosiéristes, qui tiend ra ses séances â l’hôtel de ville de Brie-Comtc-Robèrt, cooïuddero aVec l ’exposition.

'I l;e s t bieii tem ps que la,rose , cette (leur .ém inem m ent française, cette vraie rè inc des fleurs, re p ren n e enfin la place qui lu i est duc dans les fêtes de l'ho rticu ltu re e t dans 'les ja rd in s .

— M. Camille Debans se dem ande, d an s le. Figaro, &

3 uoi peuvent se rv ir les trains supplém entaires de chem in1 e fer, e t il en donne ip solution par ce joli m ol :Un brave négociant de S trasbourg était venu â Paris

p o u r chercher un des princes de la science; sa femme éfa it m o u ran te .

Mais à peine availdl déposé son sac de n u it dans un hôtel, qu’il reçu t la dépêche suivante :

• Ta femm e «St m orte. Enterrem ent dem ain. Prends le tra in de p laisir. >

—• Le N o u v e l^ ta fie Rouen raconte qu’un cas de fécon­d ité fort' ex trao rd inaire s’est p résenté dernièrcm eul dans le canton d ’Y eriille.

Une femme de 03 ans au ra it mis au m onde un gros garçon. La m ère c l l'eufanl jouissent, d it ce jou rnal, de la m eilleure san té.

— Lord N orlh n ’é ta it pps enthousiaste de la musique en général, cl de celle q ju s’exécutait aux Anciens concerts, en particu lier, Un m élom aue vint le p rie r de souscrire h ces dern ie rs concerts. Le lord refusa.

— Mais, pourtan t, le frère de Votre Seigneurie, l’évêque de W inchester, a souscrit, lui fil observer son in terlocuteur.

— Je sour.rirais volontiers, répondit lo rd N orlh, si j 'é ta is aussi sou rd que mon frère.

N écro log ie .La ville de Damm artin vient de perd re encore un

hom m e de bien : M. Bleu, m édecin, y est décédé le 2 de ce mois, à l'âge d e 71 ans. Scs obsèques, qui ont eu lieu le 4 suivant, avaieu l réuni un cortège nom breux: toules les notabilités de la ville e t le Conseil m unicipal, dont il é ta it m em bre, y assistaien t; chacun s ’é ta it fait un devoir d 'a c ­com pagner à sa d ern iè re dem eure cet hom m e bon p a r excellence, ce citoyen dévoué, ce. praticien zélé, actif, officieux, cet am i de tous dont toute la vie fu t cousacrée au service de son pays et au soulagem ent de l'hum anité. Jam ais peut-êlrc hom m e n 'eu t plus de sym pathie dans le public, n’acquit plus d 'estim e et ne fut plus aimé que M. Bleu; il honora la profession si belle, souvent si pénible du m édecin; sa miTrl fut pour notre ville comme une cala­m ité publique; il y laisse un nom plein d 'honneur, des regrets sincères et une m ém oire vénérée.

P lusieurs discours furen t prononcés su r sa tombe.■ Comme m édecin, a d it M. Victor Offroy. qui pourrait

n o m b rer les services qu 'il a ren d u s; qui de nous n'a pas connu ses bons soins, son activité, sa prudence; la nuit, le jo u r , dans les glaces de l'h iver, dans les ard eu rs de l'é té , il é ta it toujours p rê t pour po rter les secours de sou a r t et le soulagem ent de la souffrance, e t ce secours. Mes­s ieu rs , il n’é ta it pus seulem ent dans sa science médicale. Il é ta it encore dans les consolations de sa p aro le , dans sa g a îté rasSiirynic, dans sa bonhom ie toute fraternelle ; il agissait s u r l'im agination com m e su r le m al, il é ta it le m édecin de l'âm e comme du corps. C'est p a r là qu 'on l’aim ait, C’est ainsi q u ’il exerçait la profession si labo­rieuse, si sa lu ta ire , et j 'osera is d ire si sainio du m édecin.

» Venez, vous, hommes e t femmes de tou t rang , et vous plus nom breux encore, pauvres de toutes les infortunes, souffrants de tou tes .lés infirm ités, venez nous d ire ici ce que vous avez d û à ses soins, â Son activité, â su sollici­tu d e ; d ites les soulagem ents, les consolations, le bien-être que vous en nvez reçus; élevez su r sa tom be la voix de la reconnaissance e t rendez avec nous hommage à sa mémoire.

» Et vous, digne M. Bleu, du séjour ou s ’élève votre belle âm e, puissiez vous voir ce deuil que votre m ort ré ­pand dans nos m urs, dans nos cœ urs, dans ce Conseil m unicipal qu i vous en tou ra it de son estim e c l vous entoure au jou rd 'hu i de ses reg re ts ; voyez cette foule em pressée de p rie r pour vous, de se rendre à vos obsèques, de répandre l'eau sain te s u r votre cercueil. Est-il pour vous un plus bel éloge, Ah! soyez sensible une dern ière fois à une affliction, la seu le que vous ayez peut-être jam ais causée et.que vous ne pouvez plus soulager; recevez nos adieux e t allez, honorable am i, allez dans un au tre m onde recevoir la ré compense due â l'hom m e q u i, comme vous, n ’a toujours

. vécu que poqr.lc b ien •

— La délicieuse Revalesc.ière Du Barry, g u érit, sans médecine ni purges, les. n e ils , estom ac, foie, gastrites, gastralgies, dyspepsies, d iarrhée , poitrine, asthm e, phlhisic, gorge, b ronches, vessie, re ins, intestins, inflam m ations, m uqueuse, cerveau e t sang. Elle économise mille fois son prix en rem èdes. — 60,000 cures p ar an , rebelles à tou t a u tre tra item en t. 1/4 kil , 2 fr. 25; 1/2 k tl., 4 fr .; I k il., 7 fr .; 2 kil. Iy 2 ,10 fr.; 6 kil., 32 fr ;, 12 kil., 60 fr . - Aux mêmes prix la Rcvalcscière chocolatée.

Du Barry, 26, place Vendôme, ô Paris./Dépôt chez MM. Mercier et Donon, â Senlis.

— Les ferriginoux â l'é tat liquide et solubles sont epux qui réussissent le mieux et son t les mieux tolérés. C’est â Ce litre que le Phosphate de fe r L rràs , pharm acien docteu r ès sciences, est p rescrit p a r les plus savants m édecins du monde en tier, qu i nul renoncé pour lui nux pilules et dragées insolubles. Tout se trouve en effet réun i dans ce m édicam ent, qu i, c la ir et lim pide comme de l'eau de roche, renferm e cependant les élém ents des os e t du sang, ne

(provoque pas d ’antipathie c l p roduit les p lus heureux 'régula is dans loutos las m aladies des dam es e t des jeunes filles, ainsi que dans toutes les affections ayant pour cause l'affaiblissement ou l'appauvrissem ent du sang. Dépôt dans toutes les pharm acies.

Li COIIUIE MODÈLE.■ Le paysan cu ltive le pays ; n o u r r i t nos

• c o rp s j défend nos c ités . A nous d onc , ci(«- ■ «Uns, d e c u ltiv e r le paysan, de n o u r r i r son » àm ey d e le sauver d e l'ig n o ran ce , d e la• ro u tin e , de la su p e rstitio n . ■ Disd lb v k c t.

Au nom de Dieu et de l'humanité, j e supplie les journa­listes amis du progrès rural, s i intimement lté au progrès général de la civilisation, de publier ces deux pages. Je supplie toute personne qui les aura lues et goûtées de les faire lire. Merci d'avance, du fond de mon âm e, à tous ces amis du bien public. Auguste G utard .

Qu’est-ee que la commune modèle?Une œ uvre, un type, une académ ie, un jou rnal.

' L’Œ uvre, qui com prend tou t le reste a pour but général d’éduquer, d 'élever le paysan, de le do ter des biens de l'âm e e t du corps, en un m ol de le rondre heureux dans son village am élioré qu 'il ne voudra plus q u itte r quand il

L trouvera les avantages qu 'il va dem ander aux cités. Œ uvre de la commue modèle ne se propose ricu m oins,

pu l& yo it, que de com pléter l'affranchissem ent civil cl p o li lR fé des cam pagnes p a r le u r ém ancipation intellec­tuelle, m orale et m atérielle.

Le Type est le but spécial de l'Œ uvre. Il fallait d ’abord c rée r en France un village que les au tres pussent im iter. Or ce village existe dans la Il-jute-Saône; il s'appelle Froley- lez-Vesoul, et a été inauguré officiellement en qualité de commune modèle le 4 m ai 1863. Il est vrai que ce village, .appelé m odèle — p ar anticipation, com m e les villes du Mans, de Reims, de Cam brai, e tc ., s 'in titu lèren t communes avec leu r affranchissem ent, — n'est guère encore exem ­plaire que de nom e t d 'aspirations. Mais tou t commence p a r l'em bryon, les soleils eux-mêmes.

Cependant Frotey possède déjà : un petit in stitu t com ­m unal, des instrum ents agricoles perfectionnés, deux bibliothèques, un petit m usée, des cours d ’adultes, des d istribu tions de prix , un dispensaire g ra tu it, un asile pour les nécessiteux, un coiicours cantonal d 'éducation c l d 'ag ricu ltu re, en tre 26 villages, etc . Mes Lettres aux gens de Frotey, qu i sont aussi un livre, de haute m orale re li­gieuse, donnent le program m e complet d 'une com m une modèle et l 'h isto ire de la fondation de celle de Frolcy. -

L’Acvdbuie de la commune modèle, qui siège à P aris, se compose des am is de l'Œ uvre. Elle cherche les moyens de réaliser l'œ uvre générale e t l’œuvre spéciale et su rto u t celui de fonder le plus tô t possible un village m odèle a u to u r de P aris dans un rayon de 10 à 15 lieues au plus. —En fuit d 'honneurs, l'Œ uvre de la com m une m odèle n’a p lus rien à am bitionner. Elle a reçu, l'an passé, du chef de l'E tal une médaille d 'o r c l une médaille d 'argent pour sa principale institu tion , son concours cantonal cl d'éduca­tion et d'agriculture, en tre 26 communes, e t son académ ie compte parm i ses patrons cl parm i ses m em bres, les plus illustres personnages Mais en fait de ressources pécu­n iaires elle a presques tout a désirer.

I.e jo u rn a l lente de com bler ce vide. Il rem place mes Lettres aux gens dé Frotey e t continue ce qu'elles ont com ­mencé. Il est présentem ent avec ces lettres et mes a u tre s ouvrages, à peu près l’unique moyen de l’Œ uvre : son capital c l son revenu.

Mais ce prolom iuislre des finances est avant tou t un croisé. Si d 'une gauche qui n'en rougit point, il tend n é ­gligem m ent la sébillc, de la dro ite il b ra n d it la plum e cl appelle à g rands cris les généreux e t les braves au to u r de l'hum ble idéal a rbo ré su r son front : la Commune modèle I Dieu le veut.

D'un ton moins h au t, ce jo u rn al vient sem er son idée, â tous les points do la rose des vents, dans la foi, dans l’espoir qu 'elle trouvera, celle idée, un coin de bonne te rre où s 'en rac ine r, fleurir c l fructifier.

Il voudra it stim u ler les nom breuses sociétés agricoles q u i lui on t dès longtemps trac é la voie, à é tendre leu r idéal

I e t leurs program m es, en faire ses aides e t ses complices.

Ce qui ne l'em pêchera pas d 'è lrc su rtou t un jo u rn al d ’édil- caliou ru ra le , et un m oniteur des progrès m atérie ls de l'agricu lture.

Ou commence à com prendre chez noifc que le bien-être m atériel e t m oral des cam pagnes est le rem ède nu paupé­rism e et à l’im m ortalité (les grands centres, et bien dès efforts généreux font inviduellem enl la guerre à l’ignorance c l & la routine du paysan. Ce jo u rn al voudrait cen traliser ces efforts afiu d ’en centupler la puissance.

Il y a un villégiature ou dom iciliés dans nos tren te mille com m unes rurales, une m ultitude de riches oisifs qui ne . savent à quoi dépenser leu r tem ps e t leu r argent, ou qui pourraien t le mieux dépenser. Ce jo u rn al vient leu r d ire :« Tuez l ’ennui qu i vous lue; m oralisez, canonisez.vos éeus; cmbellisez, béatifiez y o s loisirs à faire d ès commîmes m o­dèles! et vous serez bénis, aim és, adorés de votrp vivant, pleùrés à votre m o r te l vous vivrez dans là m ém oire de vos concitoyens. Venez tou t au moins en aide à. mdli r é ­d ac teu r sans or c l sans puissance, en souscrivant â ses travaux litté raires pour le prix d ’une bagué, d 'une loge, d ’un billet de concert. Une souscripton de m ille, d e cent, de dix francs m ême inscrira votre nom au livre d ’honneur des fondateurs, des bienfaiteurs ou des coopéraleurs de son œ uvre de civilisation des cam pagnes. »

P ar son litre et p a r son bul, ce jo u rn a l se recom m ande de lui-même nux m aires des (renies huit-m ille com m unes de l’Em pire, aux m em bres des sociétés d 'àg ricu llu re , à tous les am is des paysans cl aux paysans éclairés am is d » leurs villages cl deux-m êm es. Cependant quinze cenls- abonués suffiraient à fonder cl 6 soutenir le J o u r n a l e t I 'Œ uvre.

Mais, pour qu 'à ma faible voix quinze cents échos a r ­gentins répondent, il faut que tous les journaux de P aris et des départem ents, il faut que tous les am is de l'Œ uvre veuillent bien red ire cet appel. Ils le feront, j ’en suis sù r. Aussi d ’avance envoié-jeà m es généreux confrères e t A mes am is m es rcm crcitncnls dévoués e t m es affectueux salu ts. . ,

Paris, 4 mai 1866. Auguste GUYÂRD,Ancien ré d . en éhef do B ien p u b lie , fondateu r d e

l CE nvre d e le Com m une m odèle.

N o t a . On souscrit aux L ettres aux gens de Frotey (10 fr. les 12 livraisons) et au jou rnal la Commune modèle (10 fr. p a r an), chez Mm* G. Mailley, 31, rue de F lcurus, à Paris. Envoyer à ce lle adresse le m ontant de sa souscription en un m andai su r la poste.

Envoyer à la mémo adresse les com m unications qu ’on au ra it â faire â M. Aug. G uyard.

Bini.lOTIIÈQUE DES ROMANS AMÉRICAINS.10 vol. in-18 jésus orués de gravures.Dcntu, éditeur, Palais-Royal, à Paris.

La grande guerre des Etats-Unis e t nos récentes cam ­pagnes du Mexique ont a ttiré tellem ent les regards vers l'Am érique, que tout ce qui nous vient de ce lte contrée est accueilli en Europe et chez nous avec une so rte de furia. Les Romans am éricains de Couperet du cap ita ine M arryat sont au jourd 'hu i dans toutes les bibliothèques; Gustave Aymard est encore dans toutes les m ains. Une nouvelle concurrence leu r est née, c 'est la Bibliothèque des Romans américains publiée p a r l’éd iteu r Denln. Celte nouvelle Bibliothèque, qui se recom m ande spécialement aux familles est signée par des Romanciers am éricains de prem ier ord re , qui nous font connaître en nous am usant les m œ urs étranges et b izarres d 'un m onde ignoré. La collection com plète forme 10 volumes dont voici les litres : La Fille du grand chef; — Flèche d'or, — L'Ange des frontières; — L'Espion indien; — L ’Auberge de l'ours noir; — L'Enfant d'adoption; — La Famille du batelier; — La Captive des Mohawks; — Les Vierges de l a fo r é l ; — L e Ranchodc la vatlce. — Chaque volume a plus de 300 pages ornées de 12 à 15 jolies gravures, e t se vend; séparém ent, 2 'fr . — La collection complète, 10 volumes pris a la fois, 16 fraucs.

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politique d e là sem aine. — C ourrier de P aris. — Salon de 18G6 (3* article). -— I.e hasard s'am use, nouvelle (suite). — La Fête-Dieu. — Causerie d ram atique . — Elucubrations artistiques des fous en A ngleterre. — Les îles Ioniennes (suite). — C ourrier jud iciaire . — Petite gazelle. -— Publi­cations nouvelles : le Capitaine Fracasse, illustré p a r M. Gustave Doré.

Gravures : l.c p rince Charles de llohenzollern. — E ntrée à Bucharesl du prince Charles de llohenzollern. — Bande d'enrôlés volontaires italiens so rtan t du Palais-Vieux de Florence. —- Salon de 186G : Juive d'Alger, aquarelle de S. A. I. la princesse M alhilde; Course de Novillos dans la province de Valence (Espagne), tableau de M. W orm s. — Le tragédien Ernesto Rossi. — Célébration de la Fête-Dieu à S a ïg o n .— LL. MM. l'E m pereu r c l l 'Im pératrice d'Au­triche assistant à la procession de la Fête-Dieu, a Vienne. — Elucubrations artistiques des fous, en A ngleterre (8 gravures). — Les îles Ioniennes : Corfou; forêt d ’oliviers; la ville e l le s fortifications de Corfou du côté de la mer; Ithaque, vue du port de Valhy. — l.a Capitaine Fracasse, illustré p ar M. Gustave Doré (2 gravures). — E checs .—R ébus. __________ _________________________________

Le Gérant rasponsable, E r n e s t REGNIER.

Annonces Judiciaires.M-. le P ré fc t de l’O ise, approuvé

par S . Exç. Iç M inistre d e l 'In té r ie u r , le • t o u r n a i d e S e n l i s a été désigné pour in - s é re re n lB 66 ,d a n s l’a r ro n d issem cn td eS en lis , toutes annonces ju diciaires e t lég a les .

La püb liçalion légale des ac tes d e société est obligatoire p o b r l’année mil h u it cent soixante-six,, d an s chacune des deux feuilles d eT a rrb n d issem c n t, désignées p o u r l 'in se r­tion des-anhpncèd ju d ic ia ire s .

Art. i* V

Elude de M* FREMY, avoué â Senlis.

Réparation flo C orps e t de. B iens.D'un jugem ent du Tribunal civil de p re­

mière instance de Senlis, en date du trente et un mai mil h u it cent so ixan te-six , rendu contradictoirem ent en tre m adam e M aric- Hélèue Ro n n a il l e , veuve en prem ières noces dè D cnis-Joachim -N apoléon G r a n v a l i ,e t , aujourd’hui épouso d e Joseph Va s s e u b . m a­raîcher, dem eurant h Senlis, rue de la F on- tainc-de8-R ain cs, n* 7 , ladite dam e dem eu­rant chez M. Dony, ébéniste h Sen lis, e t ledit sieur Joseph V asseur, sus-nom m é, son m ari,

Il appert :Que ladite dam e a été séparée de corps et

de biens d ’avec son mari.P our ex tra it conform e :

Senlis, le cinq ju in 1866._ S igné ; Frêmy.Enregistré h S en lis, lu six ju in 1866,

P l o i , c*3, rbçu on franc c l qu inze centim es.

décime et dem i cdtnpris.S igné : Boyn.

P o u r insertion ;S igné : F rémy.

A r t .* 2 .Etude de M* AMY, notaire à P aris.

S ociété L a llon ette e t O*.§ I " .

Aux term es d ’une délibération des ac tion­naires do la Société ‘l 5, Lallouette et Cl>, dont le siège es t à B arbene (Oise), connue sous la dénom ination de Sucreries de l ’Oise, ladite délibération constatée p a r un procès- verbal en date du tren te avril 1866, en re­g istré cl déposé p éu r ..m inute â M* Amy, soussigné, p a r ac te passé devant lui. e t son collègue, no taires h P aris, le cinq mai sui­vant, aussi en registré.

Les actionnaires d e ladite Société, su r la proposition d e âl. F rédéric Lallouette, leur seul gérant responsable, on t fait en l’assem ­blée gériéralc, aux s ta tu ts d e leu r Société, les additions e t m odifications su ivantes :

! • La Société d e F : Lallouette et C'* crée une nouvelle fabrique h B aron , com m une de Baron, arrondissem ent d e Senlis (Oise);

2° Dans la création de cette nouvelle usine, lofe d ro its e t avaintéges du gérant sont égaux à ceux dont il jo u it, pour chacune des deux usines actuelles, so it une allocation de douze mille francs pou ra p p o ih te m c n ls fixes e t dix* pour ccAt dàh* fêjfBefidRces de là nou­velle usine, ap rès tous les prélèvem ents p ré­vus par l’artic le 0 des s ta tu ts de la Société qui continuera de la ré g ir ;

o* Le capital social est po rté de quatorze

cent mille francs h deux millions cen t mille flancs, so it une augm en ta tion de sep t cent mille francs;

4° Une souscription est au torisée pour ce nouveau capital de sept cen t mille fraucs, qui sera représenté par sep t cents actions de mille francs chacune, num érotées de 1401 h 2100.

Le m ontant de ces sep t cen ts dernières actions sera versé, savqir :

Un quart ou vingt-cinq pour cent dans la huitaine de la souscription ;

Vingt-cinq pour c c n ljo tren te ju in 1867 ;Vingt-cinq pour cent le Ironie cl un août

su ivant ;E t les dern iers vingt-cinq pour cen t le

tren te e t un octobre suivant.Le g éran t es t autorisé h div iser, s ’il y a

lidu, cinquante des nouvelles actions à créer en certificats de 5 00 francs.

Ces certificats porteront deux h deux les num éros de l’action qu’ils représenteront.

S 2 -,S uivant acte passé devant M* Amy et son

collègue, notaires à P aris, le v ing t-hu it mai 1866, enregistré,

M F rédéric Lallouette, sus-nom m é, en sa- d ite qualité de gérant a e la Société Frédéric Lallouette et C*, a déclaré q u e la souscription de la to talité du nouveau çapital de sept cent mille francs ém is par lad ite Société, avait été effectué, e t que chaqnç Souscripteur avait versé le quart du m ontant des actions par lui so u sc rite s , ce qui résu lte des pièces annexées audit acte.

§ 3 .Suivant au tre acte reçu par M* Amy et son

collègue, notaires à P aris, le v ingt-huit mai 1866, en registré,

M. F rédéric Lallouette a dépôsé h M* Amy l’original d ’un procès-verbal du m êm e jo u r v ingt-huit m ai 1866, h u it h eu res du soir, duquel il résu lte que l’assem blée générale des actionnaires de ladite Société Frédéric fjiU ouclle et (?•

A nom m é une com m ission chargée d ’ex a­m iner les avantages faits h la gérance.

E t voté à l’unanim ité l ’addition suivante aux statu ts de la Société, qui prendrait place dans l’artic le h u it, im m édiatem ent avant le dern ie r paragraphe de ce t artic le :

« Les p roprié taires d ’au m oins cinq actions » au porteu r devront faire le dépôt de leurs » titres dans la caisse de la Société, à B ar- » berie , ou h leu r volonté dans celle d ’une » m aison h Paris qui serait annoncée par la » gérance dans les insertions faites dans les » journaux annonçant la 'coftvocation de » l’assemblée générale. Ce dépôt devra avoir » lieu huit jo u rs avant celui indiqué pour » l’assem blée; les pouvoirs des m andataires » seron t déposés en m êm e tem ps.

d t Les p roprié taires d ’actions nom inatives » sero n t d isqensés de dépôt. »

§ 4-Suivant un acte reçu aussi par M* Amy cl

son collègue, no taires 5 P aris , le vingt huit avril 1866, enregistré ,

M. Lallouette a déposé audit M* Amy l’o ri­ginal d ’un procès-vérbal du m ême jo u r vingt- hu it mai 1866, dix heures du so ir, duquel il résu lte :

Q ue les actionnaires réunis en assemblée généralo oui entendu le rapport de la com ­m ission chargée d’exam iner les avantages faits h la géranoe, e t que su r les conclusions de la com m ission, ces avantages on t été volés à l’unanim ité ;

Et que p ar su ite , la Société s ’est trouvée a insi modifiée cl augm entée des additions et m odifications ci-dessus co n s titécs , pour la publication desquelles tous pouvoirs ou i été donnes au porteur d ’un extrait.

P our ex tra it ;S igné ; Amy .

A r t . 3 .

Greffe «lu Trtlww»! «le Senlis (Oise)

S Y N D IC A T .

AV IS;lu ,r Créanciers présumés du sieur François

W a s s il . m archand de chaussures, demeu­rant à U lly-Saint-G eorges. failli.

Les créanciers présum és du s ieu r W assil, déclaré en é ta t de faillite par jugem ent du tribunal de prem ière instance séan t â Senlis (Oise), faisant fo nd ions de tribunal de com ­m erce, en date du vingt-deux mai 1866, en­reg istré , son t invités h s e trouver le M ercredi vingt J u in présent mois, onze heures e l demie du m atin , en la cham bré du conseil’ dud it tribunal, sise h Senlis, au Palais de Justice delad itc ville, rue N cuve-de-P .iris, pour y don­ner leur avis tan t su r la com position, dé l’é ta t des créanciers, {que su r la nom inâÛ phJdfon ou de plusieurs syndics définitifs <Te là faillite, en exécution de l ’articlje .462 <ju c o d e .d e com m erce.

Le Juge, com missaire de la faillite. Signé : François.

P our insertion :L e Greffier du Tribunal,

S igné ; Léon B o u c h e r .

Page 4: a P S B K S ! ® j î: ; 'i les Samedis.bmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1866_06_09_MRC.pdf,*Wt > li ! -! •i*ii;v-> OA W /U

A r t . 4 .UnïTc du TrHmnnl de XeiillB (Oiw).

C O N C O R D A T.

A V I SA u x Créanciers adm is au passif de la faillite

de la Société formée entre les sieurs O zieii et D u fo u r, fabricants de paillons, dem eu­rant à VHier s - Sa in t-P au l.

Les Créanciers adm is au passif d e ladite S ociété, son t invités à sc trouver le Vendredi v in g t-n e u f J u in présent mois, d eu x heures de relevéè, en la cham bré du conseil du tr ib u ­nal «le Senlis* s ise au P alais-de-Justice, à l’cf-

'fe i d’en tendre le rapport du syndic su r la s i­tuation d e la faillite, et de délibérer su r les pro­positions d e concordai qui pourraien t être faites par le failli, sinon passer ou tre au con­t r a t d ’union , le tout ,cn exécution du code de

-comm crco.La réunion sera présidée par M. F rançois,

.ju g e , com m issaire de la nullité.P our insertion :

L e Greffier du Tribunal, S igné : Léon Couciieu.

A n n o n c e s D iv e rse s .A L O I E K ~

Pour entrer en jouissance le I I novembre SG66, l ' n P e t i t

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lin la mairie de S a in t-M a x im tn . S ’adresser audit M' Lrmoink, notaire

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S ’adresser audit M* P aves, notaire.Ktilde de M- BUKTTK, notaire à Ai y,

A P É D E H d e su itc ,P our cause de décès

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a d j u d i c a t i o nLe Dimanche 17 Juin 1866. a midi.

A Y illers-S i)i»t-G eucst, cn la m aison d’école. Parte, m inistère de M Ur r t t k , notaire a Acy,

*1 M S O P l E T JA B D IINSituées î» V jijèrs-Saint-C cnesi,

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S ’adresser audit M* Dhkttk, uotaire.________

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tettil (Oise), e t S l-Ptithns (Seine-ci Marne).A par A«lJi«tI5eal5os»,

Le Dimanche 17 Ju in 1866, à nue heure . E n ta Maison d'école Je S ilh j-lc-Loiu j,

P ar le m inistère dé. M' Lenicqi'K, notaire à N.inteuil,

Ko présence de M* P c te l, no taire à Kvreux. F acilités p o u r le pa ie m e n t.

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V I E D E S S A I N T S»é A n. SAB.VTIEH. — Approuvé par M onseigneur l’FvcqtiP ar 31. l’abbé A Ivéqtie do Beauvais.

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T B A I H » 0*A H TA H iT IMS P A M N -leu res des Départs.

F n ri»^ .in l 'D r i i i s

. dépa

Pii-Vrillllr-Stnlii* Villicrvl«-n ((Jonr*»r)<Jou*»ai«»vilI*-. . . .Louvre» • • • • • •LU M tclieii-Survilllur!Orry-U Yill.- . . . .GtuniUitr...............Saio« F irm in . . . . H d là ll* • • • m r iv t

8 10 8 2(1

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12 52 1 10 t 20

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T H A Ï MM A l l l l l l ' A J V T A P A H I N .

N r r l l » . . . . dépur t-F i r iu in . . . .

G linntill» . . .O rr) la-V ille . . . . I .u ta r i'li« » -S u r in ilc r i

Guu.,i>ninvilli* . V illior.«lcll.(C .on P icrri'O lie -S ta iu s S a in t-D rn i» . .P n r lu . . . . a n

Heures des Départs.

1. 2 .d;

tï'V<11 5512 OK

t . 2.

M,»o ir. 8 IK 8 29 8 /42

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C e 9 Ju in

i M aire de la v ille J e S e u l ,s , p o u r l (/na tu re dp M . Ileffuirr, apposer a I

E n reg is tré il S e n tit , le 1850, I - Hécu

S e n l is , i in p riiiiiii’ifi d e ül"” v ' jlE G M I'-ll, p la c e tle r H ô le l- t le V il le ,